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Désinformation/Mésinformation/Malinformation : décryptage des nuances

Actualité publiée le 28 décembre 2023

désinformation/mésinformation/malinformation : différences

La propagation rapide de l’information à l’ère numérique a donné naissance à de nouveaux défis, parmi lesquels la désinformation, la mésinformation et la malinformation occupent une place prépondérante. Ces termes sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils renvoient à des concepts distincts. Dans cet article, nous examinerons en détail les différences entre la désinformation, la mésinformation et la malinformation. 

 

1. Désinformation : manipulation délibérée de la vérité 

La désinformation se caractérise par la diffusion intentionnelle de fausses informations dans le but de tromper, de manipuler ou de nuire à une personne, à un groupe ou à une cause. Les acteurs de la désinformation utilisent divers moyens, tels que la fabrication de contenus trompeurs, la diffusion de rumeurs infondées ou la déformation délibérée de faits. Souvent orchestrée à des fins politiques, la désinformation peut semer la confusion et altérer la perception publique. 

Conseils pour lutter contre la désinformation : 

  • Vérifiez la source de l’information.
  • Croisez les données avec d’autres sources fiables.
  • Soyez conscient des biais potentiels. 

 

2. Mésinformation : diffusion involontaire d’informations incorrectes 

La mésinformation se produit lorsque des informations incorrectes sont diffusées sans intention malveillante. Cela peut résulter d’une compréhension erronée, d’une interprétation incorrecte des faits ou d’une transmission inexacte d’informations. Les réseaux sociaux et les plateformes de partage de contenu ont considérablement amplifié le phénomène de mésinformation, car les informations erronées peuvent se propager rapidement avant d’être corrigées. 

Conseils pour éviter la mésinformation : 

  • Vérifiez les faits avant de partager une information. 
  • Utilisez des sources réputées et fiables. 
  • Soyez conscient de la viralité des informations sur les réseaux sociaux. 

3. Malinformation : diffusion délibérée de vraies informations dans un but nuisible 

Contrairement à la désinformation qui implique la diffusion de fausses informations, la malinformation consiste à divulguer des informations véridiques, mais dans le but de nuire. Cela peut prendre la forme de divulgation de secrets, de diffamation ou de publication de données confidentielles. Par conséquent, la malinformation peut causer des dommages importants à la réputation d’une personne ou d’une organisation. 

Conseils pour se protéger contre la malinformation : 

  • Soyez prudent quant à la divulgation d’informations sensibles. 
  • Utilisez des paramètres de confidentialité sur les plateformes en ligne. 
  • Signalez toute malinformation pour empêcher sa propagation. 

 

Au-delà des termes – le défi de l’éducation à la littératie médiatique 

Si comprendre les différences entre désinformation, mésinformation et malinformation est crucial, il est tout aussi important de s’attaquer à la racine du problème. Une approche innovante consisterait à renforcer la littératie médiatique dès le plus jeune âge. En intégrant l’éducation aux médias dans les programmes scolaires, les individus seront mieux équipés pour évaluer la fiabilité des informations, identifier les biais et comprendre les conséquences potentielles de la propagation de fausses informations. 

L’angle original ici réside dans la proposition de solutions proactives pour contrer le problème plutôt que de simplement décrire ses manifestations. En investissant dans l’éducation à la littératie médiatique, la société peut espérer former une génération de citoyens avertis et critiques, capables de naviguer efficacement dans le paysage complexe de l’information numérique. 

 

L’ISFJ intègre les étudiants dans des rédactions en alternance avec leurs cours, une initiative qui illustre la nécessité d’une mise en pratique professionnelle pour renforcer les compétences journalistiques. 

Cette approche offre une réponse concrète aux défis posés par la désinformation, en préparant les futurs professionnels de l’information à faire face aux complexités du paysage médiatique contemporain. 

En définitive, la lutte contre la désinformation ne se limite pas à la correction des informations erronées, mais nécessite également un investissement dans l’éducation et le renforcement des compétences médiatiques. 

Les 10 règles essentielles à respecter en studio radio

Actualité publiée le 10 juin 2024

 

Le studio de radio est un environnement dynamique où chaque détail compte. Pour garantir des émissions de haute qualité et une bonne cohésion de l’équipe, il est crucial de suivre certaines règles de base. L’ISFJ Paris vous présente les 10 règles essentielles que chaque journaliste professionnel doit respecter en studio radio. 

  

Préparation avant l’émission 

 Une préparation minutieuse est la clé du succès en radio. Avant chaque émission, assurez-vous d’avoir toutes les informations nécessaires, de bien comprendre le sujet et d’avoir préparé vos scripts. Une bonne préparation permet d’éviter les hésitations et les erreurs en direct. 

  

Respecter le timing 

 Le respect du timing est fondamental en radio. Que ce soit pour les jingles, les publicités ou les segments de nouvelles, chaque seconde compte. Utilisez des horloges et des chronomètres pour suivre le temps et évitez les dépassements qui pourraient perturber la grille des programmes. 

  

Utilisation appropriée du matériel 

 La maîtrise du matériel technique est indispensable. Apprenez à utiliser correctement les microphones, les consoles de mixage, et les logiciels de montage. Une mauvaise utilisation peut entraîner des problèmes techniques qui affecteront la qualité de l’émission. 

  

Maintenir une voix claire et posée 

 Votre voix est votre principal outil en radio. Maintenez une voix claire, posée et agréable à écouter. Travaillez sur votre diction, votre intonation et votre débit pour captiver et informer votre audience de manière efficace. 

  

Éviter les bruits parasites 

 Les bruits parasites peuvent distraire vos auditeurs et diminuer la qualité de l’émission. Assurez-vous que le studio est calme, évitez de tapoter sur la table ou de manipuler des papiers bruyants, et signalez les sons indésirables au technicien. 

  

Suivre le conducteur d’émission 

 Le conducteur d’émission est votre feuille de route. Suivez-le attentivement pour respecter l’ordre des segments, les transitions et les temps de parole. Cela garantit une émission fluide et bien organisée. 

  

Coordination avec l’équipe technique 

 Une bonne coordination avec l’équipe technique est essentielle. Communiquez clairement avec les techniciens pour gérer les entrées et sorties audio, les jingles, et les interventions en direct. Une collaboration efficace évite les erreurs et les malentendus. 

