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Retour sur la Rencontre Professionnelle avec Benjamin Bernard

Actualité publiée le 10 janvier 2024

Le monde du journalisme sportif est souvent perçu comme un terrain de jeu compétitif, où seules les voix les plus fortes et les plus passionnées peuvent réellement percer. Benjamin Bernard, journaliste et commentateur sportif émérite, a partagé son expérience et ses conseils lors de la Rencontre Professionnelle ISFJ du 13 novembre, offrant un aperçu précieux pour ceux aspirant à réussir dans cette industrie passionnante. 

Benjamin Bernard, reconnu pour ses contributions à beIN Sports ainsi que pour son expérience chez des médias prestigieux tels que Canal+, Orange, et L’Équipe 21, a consolidé sa place en tant que figure montante du paysage médiatique sportif français. Spécialiste du volley, de la NBA, de la NFL, et de la MLB, il a partagé des moments clés de son parcours et des conseils essentiels pour les aspirants journalistes sportifs. 

La patience, une vertu dans le monde du commentaire sportif 

Lors de la Rencontre ISFJ, Benjamin Bernard a souligné l’importance de la patience dans le monde du journalisme sportif. « Dans le cercle très restreint des commentateurs sportifs, il y a actuellement trop de concurrence. Pour se faire une place, il faut savoir être patient, connaître ses atouts et savoir les mettre en avant au bon moment », a-t-il conseillé. Cette persévérance est d’autant plus cruciale dans un paysage médiatique en constante évolution. 

Il a partagé son propre parcours, rappelant une époque où il produisait en moyenne entre 180 et 200 piges par an pour Canal+. Aujourd’hui, les médias préconisent généralement une approche plus modérée, tournant autour de 100 piges par an pour permettre l’émergence de nouveaux talents. 

Sortir de sa zone de confort : une clef de la réussite 

Une autre leçon essentielle que Benjamin Bernard a partagée est l’importance de sortir de sa zone de confort. « Les qualités principales d’un bon commentateur sont : une bonne élocution, la capacité de transmettre les émotions sans être acteur de l’évènement, la curiosité, la disponibilité, ainsi qu’un bon esprit d’équipe », souligne-t-il. Il encourage nos apprentis journalistes à progresser en se défiant eux-mêmes, notant qu’il n’était pas initialement adepte des plateaux. Cependant, en s’y investissant, il a fini par s’y habituer et est aujourd’hui à l’aise dans cet exercice. 

L’Équilibre délicat entre passion et vie familiale 

Couvrir des événements sportifs peut être exigeant sur le plan personnel. Benjamin Bernard souligne que l’emploi du temps décalé de ce métier peut impacter la vie familiale. Néanmoins, il rappelle que cette carrière est une passion et que la chance de faire ce métier vaut la peine des sacrifices. C’est une perspective essentielle pour ceux qui aspirent à entrer dans le monde du journalisme sportif. 

Les conseils de Benjamin Bernard offrent un aperçu perspicace sur les clés du succès dans le journalisme sportif. La patience, le dépassement de soi, et l’équilibre entre passion et vie personnelle sont des éléments essentiels pour tracer son chemin dans cette industrie compétitive. 

Les apprentis journalistes de l’ISFJ, particulièrement ceux ayant optés pour le module “journalisme de sportont sans doute tiré des enseignements précieux de l’expérience de cet éminent professionnel. 

7 secrets pour réussir un direct

Actualité publiée le 1 juillet 2024

 

Le direct, que ce soit en télévision, radio ou sur les réseaux sociaux, est un exercice qui peut sembler intimidant. Mais avec une bonne préparation et quelques astuces, il est tout à fait possible de s’en sortir brillamment. L’ISFJ vous livre ici les 7 clés pour réussir vos interventions en direct. 

  

  1. Se préparer méticuleusement

  

  • Fouiller, anticiper 

  

Avant de vous lancer, une recherche approfondie est indispensable. Connaissez votre sujet sur le bout des doigts, informez-vous sur les personnes que vous allez interviewer et tenez-vous au courant des dernières actualités. Préparez aussi des réponses aux questions qui pourraient vous être posées. 

  

  • Planifier et prévoir l’imprévu 

  

Créez un plan détaillé de votre intervention. Pensez aussi à un plan B pour les imprévus, qu’il s’agisse de pannes techniques ou d’interruptions inattendues. 

  

  1. Maîtriser son matériel

  

  • Devenir ami avec ses outils 

  

Familiarisez-vous avec votre équipement. Qu’il s’agisse d’une caméra, d’un micro ou d’un logiciel de streaming, connaître son matériel est essentiel pour éviter les mauvaises surprises en direct. 

  

  • Tester avant de se lancer 

  

Effectuez des tests avant de commencer : son, image, connexion internet, tout doit être passé en revue. Ces essais vous permettent d’identifier les problèmes potentiels et de les résoudre avant qu’ils ne deviennent gênants. 

  

  1. Gérer son stress

  

  • Respirer pour rester calme 

  

Le stress peut être un véritable piège en direct. Apprenez à le gérer grâce à des techniques de respiration. Prenez de grandes inspirations avant de commencer et entre chaque prise de parole. 

  

  • S’imaginer réussir 

  

Visualisez votre succès. Se voir en train de réussir son direct peut renforcer la confiance en soi et aider à réduire le stress. 

  

  1. Communiquer de façon claire et concise

  

  • Articuler et prononcer distinctement 

  

Travailler sur votre articulation et votre diction est primordial pour que votre message passe bien. Parlez lentement, clairement, et évitez les « euh » et autres hésitations. 

  

  • Structurer son propos 

  

Organisez vos idées de manière structurée. Commencez par les points essentiels puis développez avec des détails pertinents. Cela captera l’attention de votre public et facilitera la compréhension de votre message. 

  

  1. Interagir avec son audience

  

  • Engager le dialogue 

  

Si vous êtes en direct sur les réseaux sociaux, profitez-en pour interagir avec votre audience. Répondez aux commentaires et aux questions en temps réel, cela rendra votre intervention plus dynamique et engageante. 

  

  • Ajouter une touche d’humour et d’émotion 

  

N’hésitez pas à faire preuve d’humour ou à montrer de l’émotion pour humaniser votre discours. Mais attention, restez professionnel et ne vous éloignez pas du sujet principal. 

  

  1. Être adaptable et réactif

  

  • Savoir improviser 

  

Soyez prêt à ajuster votre discours si des imprévus surviennent. Que ce soit un changement de programme, une question à laquelle vous ne vous attendiez pas ou un souci technique, votre capacité à réagir rapidement est un atout. 

