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Journalisme participatif : comment ça marche ?

Actualité publiée le 20 décembre 2023
journalisme participatif

Photo Redrec ©️

Le monde de l’information évolue rapidement, et le journalisme participatif est devenu un pilier essentiel de cette transformation. Dans cet article, nous explorerons en détail le fonctionnement du journalisme participatif, en mettant en lumière son impact croissant sur la diffusion des nouvelles et en fournissant des conseils sur la manière dont vous pouvez vous impliquer. 

Le fondement du journalisme participatif

Le journalisme participatif, également appelé journalisme citoyen, se distingue par son approche inclusive qui permet à chacun de devenir un acteur clé dans la narration de l’actualité. Contrairement au journalisme traditionnel, où les informations proviennent principalement de sources professionnelles, le journalisme participatif encourage les individus ordinaires à partager leurs expériences, opinions et observations.

Comment ça fonctionne ?

Les plateformes en ligne jouent un rôle crucial dans le journalisme participatif. Des sites web dédiés, des blogs, et même les réseaux sociaux servent de canaux permettant aux citoyens de soumettre des articles, des photos, des vidéos et des témoignages. Ces contributions sont souvent publiées après une vérification de base de la crédibilité des sources.

Avantages et Défis

Le journalisme participatif offre l’avantage de diversifier les perspectives et de rendre compte d’événements sous différents angles. Cependant, la véracité des informations peut parfois être remise en question, nécessitant une diligence journalistique accrue pour maintenir l’intégrité des nouvelles diffusées.

Plongez dans l’action – comment contribuer ?

Choisissez votre domaine d’expertise

Que vous soyez passionné par la politique, la technologie, l’environnement ou les arts, le journalisme participatif offre un espace pour partager vos connaissances et votre perspective unique. Identifiez votre domaine d’expertise et explorez les plateformes pertinentes où vous pouvez contribuer.

Investissez dans la formation

Bien que le journalisme participatif repose sur l’idée de l’expression libre, investir dans votre formation journalistique peut renforcer votre crédibilité. De nombreuses ressources en ligne et des cours spécialisés sont disponibles pour vous aider à affiner vos compétences en écriture, en recherche et en vérification des faits.

Le journalisme participatif est plus puissant lorsqu’il est soutenu par une communauté engagée. Partagez vos articles, collaborez avec d’autres contributeurs et encouragez le dialogue constructif. Une communauté solide peut amplifier l’impact de vos histoires et générer des discussions significatives. 

Le journalisme participatif est bien plus qu’une simple source d’informations ; c’est un moyen pour les individus de façonner le récit mondial. En comprenant son fonctionnement et en contribuant de manière constructive, chacun peut jouer un rôle essentiel dans la création d’une société mieux informée et plus diversifiée.  

En conclusion, le journalisme participatif émerge comme une force transformative permettant à chacun de contribuer à la narration globale. Comprendre son fonctionnement et y participer de manière constructive représente une opportunité unique d’influencer positivement notre société. Cependant, pour maximiser cet impact, une formation solide est essentielle. C’est là que l’ISFJ entre en jeu, offrant une combinaison idéale de connaissances théoriques et de compétences pratiques. 

L’ISFJ, conscient de l’évolution rapide du paysage médiatique, prépare les étudiants à naviguer avec succès dans cet environnement dynamique. Les enseignements couvrent un large éventail de sujets, de l’actualité à la géopolitique, du droit de la presse à la déontologie et à la sociologie des médias. 

Désinformation/Mésinformation/Malinformation : décryptage des nuances

Actualité publiée le 28 décembre 2023

désinformation/mésinformation/malinformation : différences

La propagation rapide de l’information à l’ère numérique a donné naissance à de nouveaux défis, parmi lesquels la désinformation, la mésinformation et la malinformation occupent une place prépondérante. Ces termes sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils renvoient à des concepts distincts. Dans cet article, nous examinerons en détail les différences entre la désinformation, la mésinformation et la malinformation. 

 

1. Désinformation : manipulation délibérée de la vérité 

La désinformation se caractérise par la diffusion intentionnelle de fausses informations dans le but de tromper, de manipuler ou de nuire à une personne, à un groupe ou à une cause. Les acteurs de la désinformation utilisent divers moyens, tels que la fabrication de contenus trompeurs, la diffusion de rumeurs infondées ou la déformation délibérée de faits. Souvent orchestrée à des fins politiques, la désinformation peut semer la confusion et altérer la perception publique. 

