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Quels sont les nouveaux métiers du journalisme ?

Actualité publiée le 22 September 2022

Le digital a fait son entrée dans le journalisme, bouleversant l’intégralité du secteur et allant jusqu’à créer de nouveaux métiers. Zoom sur ces jeunes professions et des formations pour faire carrière à son tour dans le « nouveau journalisme ». 

 

Journalisme et digital : zoom sur deux nouveaux métiers 

Les évolutions technologiques au développement ultra-rapide ont entraîné l’apparition de nouveaux métiers dans le journalisme : 

– Le journaliste blogueur. Ce professionnel écrit sur son propre canal de diffusion. Très indépendant, il est en mesure de maintenir à lui seul une ligne éditoriale très personnelle. Cette liberté, qui souvent séduit les lecteurs internautes, peut parfois se trouver être un obstacle pour le journaliste blogueur qui souhaite se faire reconnaître dans le métier ou encore obtenir sa carte de presse. Attention aussi aux profils qui écrivent des articles orientés, uniquement guidés par l’opinion du bloguer qui n’indique pas clairement qu’il s’agit d’un avis personnel. Dans ce cas de figure, la communauté des journalistes professionnelle peut refuser de considérer le journaliste blogueur comme un membre à part entière de la profession, en raison de ses manquements à la déontologie du journalisme. 

– Le Datajournaliste. Nouveau-né dans le secteur, le data journaliste est activement recherché par les rédactions TV, écrite ou web. Cet expert des données est chargé de traiter les informations en la possession de sa rédaction et d’en titrer des visuels explicatifs. Concrètement, il transforme une information en diagramme ou en affiche visuelle simple à comprendre pour l’audience à laquelle il s’adresse. Dans le cadre de son travail, il effectue naturellement une veille du secteur et une enquête de fond. Il peut aussi être amené à collaborer avec des développeurs, des statisticiens ou encore des graphistes afin d’élaborer son rendu.   

 

Comment se former et exercer l’un des nouveaux métiers du journalisme ? 

Pour se former à un des métiers du journalisme, il faut suivre un cursus double, permettant de : 

– Développer les compétences nécessaires afin d’être en mesure de produire un article journalistique de qualité : enquête sur le terrain, rédaction et techniques du journalisme. 

– Utiliser, maîtriser et produire pour le digital. À ce titre, la formation doit comprendre des apprentissages du web et du numérique. Il peut s’agir de savoir intégrer des éléments du numérique à un secteur plus traditionnel : par exemple numériser les fichiers audio d’une émission de radio. Ou comprendre le nouveau journalisme 2.0 : journalisme web, animation et création d’une web radio, etc. 

L’ISFJ offre un parcours Journalisme du Bachelor au Mastère qui se déroule selon la modalité de l’apprentissage en alternance. Grâce à ses options de spécialisation et à sa pédagogie de projet, l’établissement offre à ses étudiants de rapidement trouver un emploi au sein du journalisme. Ils peuvent exercer dès l’issue de leur cursus dans les nouveaux métiers ou les emplois plus traditionnels du milieu. 

Les nouveaux métiers du journalisme vont continuer leur essor et l’on verra rapidement de nouvelles spécialités émerger. 

Qu’est-ce que l’AFP ?

Actualité publiée le 30 November 2022

Qu'est-ce que l'AFP ?

L’AFP, l’Agence France-Presse, est une structure du journalisme professionnel en charge de la vérification des actualités diffusées au public. Garante de la viabilité de l’information et de leur véracité, c’est un organisme central pour le maintien des démocraties de par le monde. Zoom sur un symbole du journalisme professionnel. 

 

L’AFP : l’indépendance avant tout 

 

Juste après Associated Press et Reuters, l’AFP est la première agence de presse généraliste francophone au monde. En 2019, l’organisation fêtait ses 75 ans. Rappelons que l’AFP est née en opposition aux abus du contrôle nazi sur l’information française sous l’occupation. En effet, l’Office Français de l’Information est démantelé au profit de l’AFP dès août 1944. Attention, l’AFP qui succède à l’OFI en 1944 est la version moderne de l’institution, qui avait été créée par un entrepreneur privé en 1835. La nouvelle AFP souhaite s’émanciper de tout pouvoir et s’assurer une indépendance totale. 

L’Agence France-Presse garantit la liberté de l’information.Elle vérifie les faits et s’assure qu’ils proviennent de sources libres et d’un travail d’enquête professionnel. Par ailleurs, pour mener à bien cette mission, l’AFP bénéficied’un statut unique en France. Elle ne peut en aucun cas être régie ni par l’État ni par une entreprise privée. 

 

L’AFP : un futur menacé ? 

 

Les professionnels de l’information s’inquiètent de l’éventuelle perte de liberté de l’AFP. Depuis la loi de 1957, l’institution jouit d’un statut à part, lui permettant de s’affranchir du contrôle de l’État ou de quelque organisme privé ou public que ce soit. 

Or, la tendance à la privatisation dans le secteur du journalisme inquiète, notamment en raison des problèmes financiers que rencontre l’institution. En effet, l’AFP, comme de très nombreuses rédactions, connaît des difficultés en raison de la perte d’audience de la presse écrite. Entre 2014 et 2018, l’agence a perdu plus de 10 millions de chiffre d’affaires. Il lui a donc fallu, et c’est heureux, diversifier ses pôles d’intervention. On a alors vu l’AFP intervenir au format vidéo et Internet, ce qui l’a aidé à accroître ses revenus et à conserver son indépendance. 

Pour soutenir l’indépendance financière de l’AFP un plan de transformation a été proposé. Très contesté en raison du grand nombre de départs volontaires qu’il comprend, il n’a pas encore été pleinement mis en place. 

 

Quelles sont les missions d’intérêt général de l’AFP ?

 

Afin de garantir des orientations claires, l’AFP s’est dotée d’une charte, qui présente ses missions : 

– Fournir une information exacte, impartiale. 

– Rechercher la vérité objective des faits et ne divulguer que des informations vérifiées. 

– Conserver son indépendance et sa liberté politique. 

– Défendre la liberté d’expression et le droit des journalistes en protégeant, notamment, les personnes travaillant pour elle. 

– Rejeter toute forme de discrimination. 