  

  • Intégrer les nouvelles informations 

  

Si de nouvelles informations tombent en cours de direct, intégrez-les rapidement dans votre discours. Cela montrera votre maîtrise du sujet et votre professionnalisme. 

  

  1. Se perfectionner continuellement

  

  • Analyser pour s’améliorer 

  

Après chaque direct, prenez le temps de revenir sur votre performance. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? Cette réflexion est essentielle pour progresser. 

  

  • Continuer à se former 

  

Ne négligez pas la formation continue. Que ce soit pour améliorer votre diction, apprendre à gérer votre stress ou vous perfectionner techniquement, continuer à apprendre est la clé pour rester au top. 

  

Réussir un direct, que ce soit à la télévision, à la radio ou sur les réseaux sociaux, est un véritable challenge pour tout journaliste. En appliquant ces 7 conseils, vous pouvez non seulement améliorer vos performances, mais aussi offrir à votre public des interventions à la fois professionnelles et captivantes. 

  

Pour ceux qui souhaitent se former dans ce domaine, l’ISFJ propose un cursus complet qui couvre tous les aspects du journalisme : presse écrite, radio, télévision, et web. Avec l’accent mis sur les nouveaux formats numériques, l’école prépare ses étudiants aux défis du journalisme moderne, comme les podcasts ou la production de contenus sur mobile. Avec de l’entraînement et de la persévérance, vous pourrez maîtriser l’art du direct et captiver votre audience à chaque intervention. 

PODCAST : quelles seront les tendances en 2024 ?

Actualité publiée le 22 janvier 2024

PODCAST : tendances 2024

Les podcasts ont parcouru un long chemin depuis leur création en 2004 par les ingénieurs américains Adam Curry et Dave Winer. Bien que le terme « podcast » ait été introduit par le journaliste britannique Ben Hammersley, Curry et Winer ont révolutionné l’industrie en développant un logiciel permettant de télécharger des émissions de radio sur des baladeurs MP3. En 2023, le Podcast Index révèle qu’il existe 4 096 419 créateurs de podcasts dans le monde, enregistrant une croissance de 30% par rapport à l’année précédente. Une tendance qui se poursuivra sans aucun doute en 2024 

 

À l’ère de la digitalisation, l’ISFJ, la Grande Ecole du Journalisme en Alternance joue un rôle important en formant les étudiants aux nouvelles tendances journalistiques, y compris les podcasts, la production de contenus sur mobile, et le journalisme orienté vers des solutions.  

En effet, le podcasting se profile comme une voie innovante, offrant des perspectives enrichissantes pour ceux qui souhaitent s’immerger dans le monde captivant du contenu audio. 

Le podcast : un puissant outil marketing 

Le podcast s’impose comme un vecteur majeur de croissance pour les entreprises, établissant un lien unique entre les auditeurs et les créateurs de contenu. Une étude de Hubspot souligne que les entreprises dotées d’un podcast connaissent une augmentation significative de leurs leads, soit une hausse de 20%. De plus, une recherche de Smart Insights révèle que les podcasts d’entreprises génèrent 15% de ventes supplémentaires, démontrant ainsi l’impact positif sur la conversion. 

Les 5 principales tendances du podcast en 2024  

Selon les prévisions de Statista, le nombre d’auditeurs de podcasts dans le monde atteindra 504,5 millions en 2024. Cette croissance s’accompagne de nouvelles tendances qui redéfinissent le paysage du podcasting. 

1. Podcast vidéo 

Le format vidéo s’est immiscé dans le monde du podcasting, une tendance paradoxale mais appréciée. De plus en plus de podcasteurs intègrent des éléments visuels lors de leurs enregistrements, permettant ainsi le recyclage du contenu sur des plateformes variées telles que Spotify, Deezer, YouTube, TikTok et Instagram. Cette popularité a incité Spotify à introduire une option vidéo en plus des formats audio. 

2. Podcasts immersifs 

Les podcasts immersifs gagnent en popularité en combinant des techniques sonores innovantes avec un contenu de valeur. Cette fusion d’ASMR et d’expériences captivantes attire de plus en plus d’auditeurs, offrant une expérience auditive unique et immersive. 

3. Podcast à la demande  

Après la télé à la demande, le podcast à la demande émerge comme une tendance majeure, permettant aux auditeurs de choisir quand et où ils souhaitent écouter leurs émissions préférées. 

4. Enregistrement en direct 

L’enregistrement de podcasts en direct devient plus populaire que jamais, offrant aux auditeurs une expérience interactive. Les podcasteurs peuvent choisir des lieux innovants pour enregistrer, créant ainsi un contenu attractif. Des plateformes dédiées, telles que Podbean, permettent déjà l’accès payant à l’enregistrement en direct. 

 

En cette année 2024, le podcasting émerge comme un phénomène en plein essor, promettant une croissance flamboyante tant du côté des auditeurs que des créateurs. Avec des coûts de production minimes et une accessibilité accrue grâce à des plateformes telles que Spotify for Podcasters et Ausha, la création de podcasts devient non seulement facile mais également abordable pour tous. 

L’évolution des algorithmes de Google, mettant en avant le contenu audio, confirme la pertinence croissante du podcasting dans les stratégies marketing. Cette nouvelle orientation souligne l’importance d’investir dans le podcast pour les entreprises cherchant à étendre leur portée et à engager leur public de manière significative. 

En somme, le podcast offre un terrain fertile pour explorer de nouvelles opportunités et stimuler la croissance des entreprises.  

L’ISFJ forme ses étudiants à ces nouvelles tendances témoignant de la nécessité d’adopter une approche éducative proactive pour répondre aux nouveaux modes de consommation de l’information et préparer les futurs acteurs du monde médiatique à naviguer avec succès dans ce paysage en constante évolution.  

Les podcasts made in ISFJ arrivent bientôt, restez bien connectés !  

Les 7 qualités indispensables d’un JRI (Journaliste Reporter d’Image)

Actualité publiée le 8 juillet 2024

Le métier de journaliste reporter d’image (JRI) est l’un des plus passionnants dans l’univers des médias. Imaginez un instant : votre mission consiste à capturer des images qui parlent, qui racontent des histoires à elles seules. Mais pour réussir dans cette aventure, il y a des qualités qu’il faut absolument posséder. Je vous propose de découvrir les sept compétences clés qui font d’un JRI un véritable pro. 