Conseils pour lutter contre la désinformation : 

  • Vérifiez la source de l’information.
  • Croisez les données avec d’autres sources fiables.
  • Soyez conscient des biais potentiels. 

 

2. Mésinformation : diffusion involontaire d’informations incorrectes 

La mésinformation se produit lorsque des informations incorrectes sont diffusées sans intention malveillante. Cela peut résulter d’une compréhension erronée, d’une interprétation incorrecte des faits ou d’une transmission inexacte d’informations. Les réseaux sociaux et les plateformes de partage de contenu ont considérablement amplifié le phénomène de mésinformation, car les informations erronées peuvent se propager rapidement avant d’être corrigées. 

Conseils pour éviter la mésinformation : 

  • Vérifiez les faits avant de partager une information. 
  • Utilisez des sources réputées et fiables. 
  • Soyez conscient de la viralité des informations sur les réseaux sociaux. 

3. Malinformation : diffusion délibérée de vraies informations dans un but nuisible 

Contrairement à la désinformation qui implique la diffusion de fausses informations, la malinformation consiste à divulguer des informations véridiques, mais dans le but de nuire. Cela peut prendre la forme de divulgation de secrets, de diffamation ou de publication de données confidentielles. Par conséquent, la malinformation peut causer des dommages importants à la réputation d’une personne ou d’une organisation. 

Conseils pour se protéger contre la malinformation : 

  • Soyez prudent quant à la divulgation d’informations sensibles. 
  • Utilisez des paramètres de confidentialité sur les plateformes en ligne. 
  • Signalez toute malinformation pour empêcher sa propagation. 

 

Au-delà des termes – le défi de l’éducation à la littératie médiatique 

Si comprendre les différences entre désinformation, mésinformation et malinformation est crucial, il est tout aussi important de s’attaquer à la racine du problème. Une approche innovante consisterait à renforcer la littératie médiatique dès le plus jeune âge. En intégrant l’éducation aux médias dans les programmes scolaires, les individus seront mieux équipés pour évaluer la fiabilité des informations, identifier les biais et comprendre les conséquences potentielles de la propagation de fausses informations. 

L’angle original ici réside dans la proposition de solutions proactives pour contrer le problème plutôt que de simplement décrire ses manifestations. En investissant dans l’éducation à la littératie médiatique, la société peut espérer former une génération de citoyens avertis et critiques, capables de naviguer efficacement dans le paysage complexe de l’information numérique. 

 

L’ISFJ intègre les étudiants dans des rédactions en alternance avec leurs cours, une initiative qui illustre la nécessité d’une mise en pratique professionnelle pour renforcer les compétences journalistiques. 

Cette approche offre une réponse concrète aux défis posés par la désinformation, en préparant les futurs professionnels de l’information à faire face aux complexités du paysage médiatique contemporain. 

En définitive, la lutte contre la désinformation ne se limite pas à la correction des informations erronées, mais nécessite également un investissement dans l’éducation et le renforcement des compétences médiatiques. 

Décryptage en direct : l’expérience enrichissante du Reportage Club à l’ISFJ

Actualité publiée le 4 janvier 2024

Explorez l’expérience unique du « Reportage Club » à l’ISFJ, une immersion au cœur du journalisme d’investigation. Découvrez le débat interactif avec Éric Quintin et les retours sur des reportages marquants. 

reportage club isfj projection

 

Le concept novateur du « Reportage Club » initié par l’ISFJ offre une expérience immersive et participative, propulsant le journalisme au cœur de l’interaction sociale. Inspiré du modèle bien établi des ciné-clubs de l’école ESIS (l’Ecole Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique), le Reportage Club invite les spectateurs à plonger au cœur de sujets actuels et important.

Cet évènement réunit nos étudiants et nos Alumni (anciens étudiants), l’occasion pour eux de se rencontrer et de renforcer ainsi les liens professionnels qui unissent notre communauté. 

Le processus commence par une introduction captivante suivie de la projection du reportage. A travers le sujet choisi par notre encadrant, nos étudiants sont transportés dans le monde complexe et souvent méconnu du journalisme d’investigation. 

L‘élément distinctif de cet atelier réside dans la phase post-projection où nos jeunes journalistes ne sont plus de simples observateurs, mais des participants actifs à la réflexion et l’analyse du sujet visionné, autant dans le fond que dans la forme. 

Guidés par Éric Quintin, journaliste/réalisateur mais aussi intervenant phare de l’ISFJ, les participants se lancent dans un débat stimulant, permettant ainsi de disséquer la problématique sous-jacente. 