  

Être réactif et flexible 

 Les imprévus sont fréquents en radio. Soyez prêt à adapter vos plans en fonction des événements en direct, des pannes techniques ou des changements de dernière minute. La flexibilité est une qualité précieuse en studio. 

  

Respecter les protocoles de sécurité 

 La sécurité en studio ne doit pas être négligée. Respectez les protocoles de sécurité, notamment en ce qui concerne les câbles électriques, les équipements techniques et les sorties de secours. Assurez-vous que le studio est un environnement sûr pour tous. 

  

Maintenir une éthique professionnelle 

Enfin, l’éthique professionnelle est primordiale. Respectez les règles de déontologie journalistique, soyez impartial, vérifiez vos sources et évitez les conflits d’intérêts. L’intégrité et la crédibilité sont les piliers du journalisme de qualité. 

   

En tant que journaliste professionnel en studio radio, suivre des règles strictes garantit non seulement la qualité de vos émissions, mais aussi la confiance de votre audience. En maîtrisant ces compétences et en respectant les meilleures pratiques, vous pouvez offrir des contenus informatifs et divertissants. 

Si vous êtes à la recherche d’une source fiable et divertissante pour rester connecté à l’actualité étudiante, découvrir de nouvelles musiques, explorer le monde du cinéma et débattre passionnément sur le football, ne cherchez pas plus loin ! La Web Radio ISFJ est là pour vous. Avec une programmation hebdomadaire dynamique et variée, notre équipe vous propose une expérience radiophonique unique.

Décryptage en direct : l’expérience enrichissante du Reportage Club à l’ISFJ

Actualité publiée le 4 janvier 2024

Explorez l’expérience unique du « Reportage Club » à l’ISFJ, une immersion au cœur du journalisme d’investigation. Découvrez le débat interactif avec Éric Quintin et les retours sur des reportages marquants. 

reportage club isfj projection

 

Le concept novateur du « Reportage Club » initié par l’ISFJ offre une expérience immersive et participative, propulsant le journalisme au cœur de l’interaction sociale. Inspiré du modèle bien établi des ciné-clubs de l’école ESIS (l’Ecole Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique), le Reportage Club invite les spectateurs à plonger au cœur de sujets actuels et important.

Cet évènement réunit nos étudiants et nos Alumni (anciens étudiants), l’occasion pour eux de se rencontrer et de renforcer ainsi les liens professionnels qui unissent notre communauté. 

Le processus commence par une introduction captivante suivie de la projection du reportage. A travers le sujet choisi par notre encadrant, nos étudiants sont transportés dans le monde complexe et souvent méconnu du journalisme d’investigation. 

L‘élément distinctif de cet atelier réside dans la phase post-projection où nos jeunes journalistes ne sont plus de simples observateurs, mais des participants actifs à la réflexion et l’analyse du sujet visionné, autant dans le fond que dans la forme. 

Guidés par Éric Quintin, journaliste/réalisateur mais aussi intervenant phare de l’ISFJ, les participants se lancent dans un débat stimulant, permettant ainsi de disséquer la problématique sous-jacente. 

Cette interaction directe avec un professionnel du journalisme offre une perspective unique, enrichissante et éducative, transformant le Reportage Club en une plateforme dynamique où la connaissance et la compréhension s’épanouissent. Pour nos journalistes curieux et passionnés, cet évènement est l’occasion de décrypter les réalités contemporaines, le Reportage Club de l’ISFJ représente une opportunité inestimable de s’immerger dans le monde fascinant du reportage et de contribuer activement à la discussion. 

 

 

Retours sur les derniers reportage-clubs 

 

  • 18 décembre – Tous surveillés : 7 milliards de suspects 

Dans le reportage primé « Tous surveillés : 7 milliards de suspects, » les réalisateurs Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard dressent un constat alarmant sur l’étendue croissante de la surveillance mondiale exercée par les pouvoirs publics. 

Récompensé par le prix Albert Londres 2020, le documentaire souligne que plus de 500 millions de caméras à travers la planète donnent aux autorités la capacité de nous surveiller en permanence, sous prétexte de lutter contre le terrorisme et la criminalité. La course effrénée aux technologies de surveillance, soutenue par l’intelligence artificielle, permet une surveillance presque omniprésente.  

Le reportage pointe du doigt l’utilisation de la reconnaissance faciale aux États-Unis, la détection des criminels par cette même démarche en Chine et l’analyse des émotions par des caméras intelligentes en France. Nice, marquée par l’attentat de 2016 malgré ses 2 000 caméras, se positionne en avant-garde de cette expérimentation. 

Les enjeux colossaux de la surveillance intelligente révèlent une alliance préoccupante entre les industriels et les pouvoirs publics, promouvant un modèle de « Big Brother » au détriment des libertés individuelles. Diffusé sur Arte en avril 2020, ce reportage met en lumière les rouages complexes de cette machine intrusive à l’échelle internationale. 

 

  • 27 novembre – Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église”    

Le lauréat du FIGRA, Éric Quintin, qui anime également le Reportage Club, est le réalisateur de cette enquête primée. Le reportage en question, intitulé « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église, » a été présenté au Festival International du grand reportage d’actualité. 

Cette investigation révélatrice explore une dimension peu abordée au sein de l’Église catholique : les violences sexuelles subies par des religieuses du monde entier, perpétrées par des prêtres. Contrairement à la libération de la parole des victimes de prêtres pédophiles, les sœurs agressées sexuellement peinent à briser le mur du silence. 

Le documentaire expose des cas de viols commis par des ecclésiastiques abusant de leur autorité, allant jusqu’à détourner les enseignements des Évangiles pour justifier leurs actes. Les religieuses, lorsqu’elles tombent enceintes, sont exclues de leurs congrégations ou contraintes à l’avortement. Malgré des dénonciations depuis les années 1990, les réponses du Vatican ont été insuffisantes, laissant les coupables échapper à la justice. 

Au cours d’une enquête rigoureuse menée sur quatre continents pendant deux ans, les réalisateurs Éric Quintin et Marie-Pierre Raimbault lèvent le voile sur cette tragédie intime, recueillant les témoignages courageux de religieuses victimes, de responsables religieux engagés dans la lutte contre les agressions, et d’hommes d’Église, y compris un proche du pape François. Le documentaire, réalisé en France en 2017, offre une plongée glaçante dans l’un des plus anciens tabous de l’institution catholique, explorant les dérives mafieuses, les avortements forcés, et les méthodes pour étouffer le scandale. 