  

  1. La maîtrise technique de l’équipement

  

  • Connaissance des caméras et accessoires 

  

La caméra, c’est un peu l’extension du corps d’un JRI. Savoir utiliser chaque bouton, chaque réglage, et choisir le bon accessoire pour la situation donnée, c’est indispensable. Ce n’est pas juste une question de technique, c’est ce qui permet de transformer une simple scène en image saisissante. 

  

  • Compétences en montage vidéo 

  

Tourner, c’est une chose, mais donner vie aux images, c’en est une autre. Le montage vidéo, c’est l’art de transformer ces séquences en une histoire fluide et rythmée. Maîtriser des outils comme Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro, c’est comme savoir diriger un orchestre : chaque élément doit trouver sa place pour que la magie opère. 

  

  1. Le sens de l’esthétique

  

  • Composition de l’image 

  

Une belle image, ça ne se prend pas au hasard. Comprendre les règles de composition comme la règle des tiers ou l’équilibre des couleurs permet de créer des visuels qui captivent l’œil et retiennent l’attention. 

  

  • Sens de l’observation 

  

Le bon JRI, c’est celui qui sait repérer le détail que personne ne voit. Ces petites choses qui, capturées au bon moment, donnent du sens et de la profondeur à l’image. C’est un talent qui se développe avec l’expérience, mais aussi avec une grande curiosité du monde qui nous entoure. 

  

  1. La polyvalence

  

  • Adaptabilité 

  

Le reportage, c’est rarement une promenade de santé. La météo change, les situations évoluent à la dernière minute. Savoir s’adapter rapidement est une qualité essentielle pour ne jamais se laisser surprendre. 

  

  • Compétences multiples 

  

Un bon JRI, c’est un véritable couteau suisse. Il doit être capable de filmer, de monter, d’interviewer, parfois même de diffuser en direct. Jongler avec ces différentes tâches, c’est ce qui permet de rester efficace dans toutes les situations. 

  

  1. Le sens de la communication

  

  • Compétences interpersonnelles 

  

Le cœur du métier, c’est l’humain. Que ce soit avec ses collègues ou les personnes qu’il interviewe, un JRI doit savoir créer un lien de confiance. C’est ce qui permet de capturer des témoignages authentiques et des moments vrais. 

  

  • Clarté et concision 

  

Quand l’action est à son comble, il faut aller à l’essentiel. Poser des questions précises, obtenir rapidement les infos dont on a besoin, c’est une compétence précieuse qui fait gagner un temps précieux. 

  

  1. L’endurance physique et mentale

  

  • Résistance au stress 

  

Les deadlines serrées, les conditions parfois difficiles… Le stress fait partie du quotidien. Rester calme, concentré, même quand la pression monte, c’est ce qui permet de livrer des reportages de qualité, quoi qu’il arrive. 

  

  • Condition physique 

  

Le matériel est souvent lourd, et les journées sont longues. Avoir une bonne condition physique, c’est non seulement être capable de porter tout ce matériel, mais aussi de tenir le rythme sur le long terme. 

  

  1. La curiosité et la soif d’apprendre

  

  • Mise à jour des compétences 

  

Le monde du journalisme est en perpétuelle évolution. Les technologies changent, les méthodes aussi. Un bon JRI doit toujours être en quête de nouvelles connaissances, prêt à apprendre les dernières techniques pour rester au top. 

  

  • Ouverture d’esprit 

  

Curiosité et ouverture d’esprit vont de pair. Explorer de nouveaux sujets, découvrir différents points de vue, c’est ce qui permet de produire des reportages riches et équilibrés, qui touchent un large public. 

  

  1. L’éthique professionnelle

  

  • Intégrité 

  

Dans ce métier, l’éthique est primordiale. Rapporter les faits avec honnêteté, éviter les conflits d’intérêts, c’est ce qui forge la crédibilité d’un JRI et lui permet de conserver la confiance de son public. 

  

  • Responsabilité 

  

Un JRI doit être conscient de l’impact de ses reportages. Il doit traiter ses sujets avec respect, et faire preuve de sensibilité pour que ses images racontent une histoire juste et respectueuse. 

  

Pour devenir un JRI accompli, il ne suffit pas de maîtriser la technique. Il faut aussi posséder ces qualités humaines et éthiques qui font toute la différence. Si ce métier vous attire, une formation solide comme celle de l’ISFJ pourrait être la clé de votre réussite. L’ISFJ forme des journalistes multimédias de haut niveau, prêts à relever les défis du terrain. Grâce à une formation pratique et encadrée par des professionnels en activité, les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour exceller dans cette carrière exigeante. 

  

En cultivant ces sept qualités et en vous formant avec rigueur, vous serez prêt à capturer le monde tel qu’il est, à travers des images fortes et authentiques qui marquent les esprits.

Billet d’humeur, édito et chronique : particularités et conditions

Actualité publiée le 17 octobre 2023

Dans le vaste paysage du journalisme, trois formes d’expression se distinguent : les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques. À première vue, il peut sembler qu’ils partagent des similitudes, mais en réalité, chacun possède son propre objectif, style et contenu distincts.

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Billet d’humeur, édito, chronique : quelles différences ?

Les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques sont des formes de journalisme qui partagent certaines similitudes, mais ils diffèrent dans leur objectif, leur style et leur contenu. Voici les principales différences entre ces trois genres :

Billet d’humeur :

  • Nature : Un billet d’humeur est un texte court et subjectif, souvent rédigé dans un style léger, humoristique ou ironique. Il reflète généralement l’opinion personnelle de l’auteur sur un sujet donné.
  • Objectif : Le but principal d’un billet d’humeur est de divertir, de susciter des émotions, de faire réfléchir ou de commenter de manière personnelle et souvent humoristique un événement, une tendance ou un aspect de la vie quotidienne.
  • Style : Le style est souvent libre, personnel et humoristique, et l’auteur peut utiliser des anecdotes, des expressions idiosyncratiques et des réflexions personnelles.
  • Exemple : Une chronique humoristique sur les embouteillages quotidiens dans une grande ville.

Éditorial (édito) :

  • Nature : Un éditorial est un texte rédigé par la rédaction ou l’éditeur en chef d’un média, exprimant la position officielle de la publication sur une question particulière. Il est généralement signé au nom de la publication.
  • Objectif : Les éditoriaux sont conçus pour présenter et défendre les points de vue, les opinions et les prises de position de la publication sur des sujets d’importance politique, sociale ou culturelle. Ils visent à influencer l’opinion publique et à mobiliser les lecteurs.
  • Style : Le style est formel, argumentatif et basé sur des faits. Les éditoriaux sont généralement bien structurés et suivent des normes d’écriture rigoureuses.
  • Exemple : Un éditorial du New York Times exprimant le soutien du journal à un candidat politique spécifique aux élections présidentielles.