Cette interaction directe avec un professionnel du journalisme offre une perspective unique, enrichissante et éducative, transformant le Reportage Club en une plateforme dynamique où la connaissance et la compréhension s’épanouissent. Pour nos journalistes curieux et passionnés, cet évènement est l’occasion de décrypter les réalités contemporaines, le Reportage Club de l’ISFJ représente une opportunité inestimable de s’immerger dans le monde fascinant du reportage et de contribuer activement à la discussion. 

 

 

Retours sur les derniers reportage-clubs 

 

  • 18 décembre – Tous surveillés : 7 milliards de suspects 

Dans le reportage primé « Tous surveillés : 7 milliards de suspects, » les réalisateurs Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard dressent un constat alarmant sur l’étendue croissante de la surveillance mondiale exercée par les pouvoirs publics. 

Récompensé par le prix Albert Londres 2020, le documentaire souligne que plus de 500 millions de caméras à travers la planète donnent aux autorités la capacité de nous surveiller en permanence, sous prétexte de lutter contre le terrorisme et la criminalité. La course effrénée aux technologies de surveillance, soutenue par l’intelligence artificielle, permet une surveillance presque omniprésente.  

Le reportage pointe du doigt l’utilisation de la reconnaissance faciale aux États-Unis, la détection des criminels par cette même démarche en Chine et l’analyse des émotions par des caméras intelligentes en France. Nice, marquée par l’attentat de 2016 malgré ses 2 000 caméras, se positionne en avant-garde de cette expérimentation. 

Les enjeux colossaux de la surveillance intelligente révèlent une alliance préoccupante entre les industriels et les pouvoirs publics, promouvant un modèle de « Big Brother » au détriment des libertés individuelles. Diffusé sur Arte en avril 2020, ce reportage met en lumière les rouages complexes de cette machine intrusive à l’échelle internationale. 

 

  • 27 novembre – Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église”    

Le lauréat du FIGRA, Éric Quintin, qui anime également le Reportage Club, est le réalisateur de cette enquête primée. Le reportage en question, intitulé « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église, » a été présenté au Festival International du grand reportage d’actualité. 

Cette investigation révélatrice explore une dimension peu abordée au sein de l’Église catholique : les violences sexuelles subies par des religieuses du monde entier, perpétrées par des prêtres. Contrairement à la libération de la parole des victimes de prêtres pédophiles, les sœurs agressées sexuellement peinent à briser le mur du silence. 

Le documentaire expose des cas de viols commis par des ecclésiastiques abusant de leur autorité, allant jusqu’à détourner les enseignements des Évangiles pour justifier leurs actes. Les religieuses, lorsqu’elles tombent enceintes, sont exclues de leurs congrégations ou contraintes à l’avortement. Malgré des dénonciations depuis les années 1990, les réponses du Vatican ont été insuffisantes, laissant les coupables échapper à la justice. 

Au cours d’une enquête rigoureuse menée sur quatre continents pendant deux ans, les réalisateurs Éric Quintin et Marie-Pierre Raimbault lèvent le voile sur cette tragédie intime, recueillant les témoignages courageux de religieuses victimes, de responsables religieux engagés dans la lutte contre les agressions, et d’hommes d’Église, y compris un proche du pape François. Le documentaire, réalisé en France en 2017, offre une plongée glaçante dans l’un des plus anciens tabous de l’institution catholique, explorant les dérives mafieuses, les avortements forcés, et les méthodes pour étouffer le scandale. 

Retour sur la Rencontre Professionnelle avec Benjamin Bernard

Actualité publiée le 10 janvier 2024

Le monde du journalisme sportif est souvent perçu comme un terrain de jeu compétitif, où seules les voix les plus fortes et les plus passionnées peuvent réellement percer. Benjamin Bernard, journaliste et commentateur sportif émérite, a partagé son expérience et ses conseils lors de la Rencontre Professionnelle ISFJ du 13 novembre, offrant un aperçu précieux pour ceux aspirant à réussir dans cette industrie passionnante. 

Benjamin Bernard, reconnu pour ses contributions à beIN Sports ainsi que pour son expérience chez des médias prestigieux tels que Canal+, Orange, et L’Équipe 21, a consolidé sa place en tant que figure montante du paysage médiatique sportif français. Spécialiste du volley, de la NBA, de la NFL, et de la MLB, il a partagé des moments clés de son parcours et des conseils essentiels pour les aspirants journalistes sportifs. 