 

Ce document fondateur de l’AFP s’accompagne d’une seconde charte listant les bonnes pratiques éditoriales et déontologiques. Ces documents sont le fondement même d’un journalisme éthique et responsable, qui permet de garantir le maintien de régimes politiques basés sur la liberté et la véracité de l’information. 

Pour bien comprendre le fonctionnement et l’importance de l’AFP dans le journalisme professionnel, il faut suivre une formation spécialisée au sein d’un établissement reconnu dans le milieu du journalisme, à l’instar de l’ISFJ. 

L’AFP, c’est un véritable bastion contre la diffusion des fake-news et l’utilisation de l’information à des fins personnelles et dangereuses politiquement.

Journaliste d’investigation : quelles sont ses missions ?

Actualité publiée le 2 March 2023

Emblème des professions du journalisme, le journaliste d’investigation est un professionnel à part, qui propose des contenus hautement qualitatifs et qui résultent d’une enquête longue et pointilleuse. Amoureux de la vérité, tenace et reconnu dans son milieu, qui est-il et quelles sont ses missions ? 

Visuel - missions journaliste investigation

Le journaliste d’investigation : fournir une information viable 

L’objectif du journaliste d’investigation est de révéler des infirmations cachées afin de faire éclater la vérité. Il doit donc, avant de fournir le résultat de ses recherches, suivre une méthode technique visant à faire des recherches très approfondies, vérifier ses sources et croiser leurs dires, interroger des spécialistes ou des témoins, etc.  

Après avoir rassemblé un maximum d’informations sur son sujet, il est important que le journaliste d’enquête hiérarchise les faits et sache les présenter de manière intelligible. En effet, sa mission est de garantir la diffusion d’une information viable et véridique. Son travail d’enquête offre de certifier la véracité de ses découvertes, mais il doit également diffuser ses investigations afin de toucher le maximum de personnes. Il lui faut donc se rapprocher d’une agence de presse ou d’une rédaction s’il ne travaille pas déjà pour une structure, ou savoir manipuler les bons canaux de diffusion en ligne. 

Afin de relever cette mission cruciale dans son travail, le journaliste suit des enquêtes minutieuses et très longues. Certaines durent des mois, d’autres des années. Il lui faut aussi savoir travailler au sein des grandes rédactions nationales papier, des chaînes de TV (et donc produire une investigation au format audiovisuel), ou même pour le web. 

 

Journaliste d’investigation : une mission démocratique 

Au titre de ses missions professionnelles, le journaliste d’investigation se trouve être le garant des régimes démocratiques. Il met au grand jour les malversations des plus grands et s’assure de ne jamais relayer de fake news ou autres informations malveillantes. 

Le journaliste d’enquête a conscience de son rôle fondamental dans les sociétés démocratiques et suit à ce titre les recommandations déontologiques de son métier. En pratique, il s’agit généralement d’un professionnel qui fait preuve de longues années d’expérience dans le domaine. Rompu aux techniques de l’enquête journalistique, il bénéficie également d’un solide réseau professionnel, composé de personnalités influentes ou qui occupent des postes de premier choix. 

Le journaliste d’investigation a donc suivi un parcours universitaire spécialisé en journalisme. Au fil de ce cursus, il a développé tous les outils techniques de l’enquête journalistique : suivi d’enquête, mise en forme du contenu et diffusion, constitution de son carnet d’adresses et découverte de nombreux secteurs. Il a également eu l’occasion de produire du contenu sous des formes variées : articles et dossiers écrits, émissions d’investigation en plateau TV, reportages filmés ou photo ou encore élaboration d’une émission diffusée sur le web. 

L’ISFJ propose un cursus complet de type PGE spécialisé dans le journalisme. Au fil des 5 années que constitue l’intégralité de la formation au Mastère Journalisme, les étudiants se forment aux diverses branches du secteur. Forts du très haut niveau d’enseignement de l’école et de leur apprentissage en alternance, ils peuvent parfaitement relever les missions du journaliste enquêteur à l’issue de leurs études. 

Le journaliste d’investigation est un professionnel patient, scrupuleux et qui justifie de plusieurs années d’expérience dans le milieu. Métier emblématique du secteur, il ne peut être exercé que suite à un apprentissage méthodique et une expérience sur le terrain.

Les masterclass à l’ISFJ : comment se démarquer sur le marché de l’emploi ?

Actualité publiée le 13 March 2023

Grande nouveauté de cette année, l‘ISFJ lance sa série de master class spéciales journalisme, les étudiants bénéficient ainsi d’un nouveau point fort dans leur formation. Ces masterclass sont une occasion unique de se démarquer sur le marché de l’emploi en développant des relations clefs au sein de leur futur secteur professionnel. 

Visuel - Masterclass Antoine Guillot

Masterclass ISFJ : lancement de la saison 2023 – 2024 

 

L’ISFJ forme à tous les métiers du journalisme : allant de la presse écrite et web à la presse TV en passant par la radio. L’Institut Supérieur de Formation au Journalisme délivre des titres reconnus par l’Etat, de Bac à Bac+5. Consciente des nouveaux enjeux et mode de consommation de l’information, l’école prend soin de surligner certains modes de communication comme les podcasts, la production de contenu sur mobile (MOJO), mais aussi le journalisme de solution (SOJO).Sa grande fierté ? C’est bien la pédagogie mise en place au sein de l’école. Alliant projets concrets, professionnalisation et cursus en alternance, tout est fait pour projeter les étudiants dans leur future vie professionnelle. Dans cette même idée, l’ISFJ est fière de lancer ses masterclass. 

Deux fois par mois, le campus de Vaugirard (15e arrondissement de Paris) accueille un invité. Un professionnel du journalisme en activité, qui présente un parcours inspirant pour les étudiants. Les masterclass se tiennent après les cours, dans une salle réagencée spécialement pour l’évènement. Tables, chaises, lumières, micros et canapés : tout est installé de façon à créer une ambiance détendue mais néanmoins studieuse propre à une rencontre enrichissante autant pour l’intervenant que pour les étudiants. 