Chronique :

  • Nature : Une chronique est un article récurrent, généralement rédigé par un journaliste spécialisé dans un domaine particulier, comme la politique, le sport, la culture, la technologie, etc. Il peut avoir un ton personnel, mais il se base sur des faits et des analyses.
  • Objectif : Les chroniques offrent une analyse approfondie, une interprétation ou un commentaire sur des sujets spécifiques, souvent en utilisant l’expertise de l’auteur. Elles ne se limitent pas à l’opinion, mais sont ancrées dans la connaissance du sujet.
  • Style : Le style varie en fonction du sujet, mais il est généralement informatif, analytique et fondé sur des recherches ou des observations personnelles.
  • Exemple : Une chronique politique qui explore les implications des politiques gouvernementales sur l’économie nationale.

En résumé, les différences entre les billets d’humeur, les éditoriaux et les chroniques résident principalement dans leur nature, leur objectif, leur style et leur contenu. Alors que les billets d’humeur sont subjectifs et humoristiques, les éditoriaux expriment la position officielle d’une publication, et les chroniques offrent des analyses spécialisées sur des sujets variés.

Des styles subjectifs mais règlementés

D’un point de vue éthique, un journaliste qui écrit un édito, une chronique ou un billet d’humeur n’est généralement pas tenu aux mêmes normes d’objectivité stricte que lorsqu’il effectue un reportage d’information. Ce sont des formes de journalisme qui permettent aux journalistes de partager leurs opinions personnelles, leurs analyses subjectives et leurs commentaires sur des sujets. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de normes éthiques à respecter.

Les journalistes qui écrivent des éditoriaux, des chroniques ou des billets d’humeur sont toujours tenus de respecter certaines normes journalistiques fondamentales, même s’ils ont une plus grande liberté d’expression de leurs opinions.

Voici quelques-unes des règles éthiques importantes pour les journalistes dans ce contexte :

  • Transparence : Les journalistes doivent être transparents sur leur point de vue, leurs opinions et leur affiliation politique ou tout autre facteur qui pourrait influencer leur perception. Les lecteurs doivent être en mesure de distinguer entre les faits et les opinions.
  • Vérification des faits : Même dans les chroniques, les journalistes doivent s’efforcer de fournir des informations exactes et de ne pas propager de fausses informations. La vérification des faits reste une responsabilité importante.
  • Éviter les stéréotypes et les préjugés : Les journalistes ne doivent pas se livrer à la discrimination, aux préjugés ou à des généralisations injustes dans leurs écrits. Ils devraient traiter les sujets avec respect et équité.
  • Intégrité éditoriale : Les journalistes ne doivent pas être incités à écrire des chroniques ou des billets d’humeur uniquement pour plaire à un public spécifique ou pour des motifs commerciaux. L’intégrité éditoriale est essentielle.
  • Respecter les règles de la rédaction : Même dans les chroniques, les journalistes devraient respecter les règles de base de la grammaire, de la syntaxe et de l’éthique journalistique.

 

“Le rôle de l’intellectuel, comme du journaliste, est, en théorie, de raisonner froidement, hors de toute subjectivité, sur des sujets d’intérêt général. Ce n’est évidemment jamais possible. Chacun est déterminé par sa vie et par ses rencontres et toute tentative d’y échapper est vouée à l’échec. Et c’est très bien ainsi.”

“Échapper aux trois cercles de l’enfer” – Edito de Jacques Attali pour Les Echos

 

Bien que les éditos, les chroniques et les billets d’humeur puissent refléter l’opinion personnelle d’un journaliste, ils ne sont pas une licence pour la désinformation ou la diffamation. Les journalistes doivent toujours se montrer responsables et éthiques dans leur travail, même lorsqu’ils expriment leur propre point de vue.

La formation dispensée par lISFJ prépare les futurs professionnels des médias à être des acteurs responsables de l’information, capables de fournir un journalisme de qualité qui répond aux besoins du public, tout en respectant les normes éthiques qui sont au cœur de cette profession.

En cultivant une solide compréhension de l’éthique journalistique et en intégrant les dernières tendances médiatiques, l’ISFJ contribue à forger une nouvelle génération de journalistes prêts à relever les défis de l’information à l’ère numérique, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de leur métier.

11 choses à savoir sur l’ISFJ

Actualité publiée le 16 janvier 2024

10 choses à savoir sur l'ISFJ

L’ISFJ (Institut Supérieur de Formation au Journalisme) se positionne comme un acteur majeur de l’éducation journalistique en offrant un parcours complet qui combine formation théorique et expérience pratique. Avec deux cursus en alternance, le Bachelor et le Mastère, nous nous engageons à fournir à nos étudiants une préparation complète. 

 

1.Une formation complète: une approche pragmatique 

L’ISFJ adopte une approche pédagogique pratique avec des formations professionnalisantes permettant aux étudiants de plonger au cœur du monde professionnel tout en consolidant leurs acquis théoriques. Cette immersion donne aux apprenants une longueur d’avance et une compréhension approfondie des réalités du journalisme. 

 

2. Des spécialisations en mastère : un choix éclairé 

Après trois années d’apprentissage général avec une vue d’ensemble sur différents aspects du journalisme (journalisme de sport, culturel, de mode, politique, people, scientifique..), les étudiants ont l’opportunité de se spécialiser en Mastère.  

En première année de Mastère, ils peuvent choisir entre  

  • Journalisme de Sport 

  • Journalisme d’Informations Générales  

En deuxième année de Mastère, ceux ayant choisi la spécialité « Journalisme d’Informations Générales » doivent choisir entre : 

  • Journalisme Investigation ou Journalisme Culture/people/mode  

 

3. Un placement en entreprise facilité : un soutien actif 

L’ISFJ se démarque par sa Cellule Relations Entreprises, garantissant un taux de placement exceptionnel de 93% et offrant un accompagnement personnalisé pour une transition fluide vers le marché du travail. 

Les étudiants intègrent des rédactions en alternance pour une mise en pratique professionnelle, tandis que l’école établit des partenariats privilégiés avec des entreprises de presse et des médias digitaux. 