La patience, une vertu dans le monde du commentaire sportif 

Lors de la Rencontre ISFJ, Benjamin Bernard a souligné l’importance de la patience dans le monde du journalisme sportif. « Dans le cercle très restreint des commentateurs sportifs, il y a actuellement trop de concurrence. Pour se faire une place, il faut savoir être patient, connaître ses atouts et savoir les mettre en avant au bon moment », a-t-il conseillé. Cette persévérance est d’autant plus cruciale dans un paysage médiatique en constante évolution. 

Il a partagé son propre parcours, rappelant une époque où il produisait en moyenne entre 180 et 200 piges par an pour Canal+. Aujourd’hui, les médias préconisent généralement une approche plus modérée, tournant autour de 100 piges par an pour permettre l’émergence de nouveaux talents. 

Sortir de sa zone de confort : une clef de la réussite 

Une autre leçon essentielle que Benjamin Bernard a partagée est l’importance de sortir de sa zone de confort. « Les qualités principales d’un bon commentateur sont : une bonne élocution, la capacité de transmettre les émotions sans être acteur de l’évènement, la curiosité, la disponibilité, ainsi qu’un bon esprit d’équipe », souligne-t-il. Il encourage nos apprentis journalistes à progresser en se défiant eux-mêmes, notant qu’il n’était pas initialement adepte des plateaux. Cependant, en s’y investissant, il a fini par s’y habituer et est aujourd’hui à l’aise dans cet exercice. 

L’Équilibre délicat entre passion et vie familiale 

Couvrir des événements sportifs peut être exigeant sur le plan personnel. Benjamin Bernard souligne que l’emploi du temps décalé de ce métier peut impacter la vie familiale. Néanmoins, il rappelle que cette carrière est une passion et que la chance de faire ce métier vaut la peine des sacrifices. C’est une perspective essentielle pour ceux qui aspirent à entrer dans le monde du journalisme sportif. 

Les conseils de Benjamin Bernard offrent un aperçu perspicace sur les clés du succès dans le journalisme sportif. La patience, le dépassement de soi, et l’équilibre entre passion et vie personnelle sont des éléments essentiels pour tracer son chemin dans cette industrie compétitive. 

Les apprentis journalistes de l’ISFJ, particulièrement ceux ayant optés pour le module “journalisme de sportont sans doute tiré des enseignements précieux de l’expérience de cet éminent professionnel. 

PODCAST : quelles seront les tendances en 2024 ?

Actualité publiée le 22 janvier 2024

PODCAST : tendances 2024

Les podcasts ont parcouru un long chemin depuis leur création en 2004 par les ingénieurs américains Adam Curry et Dave Winer. Bien que le terme « podcast » ait été introduit par le journaliste britannique Ben Hammersley, Curry et Winer ont révolutionné l’industrie en développant un logiciel permettant de télécharger des émissions de radio sur des baladeurs MP3. En 2023, le Podcast Index révèle qu’il existe 4 096 419 créateurs de podcasts dans le monde, enregistrant une croissance de 30% par rapport à l’année précédente. Une tendance qui se poursuivra sans aucun doute en 2024 

 

À l’ère de la digitalisation, l’ISFJ, la Grande Ecole du Journalisme en Alternance joue un rôle important en formant les étudiants aux nouvelles tendances journalistiques, y compris les podcasts, la production de contenus sur mobile, et le journalisme orienté vers des solutions.  

En effet, le podcasting se profile comme une voie innovante, offrant des perspectives enrichissantes pour ceux qui souhaitent s’immerger dans le monde captivant du contenu audio. 

Le podcast : un puissant outil marketing 

Le podcast s’impose comme un vecteur majeur de croissance pour les entreprises, établissant un lien unique entre les auditeurs et les créateurs de contenu. Une étude de Hubspot souligne que les entreprises dotées d’un podcast connaissent une augmentation significative de leurs leads, soit une hausse de 20%. De plus, une recherche de Smart Insights révèle que les podcasts d’entreprises génèrent 15% de ventes supplémentaires, démontrant ainsi l’impact positif sur la conversion. 

Les 5 principales tendances du podcast en 2024  

Selon les prévisions de Statista, le nombre d’auditeurs de podcasts dans le monde atteindra 504,5 millions en 2024. Cette croissance s’accompagne de nouvelles tendances qui redéfinissent le paysage du podcasting. 