Entre journalisme et communication : le rôle de la communication éditoriale

Actualité publiée le 17 juin 2024

Aujourd’hui, la communication éditoriale est devenue un pilier incontournable des stratégies marketing modernes. Il ne s’agit plus seulement de vendre un produit ou un service, mais de créer et partager un contenu riche, pertinent, capable de capter et de fidéliser une audience spécifique. En se concentrant sur la création de valeur à long terme, la communication éditoriale aide les entreprises à se démarquer dans un marché saturé, tout en tissant des liens solides avec leur public. Explorons ensemble les raisons pour lesquelles cette approche est essentielle pour toute entreprise moderne. 

  

Les objectifs clés de la communication éditoriale 

  

  • Engager et fidéliser 

Le cœur de la communication éditoriale réside dans la création de contenu qui résonne avec l’audience. En offrant des informations pertinentes et de qualité, les entreprises peuvent bâtir des relations durables avec leur public. 

  

  • Renforcer la marque 

En se positionnant comme une référence dans leur domaine, les entreprises peuvent gagner en crédibilité. Cela passe par la diffusion régulière d’informations utiles et bien documentées. 

  

  • Attirer de nouveaux clients 

Un contenu bien structuré et ciblé est un puissant générateur de leads, attirant naturellement de nouveaux clients potentiels. 

  

  • Optimiser la visibilité en ligne 

Le SEO joue un rôle crucial. En produisant du contenu de qualité, optimisé pour les moteurs de recherche, les entreprises améliorent leur classement en ligne et, par conséquent, leur visibilité. 

  

Journalisme, communication classique et éditoriale : quelles différences ? 

Pour bien comprendre le rôle unique de la communication éditoriale, il est essentiel de la distinguer des autres formes de communication. Chaque approche – qu’il s’agisse du journalisme, de la communication classique ou de la communication éditoriale – poursuit des objectifs distincts, adaptés à ses missions spécifiques. 

– Journalisme : informer objectivement, révéler la vérité, offrir une couverture impartiale des événements. 

– Communication classique : promouvoir un produit, un service ou une entreprise, avec un focus sur la publicité et les relations publiques. 

– Communication éditoriale : engager et fidéliser en offrant du contenu pertinent, tout en renforçant l’image de marque. Ici, l’objectif est d’éduquer, d’informer et de divertir. 

  

Pourquoi la communication éditoriale est-elle incontournable ? 

  

La communication éditoriale se révèle incontournable car elle permet de créer une valeur durable en allant bien au-delà de la simple promotion. Elle s’attache à offrir une réelle valeur ajoutée à l’audience en répondant à ses besoins et en résolvant ses problèmes. 

En publiant du contenu régulier et pertinent, les entreprises peuvent également asseoir leur crédibilité, se positionnant ainsi comme des autorités dans leur domaine, ce qui renforce leur notoriété et leur réputation. De plus, un contenu bien conçu ne se contente pas d’attirer l’attention ; il favorise aussi l’engagement en encourageant des interactions authentiques. Grâce à des techniques de storytelling et de marketing de contenu, les entreprises parviennent à créer des connexions émotionnelles fortes avec leur public. 

  

Stratégies essentielles en communication éditoriale 

  

  • Connaître son audience : comprendre les besoins, les intérêts et les comportements de son public est essentiel pour produire un contenu pertinent. 

  

  • Diversifier les formats : articles de blog, vidéos, podcasts, infographies… La diversité des formats permet de toucher un public plus large et de répondre aux différentes préférences de consommation. 

  

  • Optimiser pour les moteurs de recherche : intégrer des mots-clés pertinents et suivre les bonnes pratiques de SEO est indispensable pour améliorer la visibilité en ligne et attirer plus de trafic organique. 

  

  • Exploiter les réseaux sociaux : ces plateformes sont des vecteurs puissants pour diffuser du contenu éditorial, permettant un engagement direct avec l’audience. 

  

Mesurer l’impact de la communication éditoriale 

  

Pour s’assurer que la stratégie de communication éditoriale porte ses fruits, il est crucial de suivre certaines métriques : 

  

  • Trafic web : mesurer combien de visiteurs viennent sur le site et quelles pages sont les plus populaires. 

  

  • Taux d’engagement : évaluer comment l’audience réagit au contenu à travers les partages, commentaires, likes et clics. 

  

  • Conversions : analyser les actions spécifiques que les visiteurs réalisent après avoir interagi avec le contenu, comme remplir un formulaire ou effectuer un achat. 

  

  • Retour sur investissement (ROI) : comparer les gains obtenus grâce au contenu aux coûts engagés pour sa création et sa diffusion. 

  

  

 La communication éditoriale est un pilier essentiel dans les stratégies de marketing modernes. Elle permet de créer de la valeur à long terme, de renforcer la marque, et d’engager l’audience grâce à un contenu de qualité. En comprenant bien son audience, en diversifiant les formats de contenu, en optimisant pour les moteurs de recherche et en utilisant les réseaux sociaux, les entreprises peuvent maximiser l’impact de leur communication éditoriale. La clé de la communication éditoriale réside dans la capacité à créer du contenu pertinent qui résonne avec l’audience, en renforçant ainsi la crédibilité et l’influence de la marque. 

 

En formant ses étudiants à travers une approche qui couvre la presse écrite, la radio, la télévision, et le web, l’ISFJ prépare ses futurs professionnels à maîtriser les techniques et les stratégies de communication éditoriale. Cette formation inclut une forte orientation vers la communication digitale, en accord avec les nouvelles habitudes de consommation de l’information. Ainsi, les étudiants de l’ISFJ acquièrent non seulement les compétences traditionnelles nécessaires pour réussir dans les médias, mais aussi les connaissances contemporaines qui leur permettent de naviguer efficacement dans un environnement médiatique en constante évolution.  

Retour sur la Rencontre Professionnelle avec Benjamin Bernard

Actualité publiée le 10 janvier 2024

Le monde du journalisme sportif est souvent perçu comme un terrain de jeu compétitif, où seules les voix les plus fortes et les plus passionnées peuvent réellement percer. Benjamin Bernard, journaliste et commentateur sportif émérite, a partagé son expérience et ses conseils lors de la Rencontre Professionnelle ISFJ du 13 novembre, offrant un aperçu précieux pour ceux aspirant à réussir dans cette industrie passionnante. 