Des recrutements dédiés et des speed meetings sont organisés pour faciliter la rencontre entre étudiants et employeurs. Via un extranet, les étudiants accèdent aux offres de partenaires et le service Relations Entreprises les met en contact avec des entreprises ciblées. 

Des ateliers CV et Personal Branding sont également proposés pour renforcer la préparation des étudiants à intégrer le monde professionnel du journalisme. 

 

4. Intervenants professionnels en activité : une approche actuelle 

Les intervenants de l’ISFJ sont des professionnels en activité, offrant aux étudiants un enseignement concret basé sur des cas réels. Cette interaction directe avec le monde professionnel élargit les horizons des étudiants tout en favorisant le développement de leur réseau. 

 

5. Emplacement stratégique dans les grandes villes : une fenêtre sur l’actualité 

Les campus de l’ISFJ, stratégiquement implantés dans des métropoles telles que Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes et Reims, ouvrent aux étudiants des perspectives uniques au cœur d’environnements urbains propices aux opportunités journalistiques. 

 

6. Titres reconnus par l’État  

L’ISFJ délivre des titres reconnus par l’Etat RNCP de Niveau 6conférant aux diplômés une légitimité incontestable sur le marché de l’emploi, renforçant ainsi leur crédibilité auprès des employeurs. 

 

7. Un réseau puissant d’entreprises partenaires 

L’ISFJ, grâce à ses partenariats étroitement tissés avec des grandes entreprises, garantit des opportunités de placement substantielles. Les connexions directes avec les départements des ressources humaines facilitent des retours rapides, permettant aux étudiants de concevoir et de planifier judicieusement leur trajectoire professionnelle. 

De plus, en tant que membre de SKOLAE, l’ISFJ offre un avantage considérable en favorisant la collaboration entre les étudiants de différentes écoles. Avec plus de 20 000 étudiants au total à son actif il offre ainsi à chaque apprenant la possibilité d’étendre son réseau professionnel. Cette structure unique propose des avantages significatifs, notamment à travers des séminaires et des événements communs organisés au sein des 24 écoles qui composent cet ensemble, offrant ainsi un accès à un réseau professionnel considérablement élargi.  

L’ISFJ possède également un service ALUMNI solide avec : 

  • Un partage d’offres d’emploi : Il facilite le partage d’opportunités professionnelles, renforçant les liens entre anciens et étudiants. 

  • Des partages d’expériences : Il encourage les rencontres intergénérationnelles, favorisant les échanges d’expériences entre anciens et étudiants. 

  • Des coachings personnalisés : Il propose un service de coaching personnalisé, offrant un soutien individuel pour le développement professionnel des étudiants. 

  • Des rencontres intergénérationnelles : Il organise des rencontres intergénérationnelles, créant ainsi un réseau solide au sein de la communauté ISFJ. 

  • Des conférences, ateliers, tables rondes thématiques : Il organise divers événements tels que des conférences, ateliers et tables rondes thématiques pour favoriser l’apprentissage continu et le partage de connaissances. 

  • Des afterworks : Enfin, des événements comme les afterworks créent une atmosphère propice au networking et à la collaboration, renforçant ainsi le tissu social et professionnel au sein de notre communauté étudiante. 

 

8.Des partenariats pour le bien-être de nos étudiants 

L’ISFJ a établi des partenariats clés pour soutenir le bien-être global de ses étudiants : 

  • Caisse d’Épargne : Facilitation de l’accès à des prêts étudiants avantageux. 

  • Klaro : Plateforme innovante guidant les étudiants vers plus de 1500 aides financières. 

  • Medaviz : Leader en téléconsultation, offrant des consultations 24/7 pour un accès facile aux soins médicaux. 

  • ForestHill : Propose des abonnements Pacha Forme à tarif préférentiel, contribuant au bien-être physique. 

  • WeRoad : Partenariat avec le réseau GES offrant des expériences de voyage authentiques avec une réduction de 200 EUR. 

  • Studapart : Plateforme logement du Réseau GES, simplifiant la recherche de logement, de colocataires et proposant des solutions temporaires. 

  • KipUp : Application gratuite permettant aux étudiants de lire les grands journaux et magazines. 

Ces partenariats diversifiés enrichissent l’expérience étudiante en favorisant la santé, le bien-être financier et les opportunités de découverte. 

 

9. Équipements professionnels de pointe : une infrastructure de qualité 

L’ISFJ investit dans des équipements de pointe, offrant aux étudiants un accès à des caméras et appareils photo dernier cri, des salles informatiques équipées de la suite Adobe, un plateau TV modulable, un studio radio, et une salle PAD, garantissant une expérience pratique et immersive. 

Afin de mettre à disposition des étudiants le matériel technique nécessaire tout en les guidant dans une utilisation optimale, une équipe de magasin est disponible en continu sur tous les campus de l’ISFJ. 

 

10. Des médias ISFJ et une communauté étudiante proactive 

  • Radio ISFJ : Les campus parisiens et lillois sont animés respectivement par la Web Radio ISFJ ainsi que Radio Causy, une plateforme dynamique qui offre à nos étudiants l’opportunité de s’exprimer et de développer leur créativité. 

  • Gazette des étudiants : La Gazette des étudiants, entièrement conçue par et pour nos étudiants, est un magazine mensuel qui reflète la diversité des talents au sein de notre communauté, créant ainsi un espace d’expression unique. L’équipe de rédaction se compose de 12 journalistes passionnés qui se partagent 13 rubriques bien distinctes. Ces dernières s’articulent autour de l’actualité nationale et internationale mais aussi des actualités de notre école.  

 

11. Les Rencontres Professionnelles  

Ces conférences accueillent des journalistes influents, offrant à nos étudiants l’opportunité d’explorer le monde professionnel du journalisme et d’échanger avec des modèles de réussite, enrichissant ainsi leur parcours académique. A titre d’exemple, le campus parisien de l’ISFJ a eu le plaisir de recevoir : Christophe Sommet, directeur du pôle Thématique chez TF1, Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité, Jean-Baptiste Rivoire, Journaliste d’investigation et fondateur du média OFF INVESTIGATION, ou encore Grégoire Margotton, célèbre journaliste sportif au sein du Groupe TF1.  

  

En choisissant l’ISFJ, les étudiants s’inscrivent dans un parcours éducatif dynamique qui va au-delà des attentes conventionnelles, les préparant de manière exhaustive pour une carrière réussie dans le journalisme, un monde où la théorie se marie harmonieusement avec la pratique.  