1. Podcast vidéo 

Le format vidéo s’est immiscé dans le monde du podcasting, une tendance paradoxale mais appréciée. De plus en plus de podcasteurs intègrent des éléments visuels lors de leurs enregistrements, permettant ainsi le recyclage du contenu sur des plateformes variées telles que Spotify, Deezer, YouTube, TikTok et Instagram. Cette popularité a incité Spotify à introduire une option vidéo en plus des formats audio. 

2. Podcasts immersifs 

Les podcasts immersifs gagnent en popularité en combinant des techniques sonores innovantes avec un contenu de valeur. Cette fusion d’ASMR et d’expériences captivantes attire de plus en plus d’auditeurs, offrant une expérience auditive unique et immersive. 

3. Podcast à la demande  

Après la télé à la demande, le podcast à la demande émerge comme une tendance majeure, permettant aux auditeurs de choisir quand et où ils souhaitent écouter leurs émissions préférées. 

4. Enregistrement en direct 

L’enregistrement de podcasts en direct devient plus populaire que jamais, offrant aux auditeurs une expérience interactive. Les podcasteurs peuvent choisir des lieux innovants pour enregistrer, créant ainsi un contenu attractif. Des plateformes dédiées, telles que Podbean, permettent déjà l’accès payant à l’enregistrement en direct. 

 

En cette année 2024, le podcasting émerge comme un phénomène en plein essor, promettant une croissance flamboyante tant du côté des auditeurs que des créateurs. Avec des coûts de production minimes et une accessibilité accrue grâce à des plateformes telles que Spotify for Podcasters et Ausha, la création de podcasts devient non seulement facile mais également abordable pour tous. 

L’évolution des algorithmes de Google, mettant en avant le contenu audio, confirme la pertinence croissante du podcasting dans les stratégies marketing. Cette nouvelle orientation souligne l’importance d’investir dans le podcast pour les entreprises cherchant à étendre leur portée et à engager leur public de manière significative. 

En somme, le podcast offre un terrain fertile pour explorer de nouvelles opportunités et stimuler la croissance des entreprises.  

L’ISFJ forme ses étudiants à ces nouvelles tendances témoignant de la nécessité d’adopter une approche éducative proactive pour répondre aux nouveaux modes de consommation de l’information et préparer les futurs acteurs du monde médiatique à naviguer avec succès dans ce paysage en constante évolution.  

Les podcasts made in ISFJ arrivent bientôt, restez bien connectés !  

Billet d’humeur, édito et chronique : particularités et conditions

Actualité publiée le 17 octobre 2023

Dans le vaste paysage du journalisme, trois formes d’expression se distinguent : les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques. À première vue, il peut sembler qu’ils partagent des similitudes, mais en réalité, chacun possède son propre objectif, style et contenu distincts.

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Billet d’humeur, édito, chronique : quelles différences ?

Les billets d’humeur, les éditoriaux (éditos) et les chroniques sont des formes de journalisme qui partagent certaines similitudes, mais ils diffèrent dans leur objectif, leur style et leur contenu. Voici les principales différences entre ces trois genres :

Billet d’humeur :

  • Nature : Un billet d’humeur est un texte court et subjectif, souvent rédigé dans un style léger, humoristique ou ironique. Il reflète généralement l’opinion personnelle de l’auteur sur un sujet donné.
  • Objectif : Le but principal d’un billet d’humeur est de divertir, de susciter des émotions, de faire réfléchir ou de commenter de manière personnelle et souvent humoristique un événement, une tendance ou un aspect de la vie quotidienne.
  • Style : Le style est souvent libre, personnel et humoristique, et l’auteur peut utiliser des anecdotes, des expressions idiosyncratiques et des réflexions personnelles.
  • Exemple : Une chronique humoristique sur les embouteillages quotidiens dans une grande ville.

Éditorial (édito) :

  • Nature : Un éditorial est un texte rédigé par la rédaction ou l’éditeur en chef d’un média, exprimant la position officielle de la publication sur une question particulière. Il est généralement signé au nom de la publication.
  • Objectif : Les éditoriaux sont conçus pour présenter et défendre les points de vue, les opinions et les prises de position de la publication sur des sujets d’importance politique, sociale ou culturelle. Ils visent à influencer l’opinion publique et à mobiliser les lecteurs.
  • Style : Le style est formel, argumentatif et basé sur des faits. Les éditoriaux sont généralement bien structurés et suivent des normes d’écriture rigoureuses.
  • Exemple : Un éditorial du New York Times exprimant le soutien du journal à un candidat politique spécifique aux élections présidentielles.