Benjamin Bernard, reconnu pour ses contributions à beIN Sports ainsi que pour son expérience chez des médias prestigieux tels que Canal+, Orange, et L’Équipe 21, a consolidé sa place en tant que figure montante du paysage médiatique sportif français. Spécialiste du volley, de la NBA, de la NFL, et de la MLB, il a partagé des moments clés de son parcours et des conseils essentiels pour les aspirants journalistes sportifs. 

La patience, une vertu dans le monde du commentaire sportif 

Lors de la Rencontre ISFJ, Benjamin Bernard a souligné l’importance de la patience dans le monde du journalisme sportif. « Dans le cercle très restreint des commentateurs sportifs, il y a actuellement trop de concurrence. Pour se faire une place, il faut savoir être patient, connaître ses atouts et savoir les mettre en avant au bon moment », a-t-il conseillé. Cette persévérance est d’autant plus cruciale dans un paysage médiatique en constante évolution. 

Il a partagé son propre parcours, rappelant une époque où il produisait en moyenne entre 180 et 200 piges par an pour Canal+. Aujourd’hui, les médias préconisent généralement une approche plus modérée, tournant autour de 100 piges par an pour permettre l’émergence de nouveaux talents. 

Sortir de sa zone de confort : une clef de la réussite 

Une autre leçon essentielle que Benjamin Bernard a partagée est l’importance de sortir de sa zone de confort. « Les qualités principales d’un bon commentateur sont : une bonne élocution, la capacité de transmettre les émotions sans être acteur de l’évènement, la curiosité, la disponibilité, ainsi qu’un bon esprit d’équipe », souligne-t-il. Il encourage nos apprentis journalistes à progresser en se défiant eux-mêmes, notant qu’il n’était pas initialement adepte des plateaux. Cependant, en s’y investissant, il a fini par s’y habituer et est aujourd’hui à l’aise dans cet exercice. 

L’Équilibre délicat entre passion et vie familiale 

Couvrir des événements sportifs peut être exigeant sur le plan personnel. Benjamin Bernard souligne que l’emploi du temps décalé de ce métier peut impacter la vie familiale. Néanmoins, il rappelle que cette carrière est une passion et que la chance de faire ce métier vaut la peine des sacrifices. C’est une perspective essentielle pour ceux qui aspirent à entrer dans le monde du journalisme sportif. 

Les conseils de Benjamin Bernard offrent un aperçu perspicace sur les clés du succès dans le journalisme sportif. La patience, le dépassement de soi, et l’équilibre entre passion et vie personnelle sont des éléments essentiels pour tracer son chemin dans cette industrie compétitive. 

Les apprentis journalistes de l’ISFJ, particulièrement ceux ayant optés pour le module “journalisme de sportont sans doute tiré des enseignements précieux de l’expérience de cet éminent professionnel. 

7 secrets pour réussir un direct

Actualité publiée le 1 juillet 2024

 

Le direct, que ce soit en télévision, radio ou sur les réseaux sociaux, est un exercice qui peut sembler intimidant. Mais avec une bonne préparation et quelques astuces, il est tout à fait possible de s’en sortir brillamment. L’ISFJ vous livre ici les 7 clés pour réussir vos interventions en direct. 

  

  1. Se préparer méticuleusement

  

  • Fouiller, anticiper 

  

Avant de vous lancer, une recherche approfondie est indispensable. Connaissez votre sujet sur le bout des doigts, informez-vous sur les personnes que vous allez interviewer et tenez-vous au courant des dernières actualités. Préparez aussi des réponses aux questions qui pourraient vous être posées. 

  

  • Planifier et prévoir l’imprévu 

  

Créez un plan détaillé de votre intervention. Pensez aussi à un plan B pour les imprévus, qu’il s’agisse de pannes techniques ou d’interruptions inattendues. 

  

  1. Maîtriser son matériel

  

  • Devenir ami avec ses outils 

  

Familiarisez-vous avec votre équipement. Qu’il s’agisse d’une caméra, d’un micro ou d’un logiciel de streaming, connaître son matériel est essentiel pour éviter les mauvaises surprises en direct. 

  

  • Tester avant de se lancer 

  

Effectuez des tests avant de commencer : son, image, connexion internet, tout doit être passé en revue. Ces essais vous permettent d’identifier les problèmes potentiels et de les résoudre avant qu’ils ne deviennent gênants. 

  

  1. Gérer son stress

  

  • Respirer pour rester calme 

  

Le stress peut être un véritable piège en direct. Apprenez à le gérer grâce à des techniques de respiration. Prenez de grandes inspirations avant de commencer et entre chaque prise de parole. 

  

  • S’imaginer réussir 

  

Visualisez votre succès. Se voir en train de réussir son direct peut renforcer la confiance en soi et aider à réduire le stress. 

  

  1. Communiquer de façon claire et concise

  

  • Articuler et prononcer distinctement 

  

Travailler sur votre articulation et votre diction est primordial pour que votre message passe bien. Parlez lentement, clairement, et évitez les « euh » et autres hésitations. 

  

  • Structurer son propos 

  

Organisez vos idées de manière structurée. Commencez par les points essentiels puis développez avec des détails pertinents. Cela captera l’attention de votre public et facilitera la compréhension de votre message. 

  

  1. Interagir avec son audience

  

  • Engager le dialogue 

  

Si vous êtes en direct sur les réseaux sociaux, profitez-en pour interagir avec votre audience. Répondez aux commentaires et aux questions en temps réel, cela rendra votre intervention plus dynamique et engageante. 

  

  • Ajouter une touche d’humour et d’émotion 

  

N’hésitez pas à faire preuve d’humour ou à montrer de l’émotion pour humaniser votre discours. Mais attention, restez professionnel et ne vous éloignez pas du sujet principal. 

  

  1. Être adaptable et réactif

  

  • Savoir improviser 

  

Soyez prêt à ajuster votre discours si des imprévus surviennent. Que ce soit un changement de programme, une question à laquelle vous ne vous attendiez pas ou un souci technique, votre capacité à réagir rapidement est un atout. 

  

  • Intégrer les nouvelles informations 

  

Si de nouvelles informations tombent en cours de direct, intégrez-les rapidement dans votre discours. Cela montrera votre maîtrise du sujet et votre professionnalisme. 