Les masterclass de l’ISFJ, ce ne sont pas de simples rencontres. Il s’agit, plus tard, d’un véritable atout professionnel : que ce soit lors d’un entretien d’embauche ou dans le cadre d’un travail. Les invités expliquent concrètement aux étudiants la façon dont ils ont trouvé leurs premières piges, leurs premiers employeurs, leurs premiers sujets et même jusqu’à la façon dont ils ont choisi leur spécialisation, et surtout, pourquoi. 

 

Les atouts d’une masterclass 

 

Les masterclass c’est avant tout une façon d’aborder des corps de métiers bien spécifiques et / ou peu répandus du journalisme. Quand, en cours, les étudiants apprennent à rédiger un article papier avec des angles pertinents et interpellant, les masterclass peuvent, elles, présenter des secteurs très spécialisés et peu médiatisés. Comme, par exemple, des critiques cinéma. A contrario, l’ISFJ invite aussi des journalistes venus de grandes sociétés : France Culture, Euradio, Le Figaro ou Les Jours. Des rédacteurs en chef, des présidents et présidentes d’associations de journalisme européen mais également des grands reporters venus de l’étranger ; ils sont tous prévus au programme 2023 de masterclass ISFJ. 

Cette polyvalence des métiers, abordés tant dans l’enseignement que dans les masterclass, est essentielle à tout journaliste. En effet, une culture la plus étendue possiblesur un maximum de sujets possibles – est l’une des cordes les plus solides de l’arc d’un journaliste. Les masterclass sont donc un avantage non négligeable : elles offrent le point de vue d’experts, toutes branches journalistiques confondues, qui vient s’ajouter à celles déjà préexistantes des étudiants. 

Mieux encore, ces masterclass permettent aussi de comparer ses méthodes de travail à celle de professionnels. Pour une interview : prise de notes, enregistreur vocal, téléphone, tout ça réuni ? Et pour une critique de film ? Comment éviter les spoilers dans son papier ? Comment trouver un angle original, qu’est-ce qui plaît aux rédactions ? Autant de points d’interrogations et de questions qui peuvent désormais être posées directement par les étudiants à une large palette de professionnel du secteur. 

 

Première rencontre de l’année : portrait d’Antoine Guillot 

 

Journaliste, critique de cinéma et de bande-dessinées, mais également producteur: Antoine Guillot est aussi le premier invité des masterclass ISFJ 2023. Il commence par narrer son parcours, parce que oui, comment devient-on critique pour l’industrie du cinéma ? Pour lui, ce poste l’a appelé après 10 ans de carrière dans la production cinématographique. Dans la continuité de son ancienne occupation, il intervient dans des émissions pour parler et débattre des nouvelles sorties sur le grand écran. Cela fait maintenant 20 ans qu’il exerce comme journaliste, dont 5 qu’il a passé en tant que responsable d’une revue de presse culturelle hebdomadaire. Aujourd’hui, il est le producteur de “Plan Large, l’encyclopédie vivante du cinéma” qui passe tous les samedis sur France Culture. 

Accompagné de sa présentation power point, il a, le temps d’une soirée, décrypté son métier de critique. Comment prendre des notes à l’aveugle dans une salle de cinéma, comment tourner ces mêmes notes en articles, mais sans en révéler trop. Comment jongler entre ses différents postes, etc. 

 

Les opportunités de stage et d’emploi 

 

Sur ces bons conseils notés en masterclass, les étudiants n’ont plus qu’à se lancer dans le monde du travail. En première année, le cursus Bachelor propose un premier stage pour se lancer en douceur dans la vie active. Dès la deuxième année et jusqu’à la fin de la cinquième année (en Mastère), les rythmes d’études passent en alternance. 

Plus que des conseils, les étudiants peuvent également profiter de ces rencontres professionnelles pour ajouter de nouveaux contacts à leur carnet d’adresses. Que ce soit pour ouvrir une porte d’entrée dans un milieu difficile d’accès ou pour pouvoir contacter de nouveaux intervenants pour leurs projets professionnels et / ou personnels, les masterclass sont des perches à saisir. 

Le mois prochain, l’ISFJ accueil un nouvel invité : Christophe Sommet, directeur du Pôle Thématiques de TF1. 

Commentateur sportif : quelles sont les clés pour réussir ?

Actualité publiée le 16 March 2023

Le commentateur sportif est un féru de sport qui travaille au sein d’un média. Professionnel de l’information autant que passionné de sport, comment faire pour réussir à son tour dans le métier ? 

 

Visuel - devenir commentateur sportif

Le commentateur sportif est un expert de l’information 

 

Le commentateur sportif est un expert double : il connaît parfaitement l’univers du sport (et plus spécifiquement sa discipline de prédilection), tout en étant reconnu comme véritable professionnel de l’information. Dûment formé, il sait utiliser tous les médias actuels : radio, TV, web et multimédia. 

Dans le cadre de son travail, il allie quotidiennement des compétences de ces deux secteurs. Le commentateur sportif sait s’exprimer de manière intelligible et claire en étant en mesure de suivre le rythme d’une rencontre sportive. Bien qu’il soit amené à commenter un match, ses interventions doivent être mesurées et véridiques, l’information qu’il propose au titre de ses commentaires doit donc être vérifiée. 

Son commentaire doit être incisif, dynamique et permettre aux adeptes comme aux néophytes de suivre une manifestation sportive et d’en comprendre la technicité et les enjeux, par exemple. Le commentateur sportif manie donc l’explication, la technique sportive et la diction professionnelle. Il utilise ainsi des terminologies spécialisées, connaît les règles des principales disciplines sportives et leur histoire et les explique pour toucher un public le plus large possible. 

Le commentateur sportif n’a pas nécessairement derrière lui une carrière d’athlète, mais bien une formation journalistique. Il lui faut pouvoir intervenir à la fois en direct depuis la manifestation ou de manière différée, à l’occasion d’un briefing ou d’une émission. Sachez que les commentateurs sportifs prêtent également leurs voix aux jeux vidéo : Hervé Mathoux et Pierre Ménès sont les commentateurs officiels de la version française du jeu FIFA par exemple. 

 

Exercer comme commentateur sportif : privilégier le terrain 

 

Le commentateur sportif est un expert de son domaine, il sait intervenir à l’oral à l’occasion de nombreuses manifestations sportives en y apportant une véritable valeur ajoutée. Il maîtrise les principes de l’information professionnelle, sait élaborer un contenu viable, attractif et de qualité. 