Chronique :

  • Nature : Une chronique est un article récurrent, généralement rédigé par un journaliste spécialisé dans un domaine particulier, comme la politique, le sport, la culture, la technologie, etc. Il peut avoir un ton personnel, mais il se base sur des faits et des analyses.
  • Objectif : Les chroniques offrent une analyse approfondie, une interprétation ou un commentaire sur des sujets spécifiques, souvent en utilisant l’expertise de l’auteur. Elles ne se limitent pas à l’opinion, mais sont ancrées dans la connaissance du sujet.
  • Style : Le style varie en fonction du sujet, mais il est généralement informatif, analytique et fondé sur des recherches ou des observations personnelles.
  • Exemple : Une chronique politique qui explore les implications des politiques gouvernementales sur l’économie nationale.

En résumé, les différences entre les billets d’humeur, les éditoriaux et les chroniques résident principalement dans leur nature, leur objectif, leur style et leur contenu. Alors que les billets d’humeur sont subjectifs et humoristiques, les éditoriaux expriment la position officielle d’une publication, et les chroniques offrent des analyses spécialisées sur des sujets variés.

Des styles subjectifs mais règlementés

D’un point de vue éthique, un journaliste qui écrit un édito, une chronique ou un billet d’humeur n’est généralement pas tenu aux mêmes normes d’objectivité stricte que lorsqu’il effectue un reportage d’information. Ce sont des formes de journalisme qui permettent aux journalistes de partager leurs opinions personnelles, leurs analyses subjectives et leurs commentaires sur des sujets. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de normes éthiques à respecter.

Les journalistes qui écrivent des éditoriaux, des chroniques ou des billets d’humeur sont toujours tenus de respecter certaines normes journalistiques fondamentales, même s’ils ont une plus grande liberté d’expression de leurs opinions.

Voici quelques-unes des règles éthiques importantes pour les journalistes dans ce contexte :

  • Transparence : Les journalistes doivent être transparents sur leur point de vue, leurs opinions et leur affiliation politique ou tout autre facteur qui pourrait influencer leur perception. Les lecteurs doivent être en mesure de distinguer entre les faits et les opinions.
  • Vérification des faits : Même dans les chroniques, les journalistes doivent s’efforcer de fournir des informations exactes et de ne pas propager de fausses informations. La vérification des faits reste une responsabilité importante.
  • Éviter les stéréotypes et les préjugés : Les journalistes ne doivent pas se livrer à la discrimination, aux préjugés ou à des généralisations injustes dans leurs écrits. Ils devraient traiter les sujets avec respect et équité.
  • Intégrité éditoriale : Les journalistes ne doivent pas être incités à écrire des chroniques ou des billets d’humeur uniquement pour plaire à un public spécifique ou pour des motifs commerciaux. L’intégrité éditoriale est essentielle.
  • Respecter les règles de la rédaction : Même dans les chroniques, les journalistes devraient respecter les règles de base de la grammaire, de la syntaxe et de l’éthique journalistique.

 

“Le rôle de l’intellectuel, comme du journaliste, est, en théorie, de raisonner froidement, hors de toute subjectivité, sur des sujets d’intérêt général. Ce n’est évidemment jamais possible. Chacun est déterminé par sa vie et par ses rencontres et toute tentative d’y échapper est vouée à l’échec. Et c’est très bien ainsi.”

“Échapper aux trois cercles de l’enfer” – Edito de Jacques Attali pour Les Echos

 

Bien que les éditos, les chroniques et les billets d’humeur puissent refléter l’opinion personnelle d’un journaliste, ils ne sont pas une licence pour la désinformation ou la diffamation. Les journalistes doivent toujours se montrer responsables et éthiques dans leur travail, même lorsqu’ils expriment leur propre point de vue.

La formation dispensée par lISFJ prépare les futurs professionnels des médias à être des acteurs responsables de l’information, capables de fournir un journalisme de qualité qui répond aux besoins du public, tout en respectant les normes éthiques qui sont au cœur de cette profession.

En cultivant une solide compréhension de l’éthique journalistique et en intégrant les dernières tendances médiatiques, l’ISFJ contribue à forger une nouvelle génération de journalistes prêts à relever les défis de l’information à l’ère numérique, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de leur métier.