  

  1. Se perfectionner continuellement

  

  • Analyser pour s’améliorer 

  

Après chaque direct, prenez le temps de revenir sur votre performance. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? Cette réflexion est essentielle pour progresser. 

  

  • Continuer à se former 

  

Ne négligez pas la formation continue. Que ce soit pour améliorer votre diction, apprendre à gérer votre stress ou vous perfectionner techniquement, continuer à apprendre est la clé pour rester au top. 

  

Réussir un direct, que ce soit à la télévision, à la radio ou sur les réseaux sociaux, est un véritable challenge pour tout journaliste. En appliquant ces 7 conseils, vous pouvez non seulement améliorer vos performances, mais aussi offrir à votre public des interventions à la fois professionnelles et captivantes. 

  

Pour ceux qui souhaitent se former dans ce domaine, l’ISFJ propose un cursus complet qui couvre tous les aspects du journalisme : presse écrite, radio, télévision, et web. Avec l’accent mis sur les nouveaux formats numériques, l’école prépare ses étudiants aux défis du journalisme moderne, comme les podcasts ou la production de contenus sur mobile. Avec de l’entraînement et de la persévérance, vous pourrez maîtriser l’art du direct et captiver votre audience à chaque intervention. 

PODCAST : quelles seront les tendances en 2024 ?

Actualité publiée le 22 janvier 2024

PODCAST : tendances 2024

Les podcasts ont parcouru un long chemin depuis leur création en 2004 par les ingénieurs américains Adam Curry et Dave Winer. Bien que le terme « podcast » ait été introduit par le journaliste britannique Ben Hammersley, Curry et Winer ont révolutionné l’industrie en développant un logiciel permettant de télécharger des émissions de radio sur des baladeurs MP3. En 2023, le Podcast Index révèle qu’il existe 4 096 419 créateurs de podcasts dans le monde, enregistrant une croissance de 30% par rapport à l’année précédente. Une tendance qui se poursuivra sans aucun doute en 2024 

 

À l’ère de la digitalisation, l’ISFJ, la Grande Ecole du Journalisme en Alternance joue un rôle important en formant les étudiants aux nouvelles tendances journalistiques, y compris les podcasts, la production de contenus sur mobile, et le journalisme orienté vers des solutions.  

En effet, le podcasting se profile comme une voie innovante, offrant des perspectives enrichissantes pour ceux qui souhaitent s’immerger dans le monde captivant du contenu audio. 

Le podcast : un puissant outil marketing 

Le podcast s’impose comme un vecteur majeur de croissance pour les entreprises, établissant un lien unique entre les auditeurs et les créateurs de contenu. Une étude de Hubspot souligne que les entreprises dotées d’un podcast connaissent une augmentation significative de leurs leads, soit une hausse de 20%. De plus, une recherche de Smart Insights révèle que les podcasts d’entreprises génèrent 15% de ventes supplémentaires, démontrant ainsi l’impact positif sur la conversion. 

Les 5 principales tendances du podcast en 2024  

Selon les prévisions de Statista, le nombre d’auditeurs de podcasts dans le monde atteindra 504,5 millions en 2024. Cette croissance s’accompagne de nouvelles tendances qui redéfinissent le paysage du podcasting. 

1. Podcast vidéo 

Le format vidéo s’est immiscé dans le monde du podcasting, une tendance paradoxale mais appréciée. De plus en plus de podcasteurs intègrent des éléments visuels lors de leurs enregistrements, permettant ainsi le recyclage du contenu sur des plateformes variées telles que Spotify, Deezer, YouTube, TikTok et Instagram. Cette popularité a incité Spotify à introduire une option vidéo en plus des formats audio. 

2. Podcasts immersifs 

Les podcasts immersifs gagnent en popularité en combinant des techniques sonores innovantes avec un contenu de valeur. Cette fusion d’ASMR et d’expériences captivantes attire de plus en plus d’auditeurs, offrant une expérience auditive unique et immersive. 

3. Podcast à la demande  

Après la télé à la demande, le podcast à la demande émerge comme une tendance majeure, permettant aux auditeurs de choisir quand et où ils souhaitent écouter leurs émissions préférées. 

4. Enregistrement en direct 

L’enregistrement de podcasts en direct devient plus populaire que jamais, offrant aux auditeurs une expérience interactive. Les podcasteurs peuvent choisir des lieux innovants pour enregistrer, créant ainsi un contenu attractif. Des plateformes dédiées, telles que Podbean, permettent déjà l’accès payant à l’enregistrement en direct. 

 

En cette année 2024, le podcasting émerge comme un phénomène en plein essor, promettant une croissance flamboyante tant du côté des auditeurs que des créateurs. Avec des coûts de production minimes et une accessibilité accrue grâce à des plateformes telles que Spotify for Podcasters et Ausha, la création de podcasts devient non seulement facile mais également abordable pour tous. 

L’évolution des algorithmes de Google, mettant en avant le contenu audio, confirme la pertinence croissante du podcasting dans les stratégies marketing. Cette nouvelle orientation souligne l’importance d’investir dans le podcast pour les entreprises cherchant à étendre leur portée et à engager leur public de manière significative. 

En somme, le podcast offre un terrain fertile pour explorer de nouvelles opportunités et stimuler la croissance des entreprises.  

L’ISFJ forme ses étudiants à ces nouvelles tendances témoignant de la nécessité d’adopter une approche éducative proactive pour répondre aux nouveaux modes de consommation de l’information et préparer les futurs acteurs du monde médiatique à naviguer avec succès dans ce paysage en constante évolution.  

Les podcasts made in ISFJ arrivent bientôt, restez bien connectés !  

Les 7 qualités indispensables d’un JRI (Journaliste Reporter d’Image)

Actualité publiée le 8 juillet 2024

Le métier de journaliste reporter d’image (JRI) est l’un des plus passionnants dans l’univers des médias. Imaginez un instant : votre mission consiste à capturer des images qui parlent, qui racontent des histoires à elles seules. Mais pour réussir dans cette aventure, il y a des qualités qu’il faut absolument posséder. Je vous propose de découvrir les sept compétences clés qui font d’un JRI un véritable pro. 

  

  1. La maîtrise technique de l’équipement

  

  • Connaissance des caméras et accessoires 

  

La caméra, c’est un peu l’extension du corps d’un JRI. Savoir utiliser chaque bouton, chaque réglage, et choisir le bon accessoire pour la situation donnée, c’est indispensable. Ce n’est pas juste une question de technique, c’est ce qui permet de transformer une simple scène en image saisissante. 