Réussir sa première expérience professionnelle en journalisme

Actualité publiée le 30 août 2024

Vous voilà lancé dans une formation en journalisme, un parcours exigeant mais passionnant. L’ISFJ a mis en place un système ingénieux pour vous préparer au mieux : un stage dès la première année, suivi d’une alternance de la 2ème à la 5ème année. Ce programme n’est pas qu’un simple passage obligé ; il est une réelle opportunité pour vous forger une expérience solide et prendre un bon départ dans le monde du journalisme. Mais comment en tirer le meilleur parti ? Voici quelques conseils, basés sur l’expérience de ceux qui ont déjà emprunté ce chemin. 

  

Première expérience professionnelle : comment tirer le meilleur parti de votre stage  

  

1.Le stage : une première immersion cruciale 

  

Le stage en première année est plus qu’une simple découverte. Ce moment est l’occasion idéale pour tester vos connaissances théoriques sur le terrain. L’idée est de plonger dans l’univers de la rédaction, d’en comprendre le fonctionnement, de saisir les rouages du métier, et surtout, de commencer à se forger une image de ce que signifie être journaliste au quotidien. 

  

2.Proactivité : montrez que vous êtes là pour apprendre 

  

Ne restez pas en retrait en attendant que les tâches vous soient attribuées. Dès le début, démontrez votre motivation. Faites preuve d’initiative en vous proposant pour des missions, en partageant vos idées, et surtout, n’hésitez pas à demander davantage de responsabilités. Une attitude proactive peut véritablement vous distinguer. N’oubliez pas : un stage ne se limite pas à faire du café ! 

  

3.Poser des questions : apprendre, c’est oser interroger 

  

Vous êtes là pour apprendre, alors n’hésitez pas à poser des questions, même les plus simples. Les professionnels autour de vous s’attendent à ce que vous soyez curieux. Demandez des retours sur votre travail, car c’est ainsi que vous progresserez. Les critiques constructives sont une véritable richesse pour s’améliorer rapidement. 

  

4.Gardez une trace de vos réalisations 

  

Tenez un journal de bord où vous consignez vos activités quotidiennes, les compétences que vous développez, et ce que vous apprenez chaque jour. Cela vous sera non seulement utile pour faire le bilan à la fin de votre stage, mais également précieux lors de futurs entretiens, que ce soit pour une alternance ou un premier emploi. 

  

5.Se construire un réseau dès maintenant 

  

Le journalisme est une profession où le réseau joue un rôle crucial. Profitez de ce stage pour commencer à construire le vôtre. Engagez des discussions avec vos collègues, échangez avec d’autres stagiaires, et surtout, maintenez le contact après votre départ. Ces relations pourraient s’avérer précieuses et vous ouvrir des portes à l’avenir. 

  

Développer une carrière dans le journalisme : quelques clés pour réussir 

  

Après votre première année de stage, vous entamez une étape décisive de votre parcours : l’alternance. C’est un moment clé où tout se joue, ou presque. Au cours de ces années d’alternance, vous poursuivrez votre formation tout en posant les fondations de votre future carrière dans un domaine à la fois exigeant et passionnant. 

  

1.Bien choisir son domaine de spécialisation 

  

Le journalisme, c’est vaste. Que vous soyez attiré par la presse écrite, la télévision, la radio ou encore les médias numériques, il est important de trouver ce qui vous passionne le plus. Durant votre alternance, essayez de vous spécialiser dans un domaine précis, que ce soit le sport, la politique, la culture, ou le journalisme d’investigation. Avoir une spécialisation vous rendra plus visible et vous permettra de développer une expertise reconnue. 

  

2.Devenir un pro des outils numériques 

  

Aujourd’hui, le journalisme ne se fait plus seulement avec un stylo et un carnet. Il est crucial de maîtriser les outils numériques, que ce soit pour le montage vidéo, la gestion de contenu, ou encore l’analyse de données. Plus vous serez à l’aise avec ces technologies, plus vous serez en mesure de répondre aux attentes des rédactions modernes. 

  

3.Constituer un portfolio de qualité 

  

Chaque projet sur lequel vous travaillez durant votre alternance est une pierre qui contribue à l’édification de votre carrière. Conservez tout : articles, reportages, vidéos, podcasts… Tout ce que vous créez mérite de figurer dans votre portfolio. Un portfolio bien structuré sera votre meilleur atout lorsque vous postulerez pour des postes après vos études. 

  

4.Entretenez et développez votre réseau professionnel 

  

Le réseau, encore et toujours. Pendant votre alternance, continuez à élargir et entretenir votre réseau. Participez à des conférences, des rencontres professionnelles, et restez actif sur des plateformes comme LinkedIn. Ce réseau sera d’une aide précieuse lorsque vous commencerez à chercher votre premier poste. 

  

5.Persévérance et flexibilité : vos meilleurs alliés 

  

Le réseau, toujours aussi essentiel. Pendant votre alternance, continuez à élargir et à entretenir vos contacts. Assistez à des conférences, participez à des rencontres professionnelles, et restez actif sur des plateformes comme LinkedIn. Ce réseau vous sera d’une aide précieuse lorsque vous commencerez à rechercher votre premier emploi. 

  

6.Restez toujours informé des évolutions du métier 

  

Le monde du journalisme évolue constamment, que ce soit dans les formats, les technologies, ou les attentes du public. Ne vous reposez pas sur vos lauriers : lisez, formez-vous, et soyez toujours à l’affût des nouveautés. Cette veille constante vous permettra de rester compétitif et pertinent tout au long de votre carrière. 

  

  

Votre parcours en journalisme, de la première année de stage à la fin de votre alternance, est une opportunité unique de vous construire une solide expérience professionnelle. En étant proactif, curieux, et persévérant, vous pouvez transformer ces années en un véritable tremplin pour votre future carrière. Le journalisme est un métier exigeant, mais si vous mettez en pratique ces conseils, vous augmenterez vos chances de réussir et de vous épanouir dans ce domaine passionnant. 

Journalisme : les 6 principes éthiques à connaître

Actualité publiée le 23 octobre 2023

Le journalisme est une profession qui repose sur un ensemble de règles et de principes éthiques. Que vous soyez un journaliste en herbe ou un professionnel chevronné, il est essentiel de connaître les règles fondamentales qui guident cette profession. L’ISFJ, la Grande Ecole de Journalisme en Alternance, vous présente 6 règles : 

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1. La règle de l’exactitude et de la véracité 

Un des premiers devoirs d’un journaliste est de toujours vérifier ses informations. 