S’il a suivi un apprentissage technique lui offrant de savoir créer une chronique ou un commentaire spécialisé dans le sport, le commentateur sportif a surtout bénéficié d’une bonne expérience sur le terrain. Avant de trouver un poste, il a en effet cumulé les interventions sur de très nombreux événements et dans des disciplines très variées. 

Ces années d’expérience, en plus de le former très concrètement aux réalités pratiques de son métier, lui ont offert de se constituer un réseau professionnel de qualité, disponible et dynamique. C’est la seconde clé de la réussite en tant que commentateur sportif professionnel : pouvoir faire appel à ses pairs dans l’exercice de son travail. Rappelons aussi que le commentateur sportif doit être prêt à beaucoup travailler au début de sa carrière, afin de se construire une notoriété professionnelle et un CV attractif. 

C’est pour cette raison que l’ISFJ propose un module de cours spécialisé dans le journalisme sportif avec de très nombreuses modalités d’entraînement pratique : projets professionnels, création d’émission ou encore stages en alternance. 

Le salaire du commentateur sportif varie en fonction de sa notoriété et de la structure qui l’emploie.

Comment faire une revue de presse ?

Actualité publiée le 11 May 2023

La revue de presse est aussi appelée press book en anglais. Il s’agit d’un document professionnel visant à regrouper tous les articles, les tribunes, les commentaires, et même les mentions dans l’actualité à propos d’un thème, d’un sujet, d’un événement, d’une entreprise ou d’une personnalité publique. Véritable outil technique, comment faire une bonne revue de presse ? 

 

Visuel - revue de presse

 

Pourquoi faire une revue de presse ? 

La revue de presse consiste en un outil de veille de l’actualité et des informations à propos d’un sujet, d’un événement, d’une personnalité, d’une entreprise, d’une institution ou encore d’un produit. Elle comprend toutes les retombées de la presse à propos de cette thématique et est constituée d’articles, de citations, de tribunes, de chroniques ou même d’extraits de dossiers d’enquête. 

Légalement, la revue de presse est une exception au code de la propriété intellectuelle puisqu’elle reprend librement les écrits des professionnels. À ce titre, cette compilation doit être réservée aux organes de presse et ne peut être utilisée que dans le cadre professionnel. Si la compilation ne comprend que des extraits qui ne sont pas d’utilisation gratuite, il s’agira d’un panorama de presse. 

L’appellation revue de presse désigne à la fois le dossier compilé, l’analyse des documents et les conclusions que l’on en tire. 

La revue de presse permet aux entreprises de maîtriser leur communication, car elle offre d’obtenir une vision globale de sa renommée. Grâce à une bonne revue de presse, les sociétés peuvent mieux comprendre les attentes de leurs clients et modéliser leurs produits en vue de correspondre à leurs exigences. Pour les journalistes professionnels, c’est un outil de compréhension du secteur qui offre de déterminer les pistes d’enquête, les points d’actualité à traiter ainsi que de se constituer une culture générale très pointue de son secteur de spécialité. 

 

La revue de presse : un exercice technique 

La revue de presse consiste à mettre en lumière toutes les mentions dans l’actualité à propos d’un sujet ou d’une nouvelle. Avant de se lancer, les professionnels du journalisme déterminent s’il s’agit d’une revue de presse générale ou spécialisée et définissent une échelle géographique et temporelle en vue de structurer leur travail. Pour faire une revue de presse, il faut ensuite scinder son travail en deux grandes étapes. 

La première, chronophage, technique et minutieuse, consiste à prendre connaissance de toutes les mentions à propos de son entreprise ou de son sujet d’actualité. Il s’agit d’une véritable phase d’enquête journalistique qui doit être menée auprès de tous les médias contemporains : radio, télévision, presse écrite, mais aussi sources en ligne. 

Face au nombre de mentions, d’article d’actualité et de réactions en ligne, les professionnels de l’information qui élaborent des revues de presse s’aident de l’outil digital. Les logiciels professionnels offrent des fonctionnalités d’automatisation permettant de rechercher plus rapidement les mentions intéressantes. Il est important de bien paramétrer son logiciel en vue de permettre un scan très régulier de l’actualité dans le but de déterminer les bonnes sources. Par ailleurs, un système de notification en temps réel permet d’instaurer une véritable surveillance des médias. 

Pour faire une revue de presse, mais surtout bien l’utiliser, il est important de conserver une copie de l’information. Il est aussi conseillé de présenter les informations selon un ordre chronologique, ce qui permet de mieux retracer l’enquête journalistique qui a été effectuée à l’occasion de la revue de presse. 

Après avoir compilé tous les éléments sources d’intérêt, les professionnels passent à la phase d’analyse. Dans le domaine du marketing et de la communication, cette étape requiert l’établissement de tableaux de bord basés sur des ratios chiffrés. Ils permettent de véritablement mesurer les performances des opérations de communication et de les réajuster le cas échéant. 

Dans le monde du journalisme professionnel, l’analyse d’une revue de presse consiste à vérifier les sources pour rétablir d’une information juste vérifiable par le biais de la publication via des médias reconnus, le cas échéant. L’analyse journalistique d’une revue de presse consiste aussi à mettre en lumière les véritables conclusions d’une enquête, ainsi que les impressions à propos de son sujet d’actualité. Il est important que les professionnels de l’information soulignent le sentiment des internautes ou des lecteurs pour proposer une information véritablement basée sur des faits et non pas sur un sentiment personnel. 

Généralement, dans le milieu journalistique, la revue de presse permet de présenter toute la variété des points de vue à propos d’un thème ou d’un événement de l’actualité. 

 

Visuel - revue de presse

La revue de presse : pour qui ? 

Les professionnels des relations publiques utilisent la revue de presse comme base pour mesurer l’efficacité de leurs campagnes de communication. Dans ce contexte, la revue de presse est un outil stratégique permettant de mieux réorienter ses actions et d’élaborer des campagnes marketing en fonction de la performance des opérations qui ont été déployées sur le terrain. La revue de presse permet de véritablement mesurer le nombre de mentions à propos d’une entreprise ainsi que le sentiment général des consommateurs à son propos. À ce titre, elle est souvent utilisée comme moyen pour montrer la crédibilité d’une marque et obtenir des investissements. 