  

  • Compétences en montage vidéo 

  

Tourner, c’est une chose, mais donner vie aux images, c’en est une autre. Le montage vidéo, c’est l’art de transformer ces séquences en une histoire fluide et rythmée. Maîtriser des outils comme Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro, c’est comme savoir diriger un orchestre : chaque élément doit trouver sa place pour que la magie opère. 

  

  1. Le sens de l’esthétique

  

  • Composition de l’image 

  

Une belle image, ça ne se prend pas au hasard. Comprendre les règles de composition comme la règle des tiers ou l’équilibre des couleurs permet de créer des visuels qui captivent l’œil et retiennent l’attention. 

  

  • Sens de l’observation 

  

Le bon JRI, c’est celui qui sait repérer le détail que personne ne voit. Ces petites choses qui, capturées au bon moment, donnent du sens et de la profondeur à l’image. C’est un talent qui se développe avec l’expérience, mais aussi avec une grande curiosité du monde qui nous entoure. 

  

  1. La polyvalence

  

  • Adaptabilité 

  

Le reportage, c’est rarement une promenade de santé. La météo change, les situations évoluent à la dernière minute. Savoir s’adapter rapidement est une qualité essentielle pour ne jamais se laisser surprendre. 

  

  • Compétences multiples 

  

Un bon JRI, c’est un véritable couteau suisse. Il doit être capable de filmer, de monter, d’interviewer, parfois même de diffuser en direct. Jongler avec ces différentes tâches, c’est ce qui permet de rester efficace dans toutes les situations. 

  

  1. Le sens de la communication

  

  • Compétences interpersonnelles 

  

Le cœur du métier, c’est l’humain. Que ce soit avec ses collègues ou les personnes qu’il interviewe, un JRI doit savoir créer un lien de confiance. C’est ce qui permet de capturer des témoignages authentiques et des moments vrais. 

  

  • Clarté et concision 

  

Quand l’action est à son comble, il faut aller à l’essentiel. Poser des questions précises, obtenir rapidement les infos dont on a besoin, c’est une compétence précieuse qui fait gagner un temps précieux. 

  

  1. L’endurance physique et mentale

  

  • Résistance au stress 

  

Les deadlines serrées, les conditions parfois difficiles… Le stress fait partie du quotidien. Rester calme, concentré, même quand la pression monte, c’est ce qui permet de livrer des reportages de qualité, quoi qu’il arrive. 

  

  • Condition physique 

  

Le matériel est souvent lourd, et les journées sont longues. Avoir une bonne condition physique, c’est non seulement être capable de porter tout ce matériel, mais aussi de tenir le rythme sur le long terme. 

  

  1. La curiosité et la soif d’apprendre

  

  • Mise à jour des compétences 

  

Le monde du journalisme est en perpétuelle évolution. Les technologies changent, les méthodes aussi. Un bon JRI doit toujours être en quête de nouvelles connaissances, prêt à apprendre les dernières techniques pour rester au top. 

  

  • Ouverture d’esprit 

  

Curiosité et ouverture d’esprit vont de pair. Explorer de nouveaux sujets, découvrir différents points de vue, c’est ce qui permet de produire des reportages riches et équilibrés, qui touchent un large public. 

  

  1. L’éthique professionnelle

  

  • Intégrité 

  

Dans ce métier, l’éthique est primordiale. Rapporter les faits avec honnêteté, éviter les conflits d’intérêts, c’est ce qui forge la crédibilité d’un JRI et lui permet de conserver la confiance de son public. 

  

  • Responsabilité 

  

Un JRI doit être conscient de l’impact de ses reportages. Il doit traiter ses sujets avec respect, et faire preuve de sensibilité pour que ses images racontent une histoire juste et respectueuse. 

  

Pour devenir un JRI accompli, il ne suffit pas de maîtriser la technique. Il faut aussi posséder ces qualités humaines et éthiques qui font toute la différence. Si ce métier vous attire, une formation solide comme celle de l’ISFJ pourrait être la clé de votre réussite. L’ISFJ forme des journalistes multimédias de haut niveau, prêts à relever les défis du terrain. Grâce à une formation pratique et encadrée par des professionnels en activité, les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour exceller dans cette carrière exigeante. 

  

En cultivant ces sept qualités et en vous formant avec rigueur, vous serez prêt à capturer le monde tel qu’il est, à travers des images fortes et authentiques qui marquent les esprits.

Billet d’humeur, édito et chronique : particularités et conditions

Actualité publiée le 17 octobre 2023

Dans le vaste paysage du journalisme, trois formes d’expression se distinguent : les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques. À première vue, il peut sembler qu’ils partagent des similitudes, mais en réalité, chacun possède son propre objectif, style et contenu distincts.

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Billet d’humeur, édito, chronique : quelles différences ?

Les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques sont des formes de journalisme qui partagent certaines similitudes, mais ils diffèrent dans leur objectif, leur style et leur contenu. Voici les principales différences entre ces trois genres :

Billet d’humeur :

  • Nature : Un billet d’humeur est un texte court et subjectif, souvent rédigé dans un style léger, humoristique ou ironique. Il reflète généralement l’opinion personnelle de l’auteur sur un sujet donné.
  • Objectif : Le but principal d’un billet d’humeur est de divertir, de susciter des émotions, de faire réfléchir ou de commenter de manière personnelle et souvent humoristique un événement, une tendance ou un aspect de la vie quotidienne.
  • Style : Le style est souvent libre, personnel et humoristique, et l’auteur peut utiliser des anecdotes, des expressions idiosyncratiques et des réflexions personnelles.
  • Exemple : Une chronique humoristique sur les embouteillages quotidiens dans une grande ville.

Éditorial (édito) :

  • Nature : Un éditorial est un texte rédigé par la rédaction ou l’éditeur en chef d’un média, exprimant la position officielle de la publication sur une question particulière. Il est généralement signé au nom de la publication.
  • Objectif : Les éditoriaux sont conçus pour présenter et défendre les points de vue, les opinions et les prises de position de la publication sur des sujets d’importance politique, sociale ou culturelle. Ils visent à influencer l’opinion publique et à mobiliser les lecteurs.
  • Style : Le style est formel, argumentatif et basé sur des faits. Les éditoriaux sont généralement bien structurés et suivent des normes d’écriture rigoureuses.
  • Exemple : Un éditorial du New York Times exprimant le soutien du journal à un candidat politique spécifique aux élections présidentielles.