11 choses à savoir sur l’ISFJ

Actualité publiée le 16 janvier 2024

10 choses à savoir sur l'ISFJ

L’ISFJ (Institut Supérieur de Formation au Journalisme) se positionne comme un acteur majeur de l’éducation journalistique en offrant un parcours complet qui combine formation théorique et expérience pratique. Avec deux cursus en alternance, le Bachelor et le Mastère, nous nous engageons à fournir à nos étudiants une préparation complète. 

 

1.Une formation complète: une approche pragmatique 

L’ISFJ adopte une approche pédagogique pratique avec des formations professionnalisantes permettant aux étudiants de plonger au cœur du monde professionnel tout en consolidant leurs acquis théoriques. Cette immersion donne aux apprenants une longueur d’avance et une compréhension approfondie des réalités du journalisme. 

 

2. Des spécialisations en mastère : un choix éclairé 

Après trois années d’apprentissage général avec une vue d’ensemble sur différents aspects du journalisme (journalisme de sport, culturel, de mode, politique, people, scientifique..), les étudiants ont l’opportunité de se spécialiser en Mastère.  

En première année de Mastère, ils peuvent choisir entre  

  • Journalisme de Sport 

  • Journalisme d’Informations Générales  

En deuxième année de Mastère, ceux ayant choisi la spécialité « Journalisme d’Informations Générales » doivent choisir entre : 

  • Journalisme Investigation ou Journalisme Culture/people/mode  

 

3. Un placement en entreprise facilité : un soutien actif 

L’ISFJ se démarque par sa Cellule Relations Entreprises, garantissant un taux de placement exceptionnel de 93% et offrant un accompagnement personnalisé pour une transition fluide vers le marché du travail. 

Les étudiants intègrent des rédactions en alternance pour une mise en pratique professionnelle, tandis que l’école établit des partenariats privilégiés avec des entreprises de presse et des médias digitaux. 

Des recrutements dédiés et des speed meetings sont organisés pour faciliter la rencontre entre étudiants et employeurs. Via un extranet, les étudiants accèdent aux offres de partenaires et le service Relations Entreprises les met en contact avec des entreprises ciblées. 

Des ateliers CV et Personal Branding sont également proposés pour renforcer la préparation des étudiants à intégrer le monde professionnel du journalisme. 

 

4. Intervenants professionnels en activité : une approche actuelle 

Les intervenants de l’ISFJ sont des professionnels en activité, offrant aux étudiants un enseignement concret basé sur des cas réels. Cette interaction directe avec le monde professionnel élargit les horizons des étudiants tout en favorisant le développement de leur réseau. 

 

5. Emplacement stratégique dans les grandes villes : une fenêtre sur l’actualité 

Les campus de l’ISFJ, stratégiquement implantés dans des métropoles telles que Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes et Reims, ouvrent aux étudiants des perspectives uniques au cœur d’environnements urbains propices aux opportunités journalistiques. 

 

6. Titres reconnus par l’État  

L’ISFJ délivre des titres reconnus par l’Etat RNCP de Niveau 6conférant aux diplômés une légitimité incontestable sur le marché de l’emploi, renforçant ainsi leur crédibilité auprès des employeurs. 

 

7. Un réseau puissant d’entreprises partenaires 

L’ISFJ, grâce à ses partenariats étroitement tissés avec des grandes entreprises, garantit des opportunités de placement substantielles. Les connexions directes avec les départements des ressources humaines facilitent des retours rapides, permettant aux étudiants de concevoir et de planifier judicieusement leur trajectoire professionnelle. 

De plus, en tant que membre de SKOLAE, l’ISFJ offre un avantage considérable en favorisant la collaboration entre les étudiants de différentes écoles. Avec plus de 20 000 étudiants au total à son actif il offre ainsi à chaque apprenant la possibilité d’étendre son réseau professionnel. Cette structure unique propose des avantages significatifs, notamment à travers des séminaires et des événements communs organisés au sein des 24 écoles qui composent cet ensemble, offrant ainsi un accès à un réseau professionnel considérablement élargi.  

L’ISFJ possède également un service ALUMNI solide avec : 

  • Un partage d’offres d’emploi : Il facilite le partage d’opportunités professionnelles, renforçant les liens entre anciens et étudiants. 

  • Des partages d’expériences : Il encourage les rencontres intergénérationnelles, favorisant les échanges d’expériences entre anciens et étudiants. 

  • Des coachings personnalisés : Il propose un service de coaching personnalisé, offrant un soutien individuel pour le développement professionnel des étudiants. 

  • Des rencontres intergénérationnelles : Il organise des rencontres intergénérationnelles, créant ainsi un réseau solide au sein de la communauté ISFJ. 