Pour les journalistes professionnels et les experts de l’information, la revue de presse permet de rester informé. Dans le milieu, c’est un genre à part. Elle consiste en une synthèse qui revêt des caractéristiques rédactionnelles spécifiques. Il faut donc se former à l’exercice de la revue de presse en vue de rester dans le cadre légal et de savoir quels sont les termes que l’on est autorisé à utiliser. 

Par exemple, il est important de bien utiliser les guillemets et de constamment citer ses sources. Un bon journalisme sait aussi utiliser un panel de verbes déclaratifs permettant de proposer une synthèse de haut niveau qualitatif qui respecte les principes de la rédaction journalistique. Par ailleurs, la hiérarchisation des informations occupe une place centrale en vue de faire une bonne revue de presse. 

Face à la difficulté de faire une revue de presse, l’ISFJ forme ses étudiants à cet exercice technique dès le début de leur parcours en journalisme, qui se déroule sur cinq ans. 

La revue de presse est un exercice technique reconnu en journalisme. Il faut découvrir et maîtriser la méthode pour parvenir à produire un écrit professionnel.

 

Visuel - revue de presse

Qu’est-ce que le data journalisme ?

Actualité publiée le 18 May 2023

Récolte, filtrage, explicitation des données : l’avènement de l’open data, ou la libération des données publiques, a permis au data journalisme d’émerger. En quoi consiste cette spécialité et comment s’y former pour maîtriser à son tour le data journalisme ? 

 

Visuel - data journalisme

Data journalisme : le concept 

Le journalisme de données est en réalité aussi ancien que l’existence de la collecte et du traitement des données. Dans l’histoire, on trouve de nombreux exemples de journalistes ayant dressé des cartes pandémiques, publié des données à propos de la mortalité, des actes discriminatoires, etc. Ce qui différencie le journalisme de données du data journalisme contemporain, c’est le recours à l’outil numérique et la source des données traitées, puisqu’on parle aujourd’hui du Big Data. 

Les data journalistes sont en charge de l’exploration des informations et des données statistiques issues du Big Data. Leur but est de les rendre accessibles au plus grand nombre en tirant de ces informations des articles, des vidéos, des dossiers ou des reportages. 

En somme, le data journalisme est une nouvelle manière de relater les faits. Le journaliste peut se livrer à une véritable analyse des chiffres en vue de représenter différemment l’information : design 3D, infographies, etc. Ses angles d’approche pour un même thème sont donc décuplés et il en va de même des potentiels sujets à traiter, dont le nombre est lié à l’ampleur du Big Data. 

Data journalisme et traitement des données 

Le data journalisme est né suite à l’exploitation grandissante des nouvelles technologies et à l’ouverture des données publiques : résultats d’élections, archivage numérique des journaux, etc. À l’inverse de l’infographie, le data journalisme vise à présenter les données, mais aussi à les expliquer dans une visée quasi-pédagogique et de respect de la vérité vis-à-vis du public. 

Le champ d’application du data journalisme semble infini : documents confidentiels, résultats d’élections, statistiques sur la croissance économique, etc. Les plus grandes rédactions s’y mettent, à l’instar du New York Times, qui propose à ses lecteurs l’accès gratuit à sa data base (data.nytimes.com). Il est possible d’y trouver par ordre alphabétique tous les noms, mots, marques qui apparaissent dans les écrits du journal et qui ont été archivés. 

En France, Le Monde et Le Parisien utilisent les mêmes techniques. Le Monde propose une rubrique spécifique : les Décodeurs, pour le fact checking, Libération lance la rubrique Six Plus et Paris Match, Data Match. 

Le data journalisme se fonde en majeure partie sur la libre disponibilité des données. Cette bibliothèque libre d’accès a déjà permis de lever le voile sur des scandales dans de nombreux pays, dont la célèbre affaire des notes de frais des membres du parlement britannique. 

 

Visuel - data journalisme

Outils et pratique du data journalisme 

Pour analyser les données issues du Big Data, le spécialiste en data journalisme doit apprendre à collaborer avec des corps de métiers jusqu’alors inédits dans la profession : programmateurs, développeurs, Data Scientists, etc. En effet, il doit utiliser de puissants outils open source et être à l’aise avec la mise en réseau, le codage ou la structure informatique des applications. 

Naturellement, pour travailler dans le data journalisme, il faut soi-même maîtriser les bases des grands langages de programmation (Python ou C+ par exemple). Cette connaissance permet d’automatiser la collecte de données ou d’utiliser les meilleurs algorithmes d’automatisation du secteur. 

Les professionnels doivent être en mesure de produire leurs supports de manière totalement autonome. Ils savent produire des infographies, des vidéos ou des productions numériques visuelles qui intègrent les données et les mettent en lumière de manière ludique et cohérente.

 

Visuel - data journalisme

Méthodologie du data journalisme 

En vue de proposer une modélisation attractive d’une information viable et vérifiée, le data journaliste travaille selon une méthodologie professionnelle propre au secteur. L’étape préalable à tout travail en data journalisme consiste à sélectionner son sujet d’enquête. La thématique doit être accessible à tout public et se prêter à une modélisation visuelle. 

Le data journaliste commence par collecter un maximum de données à propos d’un fait d’actualité précis, d’une personnalité ou d’une thématique. Fastidieuse et chronophage, cette étape peut être basée sur le recours aux nouvelles technologies et plus précisément aux logiciels d’automatisation. 

Ces outils peuvent aussi s’avérer très utiles lors de la deuxième phase de travail du data journalisme : le traitement des données. Il s’agit d’analyser l’ensemble des données extraites du Big Data. En raison du volume colossal de données existantes actuellement, le recours à l’informatique est même devenu indispensable. Au sein de cette deuxième étape, le professionnel va : 

– Compiler les données brutes.
– Supprimer les erreurs.
– Vérifier la fiabilité de la source, recontextualiser l’information.
– Combiner les données et contrôler de nouveau leur authenticité, leur fond et leur angle d’attaque.

Enfin, le professionnel du data journalisme va publier ses résultats. La publication comprend la mise en forme de son travail analytique. Elle vise à donner un aspect attractif aux données brutes et abstraites en vue d’établir une relation de confiance avec les lecteurs et de stimuler son auditoire. 