Chronique :

  • Nature : Une chronique est un article récurrent, généralement rédigé par un journaliste spécialisé dans un domaine particulier, comme la politique, le sport, la culture, la technologie, etc. Il peut avoir un ton personnel, mais il se base sur des faits et des analyses.
  • Objectif : Les chroniques offrent une analyse approfondie, une interprétation ou un commentaire sur des sujets spécifiques, souvent en utilisant l’expertise de l’auteur. Elles ne se limitent pas à l’opinion, mais sont ancrées dans la connaissance du sujet.
  • Style : Le style varie en fonction du sujet, mais il est généralement informatif, analytique et fondé sur des recherches ou des observations personnelles.
  • Exemple : Une chronique politique qui explore les implications des politiques gouvernementales sur l’économie nationale.

En résumé, les différences entre les billets d’humeur, les éditoriaux et les chroniques résident principalement dans leur nature, leur objectif, leur style et leur contenu. Alors que les billets d’humeur sont subjectifs et humoristiques, les éditoriaux expriment la position officielle d’une publication, et les chroniques offrent des analyses spécialisées sur des sujets variés.

Des styles subjectifs mais règlementés

D’un point de vue éthique, un journaliste qui écrit un édito, une chronique ou un billet d’humeur n’est généralement pas tenu aux mêmes normes d’objectivité stricte que lorsqu’il effectue un reportage d’information. Ce sont des formes de journalisme qui permettent aux journalistes de partager leurs opinions personnelles, leurs analyses subjectives et leurs commentaires sur des sujets. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de normes éthiques à respecter.

Les journalistes qui écrivent des éditoriaux, des chroniques ou des billets d’humeur sont toujours tenus de respecter certaines normes journalistiques fondamentales, même s’ils ont une plus grande liberté d’expression de leurs opinions.

Voici quelques-unes des règles éthiques importantes pour les journalistes dans ce contexte :

  • Transparence : Les journalistes doivent être transparents sur leur point de vue, leurs opinions et leur affiliation politique ou tout autre facteur qui pourrait influencer leur perception. Les lecteurs doivent être en mesure de distinguer entre les faits et les opinions.
  • Vérification des faits : Même dans les chroniques, les journalistes doivent s’efforcer de fournir des informations exactes et de ne pas propager de fausses informations. La vérification des faits reste une responsabilité importante.
  • Éviter les stéréotypes et les préjugés : Les journalistes ne doivent pas se livrer à la discrimination, aux préjugés ou à des généralisations injustes dans leurs écrits. Ils devraient traiter les sujets avec respect et équité.
  • Intégrité éditoriale : Les journalistes ne doivent pas être incités à écrire des chroniques ou des billets d’humeur uniquement pour plaire à un public spécifique ou pour des motifs commerciaux. L’intégrité éditoriale est essentielle.
  • Respecter les règles de la rédaction : Même dans les chroniques, les journalistes devraient respecter les règles de base de la grammaire, de la syntaxe et de l’éthique journalistique.

 

“Le rôle de l’intellectuel, comme du journaliste, est, en théorie, de raisonner froidement, hors de toute subjectivité, sur des sujets d’intérêt général. Ce n’est évidemment jamais possible. Chacun est déterminé par sa vie et par ses rencontres et toute tentative d’y échapper est vouée à l’échec. Et c’est très bien ainsi.”

“Échapper aux trois cercles de l’enfer” – Edito de Jacques Attali pour Les Echos

 

Bien que les éditos, les chroniques et les billets d’humeur puissent refléter l’opinion personnelle d’un journaliste, ils ne sont pas une licence pour la désinformation ou la diffamation. Les journalistes doivent toujours se montrer responsables et éthiques dans leur travail, même lorsqu’ils expriment leur propre point de vue.

La formation dispensée par lISFJ prépare les futurs professionnels des médias à être des acteurs responsables de l’information, capables de fournir un journalisme de qualité qui répond aux besoins du public, tout en respectant les normes éthiques qui sont au cœur de cette profession.

En cultivant une solide compréhension de l’éthique journalistique et en intégrant les dernières tendances médiatiques, l’ISFJ contribue à forger une nouvelle génération de journalistes prêts à relever les défis de l’information à l’ère numérique, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de leur métier.

11 choses à savoir sur l’ISFJ

Actualité publiée le 16 janvier 2024

10 choses à savoir sur l'ISFJ

L’ISFJ (Institut Supérieur de Formation au Journalisme) se positionne comme un acteur majeur de l’éducation journalistique en offrant un parcours complet qui combine formation théorique et expérience pratique. Avec deux cursus en alternance, le Bachelor et le Mastère, nous nous engageons à fournir à nos étudiants une préparation complète. 

 

1.Une formation complète: une approche pragmatique 

L’ISFJ adopte une approche pédagogique pratique avec des formations professionnalisantes permettant aux étudiants de plonger au cœur du monde professionnel tout en consolidant leurs acquis théoriques. Cette immersion donne aux apprenants une longueur d’avance et une compréhension approfondie des réalités du journalisme. 

 

2. Des spécialisations en mastère : un choix éclairé 

Après trois années d’apprentissage général avec une vue d’ensemble sur différents aspects du journalisme (journalisme de sport, culturel, de mode, politique, people, scientifique..), les étudiants ont l’opportunité de se spécialiser en Mastère.  

En première année de Mastère, ils peuvent choisir entre  

  • Journalisme de Sport 

  • Journalisme d’Informations Générales  

En deuxième année de Mastère, ceux ayant choisi la spécialité « Journalisme d’Informations Générales » doivent choisir entre : 

  • Journalisme Investigation ou Journalisme Culture/people/mode  

 

3. Un placement en entreprise facilité : un soutien actif 

L’ISFJ se démarque par sa Cellule Relations Entreprises, garantissant un taux de placement exceptionnel de 93% et offrant un accompagnement personnalisé pour une transition fluide vers le marché du travail. 

Les étudiants intègrent des rédactions en alternance pour une mise en pratique professionnelle, tandis que l’école établit des partenariats privilégiés avec des entreprises de presse et des médias digitaux. 