Avant de publier un article, de prendre la parole à la télévision ou à la radio particulièrement dans le cas d’une chronique ou d’un billet d’humeur comprenant par définition une sorte de prise de position qu’elle soit implicite ou explicite, aucune exception à la règle n’est admise : toute information nécessite vérification.  

Selon la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes) adoptée le 12 juin 2019 en complément au Code de principes de la FIJ sur la conduite des journalistes (1954), dit « Déclaration de Bordeaux » 

Le/la journaliste ne rapportera que des faits dont il/elle connaît l’origine, ne supprimera pas d’informations essentielles et ne falsifiera pas de documents. Il/elle sera prudent dans l’utilisation des propos et documents publiés sur les médias sociaux. 

 

2. La règle de l’objectivité 

De manière générale, les journalistes doivent faire preuve d’objectivité dans leur travail. 

Ils doivent présenter les faits de manière impartiale, sans prise de parti politique, idéologique ou personnelle. Même s’il est naturel et humain de vouloir instinctivement traiter un sujet en fonction de notre opinion personnelle, un journaliste se doit d’être extrêmement vigilant sur ce point : les opinions personnelles ne doivent pas influencer le contenu journalistique. 

Cette règle comprend tout de même une exception : d’un point de vue éthique, un journaliste qui écrit un édito, une chronique ou un billet d’humeur n’est généralement pas tenu aux mêmes normes d’objectivité stricte que lorsqu’il effectue un reportage d’information.  

Sur ce point, la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ stipule que “le/la journaliste défendra, en tout temps, les principes de liberté dans la collecte et la publication honnêtes des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique, tous deux équitables. Il/elle veillera à distinguer clairement l’information du commentaire et de la critique. 

Les commentaires et les analyses doivent être étiquetés en tant que tels, permettant au public de différencier les faits des interprétations personnelles. 

 

3. La règle de l’indépendance éditoriale 

L’indépendance éditoriale est importante pour préserver l’intégrité journalistique. 

Les journalistes ne doivent pas être soumis à des influences externes, qu’elles soient politiques, économiques ou corporatives. Ils doivent être libres de rapporter la vérité sans crainte ni faveur. 

Le 3 octobre 2023, le Parlement européen a adopté une position majeure en réponse à la Conférence sur l’avenir de l’Europe :les eurodéputés ont ainsi, par 448 voix en faveur, 102 contre et 75 abstentions, affirmé leur volonté d‘interdire toute forme d’ingérence dans les décisions éditoriales des organes de presse, de protéger les journalistes contre les pressions extérieures, et de garantir la transparence des médias.  

Cette conférence qui a donné naissance à 49 propositions issues d’une consultation citoyenne. Parmi ces propositions, certaines étaient spécifiquement axées sur les médias, les fausses nouvelles, la désinformation, la vérification des faits et la cybersécurité.  

 

4. La règle de la confidentialité des sources 

La confidentialité des sources est un élément essentiel de la profession journalistique visant à favoriser la liberté de la presse et le droit du public à être informé. Les journalistes doivent s’efforcer de préserver l’anonymat des informateurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles. 

La protection des sources est un principe fondamental figurant sur la Charte d’éthique mondiale des journalistes : Le/la journaliste gardera le secret professionnel concernant la source des informations obtenues confidentiellement. 

 

5. La règle de l’intégrité éthique 

Les journalistes doivent agir avec intégrité et respecter un code de conduite éthique. Cela signifie éviter les conflits d’intérêts, ne pas accepter de pots-de-vin et respecter les principes de la déontologie journalistique. 

Contrairement à d’autres règles citées dans cet article, dans ce cas précis, aucune exception n’est admise et toute dérogation peut entrainer de graves conséquences comme des sanctions pénales ou le licenciement voire même le bannissement de l’ensemble de la profession.   

En particulier, le fait d’accepter un pot-de-vin en tant que journaliste est hautement répréhensible sur les plans éthique et juridique.  

Là aussi, la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ est précise que le/la journaliste n’usera pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée, et s’interdira de recevoir un quelconque avantage en raison de la diffusion ou de la non-diffusion d’une information. Il/elle évitera – ou mettra fin à – toute situation pouvant le conduire à un conflit d’intérêts dans l’exercice de son métier. Il/elle évitera toute confusion entre son activité et celle de publicitaire ou de propagandiste. Il/elle s’interdira toute forme de délit d’initié et de manipulation des marchés.” 

 

6. La règle de la responsabilité sociale 

Les journalistes ont une responsabilité sociale pour informer le public de manière équilibrée, transparente et honnête. Ils doivent servir l’intérêt public et promouvoir la liberté d’expression. 

En tant qu’intermédiaires entre les institutions et le public, ils sont tenus de servir l’intérêt public. 

L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits Humains souligne le droit de chaque individu à accéder aux informations et aux idées. 

D’après la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ, “le/la journaliste veillera à ce que la diffusion d’une information ou d’une opinion ne contribue pas à nourrir la haine ou les préjugés et fera son possible pour éviter de faciliter la propagation de discriminations fondées sur l’origine géographique, raciale, sociale ou ethnique, le genre, les mœurs sexuelles, la langue, le handicap, la religion et les opinions politiques.” 

 

Les journalistes jouent un rôle important en tant qu’acteurs clés de la transmission de l’information, et ces principes éthiques sont fondamentaux pour accomplir leur mission. En les respectant, les journalistes contribuent à l’éducation, à l’information et à la préservation des valeurs démocratiques. 

Pour ceux qui envisagent de devenir des journalistes compétents et responsables, l’Institut Supérieur de Formation en Journalisme (ISFJ) offre une précieuse opportunité de se former auprès de journalistes chevronnés en activité. Ces mentors partagent non seulement leur expérience, mais aussi leur enthousiasme pour le journalisme, offrant aux étudiants une perspective authentique sur ce métier exigeant. 

 

Les 10 compétences essentielles à acquérir en école de journalisme

Actualité publiée le 1 février 2024

10 compétences essentielles d'un journaliste

Le monde du journalisme est en constante évolution, et les professionnels de demain doivent posséder un ensemble de compétences variées pour exceller dans ce domaine dynamique. Dans cet article, l’ISFJ vous présente les 10 compétences essentielles que chaque étudiant en journalisme devrait acquérir pour réussir dans l’industrie en rapide mutation. 

 

1. Maîtrise de l’écriture journalistique 

La qualité première de tout bon journaliste est la capacité à rédiger des articles captivants, informatifs et bien structurés. Les étudiants doivent perfectionner leur style d’écriture tout en respectant les normes éthiques et les règles de la rédaction journalistique. 