Le data journaliste peut alors décider de traduire ses données en histogramme, en courbe, en tableau, etc. Le choix de la forme finale de son travail va dépendre de son public cible. L’expert en data journalisme doit donc bien connaître son lectorat afin de choisir le bon format de publication. Il peut alors diffuser ses productions sur les réseaux sociaux, son propre blog ou la rédaction en ligne de son journal. 

Pour être Data Journaliste, il faut par conséquent savoir où chercher sur le Web et comment utiliser l’informatique. Le professionnel doit également maîtriser les outils numériques de l’infographie, savoir proposer des maquettes 3D ou encore monter des vidéos. 

Les étudiants du parcours Journalisme de l’ISFJ bénéficient du très haut niveau académique de l’établissement ainsi que d’un rythme d’apprentissage en alternance. Ils découvrent puis maîtrisent par la pratique le data journalisme et peuvent en faire leur spécialité à l’issue de leurs études. 

Data journalisme est aujourd’hui pleinement reconnu. Par exemple, certaines publications ont reçu des prix comme le GEN Data JounalismAward ou l’EuropeanPress Price. 

Tout savoir sur les techniques d’enquête

Actualité publiée le 25 May 2023

Même si l’enquête peut prendre plusieurs formes, elle reste le regroupement de plusieurs méthodes d’investigation visant à trouver la vérité sur un sujet, une personnalité ou un fait marquant d’actualité. Quelles sont les diverses techniques d’enquêtes utilisées par les journalistes professionnels ? 

 

Visuel - technique d'enquête

 

L’enquête journalistique : un procédé technique 

Quelle que soit la méthode d’investigation sélectionnée par le journaliste, l’enquête journalistique consiste en un processus lent visant à produire et à formuler une information viable, véridique et vérifiée. 

L’enquête journalistique, ainsi que ses techniques, diffère du reportage en ce que son objectif n’est pas de relater ce qui est vu, entendu ou ressenti, mais d’informer objectivement sur un fait précis. Elle doit donc utiliser un maximum de sources variées, adopter divers points de vue et mettre en lumière des choses délibérément cachées. 

L’enquête journalistique constitue un droit pour les professionnels de l’information, garanti et protégé par la Charte de Munich. Elle requiert une grande rigueur technique et une éthique morale en vue de produire un contenu neutre et solidement ancré dans la réalité. 

 

Les points préalables pour déterminer son enquête 

Lorsqu’il se lance dans une enquête journalistique, le professionnel doit en premier lieu souscrire à des étapes préliminaires, lui permettant d’encadrer son investigation et garantissant un fond de qualité : 

– Il détermine son sujet, sa thématique ou sa problématique.

– Il commence son enquête par un travail d’historien, revoit les sources et reprend l’événement qu’il traite.

– Il se crée un plan d’enquête (qui peut ensuite évoluer) en vue de ne négliger aucune piste. 

 

Zoom sur quatre supports techniques de l’enquête journalistique 

Les professionnels élaborent leur enquête en se basant sur des sources, des supports ou en interrogeant des personnes. 

 

Technique d’enquête journalistique n°1 : l’entretien 

Il consiste à proposer à un individu détenteur d’une information un espace de parole afin de prendre note de ses propos. Filmé ou écrit, l’entretien permet d’extraire ces données tout en assurant l’intégrité physique et morale de la personne. Il offre de récolter une information unique et spécifique à une personne ou un groupe de personnes. Il vise à comprendre le sujet qui fait l’objet d’une enquête plutôt qu’à mesurer la portée d’un événement, par exemple. 

Lorsque l’entretien n’est pas programmé et qu’il s’apparente à du démarchage à domicile (ou porte-à-porte), le journaliste doit savoir « vendre » son interview et donner envie d’y participer. Il ne peut pas obtenir d’information de manière indirecte et, s’il le fait, il ne devra à aucun moment citer sa source ou utiliser le présent déclaratif. 

L’entretien est une technique d’enquête très complexe qui requiert de s’appuyer sur une expérience solide sur le terrain. Certaines sources peuvent se voir confrontées à une vérité qui les dérange, surtout si elles sont mises en porte-à-faux et peuvent donc adopter un comportement agressif. Il faut aussi savoir choisir le bon positionnement et les justes mots en vue d’obtenir des informations ou plutôt de rassurer un individu dans une position difficile. 

 

Visuel - technique d'enquête

 

Technique d’enquête journalistique n°2 : l’observation 

Les bons reporters ou les journalistes professionnels peuvent utiliser la technique d’enquête qui consiste à observer les faits. Dans un positionnement passif, ils étudient leur sujet, voire participent aux actions que mène le groupe sujet de leur enquête. Attention, l’observation est une technique qui requiert de s’organiser : déterminer ses objectifs, bien penser sa place d’observateur, se créer une grille d’observation, etc. 

Il faut aussi être en mesure de déterminer en direct quelle est l’information porteuse de sens à conserver dans le cadre de son enquête pour produire un contenu journalistique viable et intéressant. Attention à bien conserver une posture extérieure et objective en adoptant la technique de l’observation. Trop entrer en contact avec le groupe sujet de son enquête ou créer des liens peut impacter sa neutralité et rendre infructueuse la phase d’observation. 

 

Technique d’enquête journalistique n°3 : l’analyse de documents 

Les sources que constituent les écrits professionnels, scientifiques ou journalistiques font partie intégrante des enquêtes. Il s’agit d’effectuer une sélection technique, de connaître les grands noms du secteur et de savoir où les trouver. 

Cette technique d’enquête requiert notamment de déposer des demandes officielles d’accès aux documents auprès des administrations. Les journalistes professionnels savent que tous les pays ne répondent pas aux mêmes normes légales en ce qui concerne l’accès aux documents. Ils adaptent donc leurs requêtes et leurs techniques en fonction des gouvernements qui détiennent l’information qui les intéresse. Ils peuvent également faire jouer leur réseau et demander à un autre journaliste de leur connaissance d’accéder aux documents ou d’effectuer une interview pour eux. 