Des recrutements dédiés et des speed meetings sont organisés pour faciliter la rencontre entre étudiants et employeurs. Via un extranet, les étudiants accèdent aux offres de partenaires et le service Relations Entreprises les met en contact avec des entreprises ciblées. 

Des ateliers CV et Personal Branding sont également proposés pour renforcer la préparation des étudiants à intégrer le monde professionnel du journalisme. 

 

4. Intervenants professionnels en activité : une approche actuelle 

Les intervenants de l’ISFJ sont des professionnels en activité, offrant aux étudiants un enseignement concret basé sur des cas réels. Cette interaction directe avec le monde professionnel élargit les horizons des étudiants tout en favorisant le développement de leur réseau. 

 

5. Emplacement stratégique dans les grandes villes : une fenêtre sur l’actualité 

Les campus de l’ISFJ, stratégiquement implantés dans des métropoles telles que Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes et Reims, ouvrent aux étudiants des perspectives uniques au cœur d’environnements urbains propices aux opportunités journalistiques. 

 

6. Titres reconnus par l’État  

L’ISFJ délivre des titres reconnus par l’Etat RNCP de Niveau 6conférant aux diplômés une légitimité incontestable sur le marché de l’emploi, renforçant ainsi leur crédibilité auprès des employeurs. 

 

7. Un réseau puissant d’entreprises partenaires 

L’ISFJ, grâce à ses partenariats étroitement tissés avec des grandes entreprises, garantit des opportunités de placement substantielles. Les connexions directes avec les départements des ressources humaines facilitent des retours rapides, permettant aux étudiants de concevoir et de planifier judicieusement leur trajectoire professionnelle. 

De plus, en tant que membre de SKOLAE, l’ISFJ offre un avantage considérable en favorisant la collaboration entre les étudiants de différentes écoles. Avec plus de 20 000 étudiants au total à son actif il offre ainsi à chaque apprenant la possibilité d’étendre son réseau professionnel. Cette structure unique propose des avantages significatifs, notamment à travers des séminaires et des événements communs organisés au sein des 24 écoles qui composent cet ensemble, offrant ainsi un accès à un réseau professionnel considérablement élargi.  

L’ISFJ possède également un service ALUMNI solide avec : 

  • Un partage d’offres d’emploi : Il facilite le partage d’opportunités professionnelles, renforçant les liens entre anciens et étudiants. 

  • Des partages d’expériences : Il encourage les rencontres intergénérationnelles, favorisant les échanges d’expériences entre anciens et étudiants. 

  • Des coachings personnalisés : Il propose un service de coaching personnalisé, offrant un soutien individuel pour le développement professionnel des étudiants. 

  • Des rencontres intergénérationnelles : Il organise des rencontres intergénérationnelles, créant ainsi un réseau solide au sein de la communauté ISFJ. 

  • Des conférences, ateliers, tables rondes thématiques : Il organise divers événements tels que des conférences, ateliers et tables rondes thématiques pour favoriser l’apprentissage continu et le partage de connaissances. 

  • Des afterworks : Enfin, des événements comme les afterworks créent une atmosphère propice au networking et à la collaboration, renforçant ainsi le tissu social et professionnel au sein de notre communauté étudiante. 

 

8.Des partenariats pour le bien-être de nos étudiants 

L’ISFJ a établi des partenariats clés pour soutenir le bien-être global de ses étudiants : 

  • Caisse d’Épargne : Facilitation de l’accès à des prêts étudiants avantageux. 

  • Klaro : Plateforme innovante guidant les étudiants vers plus de 1500 aides financières. 

  • Medaviz : Leader en téléconsultation, offrant des consultations 24/7 pour un accès facile aux soins médicaux. 

  • ForestHill : Propose des abonnements Pacha Forme à tarif préférentiel, contribuant au bien-être physique. 

  • WeRoad : Partenariat avec le réseau GES offrant des expériences de voyage authentiques avec une réduction de 200 EUR. 

  • Studapart : Plateforme logement du Réseau GES, simplifiant la recherche de logement, de colocataires et proposant des solutions temporaires. 

  • KipUp : Application gratuite permettant aux étudiants de lire les grands journaux et magazines. 

Ces partenariats diversifiés enrichissent l’expérience étudiante en favorisant la santé, le bien-être financier et les opportunités de découverte. 

 

9. Équipements professionnels de pointe : une infrastructure de qualité 

L’ISFJ investit dans des équipements de pointe, offrant aux étudiants un accès à des caméras et appareils photo dernier cri, des salles informatiques équipées de la suite Adobe, un plateau TV modulable, un studio radio, et une salle PAD, garantissant une expérience pratique et immersive. 

Afin de mettre à disposition des étudiants le matériel technique nécessaire tout en les guidant dans une utilisation optimale, une équipe de magasin est disponible en continu sur tous les campus de l’ISFJ. 

 

10. Des médias ISFJ et une communauté étudiante proactive 

  • Radio ISFJ : Les campus parisiens et lillois sont animés respectivement par la Web Radio ISFJ ainsi que Radio Causy, une plateforme dynamique qui offre à nos étudiants l’opportunité de s’exprimer et de développer leur créativité. 

  • Gazette des étudiants : La Gazette des étudiants, entièrement conçue par et pour nos étudiants, est un magazine mensuel qui reflète la diversité des talents au sein de notre communauté, créant ainsi un espace d’expression unique. L’équipe de rédaction se compose de 12 journalistes passionnés qui se partagent 13 rubriques bien distinctes. Ces dernières s’articulent autour de l’actualité nationale et internationale mais aussi des actualités de notre école.  

 

11. Les Rencontres Professionnelles  

Ces conférences accueillent des journalistes influents, offrant à nos étudiants l’opportunité d’explorer le monde professionnel du journalisme et d’échanger avec des modèles de réussite, enrichissant ainsi leur parcours académique. A titre d’exemple, le campus parisien de l’ISFJ a eu le plaisir de recevoir : Christophe Sommet, directeur du pôle Thématique chez TF1, Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité, Jean-Baptiste Rivoire, Journaliste d’investigation et fondateur du média OFF INVESTIGATION, ou encore Grégoire Margotton, célèbre journaliste sportif au sein du Groupe TF1.  

  

En choisissant l’ISFJ, les étudiants s’inscrivent dans un parcours éducatif dynamique qui va au-delà des attentes conventionnelles, les préparant de manière exhaustive pour une carrière réussie dans le journalisme, un monde où la théorie se marie harmonieusement avec la pratique.  

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