2. Compétences en recherche approfondie 

Les journalistes compétents sont des chercheurs aguerris. La capacité à enquêter, à trouver des sources crédibles et à rassembler des informations pertinentes est cruciale. Les étudiants doivent développer des compétences en recherche approfondie pour produire des reportages de qualité. 

3. Maîtrise des médias numériques 

À l’ère numérique, les compétences multimédias sont indispensables. Les étudiants en journalisme devraient acquérir des compétences dans la photographie, la vidéo, le montage et la production de contenu en ligne pour s’adapter aux exigences actuelles de l’industrie. 

4. Compétences en interview 

La capacité à mener des entretiens efficaces est un atout majeur pour un journaliste. Les étudiants doivent apprendre à poser des questions pertinentes, à établir des contacts, et à créer des rapports de confiance avec leurs sources pour obtenir des informations précises et approfondies. 

5. Connaissance des réseaux sociaux 

Les médias sociaux sont devenus un canal essentiel pour la diffusion de l’information. Les étudiants doivent maîtriser l’utilisation des réseaux sociaux pour promouvoir leur travail, élargir leur audience, et rester connectés avec les dernières tendances. 

6. Éthique journalistique et sens critique 

La crédibilité est primordiale dans le journalisme. Les étudiants doivent comprendre les principes éthiques de la profession, y compris la vérification des faits, l’intégrité et l’objectivité. Le sens critique est également crucial pour évaluer de manière critique l’information et éviter les pièges de la désinformation. 

7. Compétences en édition et révision 

La capacité à éditer et à réviser son propre travail est une compétence essentielle. Les étudiants doivent perfectionner leur capacité à repérer les erreurs, à améliorer la clarté et à affiner leur prose pour produire un contenu journalistique de qualité. 

8. Adaptabilité aux nouvelles technologies 

Les avancées technologiques transforment constamment le paysage médiatique. Les étudiants en journalisme doivent rester à jour sur les dernières technologies et être prêts à s’adapter aux nouveaux outils et plateformes émergents. 

9. Compétences en gestion de projet 

Le journalisme implique souvent la gestion de plusieurs tâches et échéances. Les étudiants doivent acquérir des compétences en gestion de projet pour organiser leur travail de manière efficace, respecter les délais et produire des reportages de qualité. 

10. Sens de l’initiative et esprit d’entrepreneuriat 

Un bon journaliste ne se contente pas d’attendre les opportunités ; il les crée. Les étudiants doivent développer un sens de l’initiative et un esprit d’entrepreneuriat pour proposer des idées originales, explorer de nouveaux sujets et se démarquer dans un marché concurrentiel. 

 

En résumé, en acquérant ces 10 compétences essentielles, les étudiants en journalisme sont armés pour exceller dans une industrie en constante mutation. 

À travers une formation complète et innovante, l’ISFJ se distingue comme une institution d’élite, offrant une expertise reconnue dans le domaine du journalisme, des médias et de la communication. 

En intégrant l’ISFJ, les étudiants bénéficient d’une formation théorique et pratique exhaustive qui couvre tous les aspects des médias contemporains, de la presse écrite à la production de contenus en ligne. Cette école renommée offre même des opportunités d’exploration de métiers liés à la communication. 

Grâce à une pédagogie axée sur les projets et adaptée à l’ère digitale, les étudiants de l’ISFJ sont spécifiquement préparés aux nouveaux modes de consommation de l’information, embrassant des formats novateurs tels que les podcasts, la production de contenus sur mobile, et le journalisme de « solution ». 

L’Open Stade Français a ouvert ses courts à l’ISFJ

Actualité publiée le 20 juillet 2025
Des étudiants en interview lors du Trophée Clarins 2025

Des étudiants de l’ISFJ interviewent Gilles Moretton, président de la Fédération Française de Tennis

 

Les étudiants en 3e année de Bachelor de  l’ISFJ Paris ont passé une semaine en immersion journalistique pour couvrir l’un des plus prestigieux tournois internationaux de tennis du monde pour les jeunes moins de 14 ans, l’Open Stade Français. Ce dernier s’est déroulé à La Faisanderie, le domaine du Stade Français à Saint-Cloud, du 11 au 18 juillet 2025. 

De futures stars du tennis mondial et de futurs journalistes se sont côtoyés toute la semaine dans le domaine de La Faisanderie. Les étudiants avaient pour mission de médiatiser l’Open Stade Français dans le cadre d’une émission quotidienne pendant cinq jours, diffusée en direct sur les différents réseaux de l’ISFJ (Twitch, YouTube, Tik Tok). La semaine s’est déroulée comme dans une véritable rédaction où chacun avait un rôle prédéfini (chef d’édition, présentateur, reporter ou journaliste en duplex). Chaque journée débutait par une conférence de rédaction dans laquelle les sujets, les interviews, les duplex et les reportages étaient décidés afin de construire l’émission du jour. Les étudiants étaient encadrés par Ilias Grandjean, journaliste de sport indépendant ayant travaillé pour L’Équipe et RMC, leur permettant de s’améliorer tout au long de la semaine. “Ils sont sur le terrain, ils se rendent compte de ce que c’est de sortir une émission d’une heure chaque jour dans les conditions professionnelles du direct”, nous a-t-il confié.

Se confronter à la réalité du terrain   

 

L’objectif de cette semaine d’immersion journalistique était de permettre aux étudiants de comprendre les enjeux d’une telle couverture médiatique et de réussir à appréhender les difficultés du terrain et du direct en tant que journaliste. Ils ont dû s’adapter rapidement aux imprévus comme lorsque la pluie a empêché les matchs de se jouer pendant une demi-journée. Alors comment faire une émission sur une compétition de tennis si les matchs ne se jouent pas ? Il a fallu trouver des alternatives, des sujets, des interviews pour bien rebondir et proposer une émission de qualité quoiqu’il arrive. Présent lors du tournoi, le commentateur et journaliste emblématique de Roland Garros Lionel Chamoulaud a souligné l’impact positif d’une telle expérience sur le terrain pour les étudiants de l’ISFJ : “Ça leur apporte beaucoup ! Le concret, c’est l’essentiel. Plus tu es sur le terrain, plus tu deviens mûr”.

Une semaine intense durant laquelle les journalistes de l’ISFJ ont relevé le défi de produire une émission de qualité tous les jours malgré les imprévus et la pression du direct. À l’ISFJ, le terrain est la meilleure des salles de classe !

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