Désormais, l’analyse des sources écrites s’effectue aussi en ligne : les blogs tenus par les autres journalistes, les réseaux sociaux et les posts des personnes sur lesquels on enquête, etc. Les enquêteurs utilisent aussi les outils numériques quotidiens, comme Google Maps. Dans ce cas de figure, ils utilisent l’application en agrandissant au maximum la zone qui concerne leur investigation. Ils ont alors accès aux noms des magasins, des enseignes ou des restaurants à proximité et peuvent se rendre directement sur place pour interroger le personnel. 

L’application est aussi très utilisée pour géolocaliser les événements dignes d’intérêt. Dans Google Maps, avec un clic droit sur un emplacement, on peut copier la latitude et la longitude qui s’affichent. En cliquant sur l’option « What’sHere » puis en doublant sa recherche sur TweetDeck, on restreint ses investigations à un périmètre précis pour obtenir tous les tweets ou toutes les images sur les réseaux sociaux à propos de cet endroit. 

Sur internet, les journalistes d’investigation savent utiliser Google et tirer parti de la puissance du moteur de recherche. Par exemple, ils utilisent la technique des guillemets, qui permet d’indiquer au moteur de recherche qu’ils veulent des résultats centrés sur un mot-clé. Par exemple, en indiquant « Site », ils restreignent leur recherche à un lieu particulier (« Site : UK », « Site : FR », etc). Cette technique leur offre de gagner un temps colossal et d’être plus rapides dans leur recherche et dans leur vérification des sources. 

 

Technique d’enquête journalistique n°4 : le questionnaire 

Les journalistes peuvent utiliser la technique du questionnaire. Ce document, qui comprend plusieurs demandes, est pensé pour le plus grand nombre et doit être complété en un temps très court. Son élaboration est donc très technique et ne s’accorde pas avec tous les types d’enquêtes. Il est possible de faire parvenir son questionnaire au plus grand nombre d’individus par la poste et de retravailler chacune des réponses. 

Les étudiants au parcours Journalisme de l’ISFJ bénéficient de cinq ans d’études en alternance, leur permettant de découvrir puis de maîtriser toutes les techniques d’enquête professionnelle. 

Les techniques d’enquêtes les plus performantes sont celles qui mêlent judicieusement la présence sur le terrain et l’utilisation des outils numériques.

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Remise des diplômes 2023 : spoiler, le parrain de promotion vient de TF1

Actualité publiée le 1 June 2023

Ça y est. La promotion 2021 – 2022 de l’ISFJ est officiellement diplômée. De tous nouveaux jeunes journalistes s’apprêtent à faire leurs débuts dans le monde passionnant des médias. TV, radio, presse écrite, presse web : d’ici peu les anciens de l’ISFJ seront partout ou presque. Lors du gala, pour leur remettre ces précieux diplômes, un parrain. Tout droit venu de la direction des antennes thématique de TF1. 

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Focus sur le gala de remise des diplômes 

Chaque remise des diplômes est spéciale à l’ISFJ. Et, pour chaque évènement spécial : un lieu spécifiquement choisi pour applaudir. Applaudirles efforts des anciens étudiants, féliciter les jeunes diplômés,saluer leurs projets et louer leurs futurs éclats dans la profession. Cette année, pour la remise des diplômes de la promotion 2021 – 2022, place au Grand Rex.

Lieu emblématique du 2ème arrondissement de Paris, le Grand Rex n’est pas qu’un cinéma. Théâtre de spectacles et de concerts, de studios, temple de la musique, et plus récemment hôted’un mystérieux escapegame : cette année, le Grand Rex accueille aussi les tous nouveauxdiplômés de l’ISFJ.

Immense écran de projection, mur noir pointillé de petites lumières blanches : l’ambiance est à la célébration. Au milieu des toges brodées au logo de l’école, des écharpes bleues et des chapeaux carrés, les sourires s’épanouissent. Le discours du directeurMonsieur Ludovic Place, de longs applaudissements et les montées sur scène rythment le gala.

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Des majors de promotions 

C’est également un incontournable des remises des diplômes ISFJ : le discours des majors de promotion. Margot Duchesne (majore des Mastères ISFJ) et Lisa Bonte (majore des Bachelors ISFJ) prennent le micro pour quelques mots plein d’émotion et de bons souvenirs. Aperçu d’une partiedu discours de Lisa Bonte, qui revient tout juste de Montréal :

“Félicitations à nous tous pour ce super diplôme, je suis vraiment ravie pour nous, d’avoir réussi, grandi et appris tant de choses. Nous pouvons être fiers de tout ce que nous avons accompli. Je ne doute pas que nous nous souviendrons de ces quelques années à parfois arpenter les rues, désespérés, sans sujet, recalés et dont les plans B, C, D, E, F, G ont échouer. Pas facile de trouver des gens à interviewer et à filmer. On n’aime pas les journalistes, on nous le dit toujours, et ça arrive souvent nous répondent nos professeurs. Donc pas toujours simple. Et en parlant de professeurs, je tiens surtout à remercier les journalistes qui nous ont transmis leur passion et leur métier, particulièrement M.Chlous. Merci de nous avoir partagé votre savoir-faire, vos astuces, et vos galères. C’est fou comme vous avez pu nous donner envie de devenir journaliste. C’est aussi fou comme parfois vous nous avez donné envie de devenir tout sauf journaliste. Mais nous sommes là, têtus et conquis alors merci. Nous avons appris plein de choses et avons la chance d’aspirer à faire un job qui va nous apprendre encore plein de choses. […] Quelle ouverture, quelle aventure, quel plaisir. Et surtout, quelle envie de continuer.” 

Le parrain de promotion : Christophe Sommet 

Que serait une remise des diplômes sans le soutien d’un parrain de promotion ? Cette année, les anciens Bachelors et Mastères de l’ISFJ sont parrainés par Christophe Sommet ! Lui aussi a droit au traditionnel discours de remise des diplômes. Quelques mots de félicitations et beaucoup de conseils pour la suite. Des conseils adressés aux 31 diplômés du Bachelor et aux 50 diplômés du Mastère Journalisme.

Lui-même diplômé de l’ESCP, Christophe Sommet débute sa carrière dans les domaines de la finance et des conseils. Très vite, en 2001, il intègre le groupe Bouygues en la qualité de responsable des études stratégiques Médias et Télécoms. En 2004, il migre vers TF1 comme Secrétaire Général du pôle Découverte. En 2018, il prend son dernier poste en date : Directeur du pôle Thématiques de TF1. Enfin, pas tout à fait : aux yeux des étudiants de l’ISFJ, son dernier poste en date, c’est celui de parrain de la promotion 2021 – 2022. 

Un mot du parrain 

“Je suis très honoré, très heureux d’être devant vous pour ce moment important de votre vie. […] Déjà, je vous adresse toutes mes félicitations, parce que vous le méritez. Ça marque la fin de votre parcours, assez challengeant, vous avez tous rencontré quelques épreuves qui vous ont marqués et vous pouvez être fiers aujourd’hui d’être là. Prenez le temps de savourer, c’est important. Je me rappelle, il y a quelques années de ça, j’étais comme vous et ma remise des diplômes s’est passée tellement vite. Donc profitez de ce moment important, gardez tout ça en mémoire, célébrez avec vos potes ce moment riche. Bravo également à l’équipe professorale. Je pense que c’est toujours important un professionnalisme qui vous donne ce bagage et qui va vous accompagner toute votre carrière. Une boîte à outils polyvalente, formidable parce que la vie ne va pas être simple. Il y a du monde sur le chemin, il va falloir que vous fassiez votre différence et tout ce que vous avez engranger comme compétences et expériences jusqu’à présent vont vous servir. L’exercice du parrain veut que je vous donne quelques conseils. Qui est lié à mon âge, avancé par rapport à vous, mais aussi à mes 20 ans d’expérience au sein du groupe TF1. […] 

Les 5 conseils de Christophe Sommet : 

  1. Osez oser : se fixer des objectifs ambitieux et se donner le moyen de les atteindre. 

  1. Soyez curieux : de tout et de tous, le monde est un terrain de jeu passionnant. 

  1. Soyez exigeant avec vous-même : soyez exemplaires et ambitieux. 

  1. Sachez évoluer : ne prenez rien pour acquis, soyez pro-actifs et ouverts. 

  1. Amusez-vous : vous vous destiner à évoluer dans un univers exaltant, rappelez-vous toujours que vous avez la chance d’évoluer dans cet univers. 

Visuel - gala 2023

En masterclass à l’ISFJ 

Noncontent d’assurer “seulement” le rôle de parrain pour la promotion de l’année dernière, Christophe Sommet était également présent il y a peu dans les locaux rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de Paris. La raison ? Il animait une Masterclass en compagnie de sa collaboratrice : Sophie Catalifaud.

C’est la grande nouveauté de cette année. Projet depuis longtemps en cours de développement, l’année 2023 accueille désormais tous les mois un invité reconnu dans le domaine du journalisme : Christophe Sommet donc, mais aussi Antoine Guillot (critique et producteur sur France Culture), Raphaël Garrigos (directeur de la rédaction chez Les Jours), Marc Choquet (journaliste et responsable cinéma chez Chérie FM), et Véronique Auger (présidente de l’association des journalistes européens).

Conseils, anecdotes de carrière, moment questions – réponses, et prise de contact avec des journalistes en formation, qui – peut-être un jour – pourraient bien faire partie de leurs collègues : c’est l’essence même des masterclass ISFJ.

Cours de presse écrite digitale à l’ISFJ : manier l’art de la plume à bon escient

Actualité publiée le 12 October 2021

Les étudiants de l’ISFJ ont pu apprendre auprès d’Emmanuelle LIBERT, consultante d’édition, les secrets de la presse écrite digitale. Au programme de ce cours, techniques éditoriales et soft skills pour mieux appréhender le monde professionnel 

Consultante éditoriale depuis 10 ans, Emmanuelle LIBERT a suivi une formation dans le journalisme. Experte dans le domaine, elle accompagne de grands groupes dans leur transformation digitale et éditoriale. Forte de son expérienceelle transmet aux étudiants en Bachelor Journaliste Web et Multimédia de l’ISFJ toutes ses connaissances sur la rédaction de contenu au format numérique. 

Quand rédaction rime avec digital 

Dans ce cours, l’accent est mis sur la rédaction d’articles pour les sites d’information en ligneLes étudiants apprennent l’importance de l’écriture en fonction du média visé. La cible n’étant pas la même d’un média à l’autre, les attentes sont différentes. Le web demande un contenu plus court et plus direct avec des règles de SEO (référencement naturel)un procédé inexistant pour la presse écrite. 

L’enjeu de ce cours est de rendre le contenu plus intéressant et plus vivant au quotidien. Cela va donc au-delà du textuel. Comment intégrer une vidéo, embarquer un podcast dans un articledans le seul but d’enrichir son contenu et d’accroitre le trafic sur le site ? Telle est la problématique à laquelle se heurtent les futurs journalistes de demain. Pour y répondre, Emmanuelle leur donne des astuces. Augustin explique qu’il faut porter une attention particulière aux différentes balises à utiliser en fonction du titre, du chapeau, pour une meilleure structure. Il y a aussi des liens hypertextes, des mots-clésdes images à intégrer dans notre stratégie éditoriale pour améliorer le référencement de l’article. 

La pédagogie : une question de pratique et de confiance en soi 

Emmanuelle propose un cours interactif avec beaucoup de pratique basé sur de l’actualité chaude. Son mot d’ordre : l’autonomiece que confirme Lou : “cela nous stimule, on participe, on échange tous ensemble, on débatElle nous même laissé la liberté des sujets. Ses attentes sont très claires : “J’espère qu’ils seront, à l’issu de cette formation, le plus autonomes possible. Quand ils arriveront dans une rédaction web avec toutes les clés, ils pourront s’adapter et s’intégrer facilement  confie-t-elle.  

Emmanuelle remarque le talent des étudiants en termes de compétences techniques, il y a déjà dans cette classe des petites plumes qui pourront nous étonner dans quelques mois ”. Des mots encourageants pour développer sa confiance en soi et oser tester de nouvelles choses. La clé de la réussite selon elle : “il faut s’entraîner pour s’améliorer . Ils ne seront pas experts du jour au lendemain mais la pédagogie employée leur apporte un bagage journalistique suffisant pour avancer dans ce domaineC’est notamment le cas pour Augustin. Grâce à son alternance en tant que rédacteur web chez BPI France, il se sent prêt aujourd’hui à se lancer en free-lance si on le missionne pour de la rédaction web. 

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