  • Des conférences, ateliers, tables rondes thématiques : Il organise divers événements tels que des conférences, ateliers et tables rondes thématiques pour favoriser l’apprentissage continu et le partage de connaissances. 

  • Des afterworks : Enfin, des événements comme les afterworks créent une atmosphère propice au networking et à la collaboration, renforçant ainsi le tissu social et professionnel au sein de notre communauté étudiante. 

 

8.Des partenariats pour le bien-être de nos étudiants 

L’ISFJ a établi des partenariats clés pour soutenir le bien-être global de ses étudiants : 

  • Caisse d’Épargne : Facilitation de l’accès à des prêts étudiants avantageux. 

  • Klaro : Plateforme innovante guidant les étudiants vers plus de 1500 aides financières. 

  • Medaviz : Leader en téléconsultation, offrant des consultations 24/7 pour un accès facile aux soins médicaux. 

  • ForestHill : Propose des abonnements Pacha Forme à tarif préférentiel, contribuant au bien-être physique. 

  • WeRoad : Partenariat avec le réseau GES offrant des expériences de voyage authentiques avec une réduction de 200 EUR. 

  • Studapart : Plateforme logement du Réseau GES, simplifiant la recherche de logement, de colocataires et proposant des solutions temporaires. 

  • KipUp : Application gratuite permettant aux étudiants de lire les grands journaux et magazines. 

Ces partenariats diversifiés enrichissent l’expérience étudiante en favorisant la santé, le bien-être financier et les opportunités de découverte. 

 

9. Équipements professionnels de pointe : une infrastructure de qualité 

L’ISFJ investit dans des équipements de pointe, offrant aux étudiants un accès à des caméras et appareils photo dernier cri, des salles informatiques équipées de la suite Adobe, un plateau TV modulable, un studio radio, et une salle PAD, garantissant une expérience pratique et immersive. 

Afin de mettre à disposition des étudiants le matériel technique nécessaire tout en les guidant dans une utilisation optimale, une équipe de magasin est disponible en continu sur tous les campus de l’ISFJ. 

 

10. Des médias ISFJ et une communauté étudiante proactive 

  • Radio ISFJ : Les campus parisiens et lillois sont animés respectivement par la Web Radio ISFJ ainsi que Radio Causy, une plateforme dynamique qui offre à nos étudiants l’opportunité de s’exprimer et de développer leur créativité. 

  • Gazette des étudiants : La Gazette des étudiants, entièrement conçue par et pour nos étudiants, est un magazine mensuel qui reflète la diversité des talents au sein de notre communauté, créant ainsi un espace d’expression unique. L’équipe de rédaction se compose de 12 journalistes passionnés qui se partagent 13 rubriques bien distinctes. Ces dernières s’articulent autour de l’actualité nationale et internationale mais aussi des actualités de notre école.  

 

11. Les Rencontres Professionnelles  

Ces conférences accueillent des journalistes influents, offrant à nos étudiants l’opportunité d’explorer le monde professionnel du journalisme et d’échanger avec des modèles de réussite, enrichissant ainsi leur parcours académique. A titre d’exemple, le campus parisien de l’ISFJ a eu le plaisir de recevoir : Christophe Sommet, directeur du pôle Thématique chez TF1, Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité, Jean-Baptiste Rivoire, Journaliste d’investigation et fondateur du média OFF INVESTIGATION, ou encore Grégoire Margotton, célèbre journaliste sportif au sein du Groupe TF1.  

  

En choisissant l’ISFJ, les étudiants s’inscrivent dans un parcours éducatif dynamique qui va au-delà des attentes conventionnelles, les préparant de manière exhaustive pour une carrière réussie dans le journalisme, un monde où la théorie se marie harmonieusement avec la pratique.  

Journalisme : les 6 principes éthiques à connaître

Actualité publiée le 23 octobre 2023

Le journalisme est une profession qui repose sur un ensemble de règles et de principes éthiques. Que vous soyez un journaliste en herbe ou un professionnel chevronné, il est essentiel de connaître les règles fondamentales qui guident cette profession. L’ISFJ, la Grande Ecole de Journalisme en Alternance, vous présente 6 règles : 

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1. La règle de l’exactitude et de la véracité 

Un des premiers devoirs d’un journaliste est de toujours vérifier ses informations. 

Avant de publier un article, de prendre la parole à la télévision ou à la radio particulièrement dans le cas d’une chronique ou d’un billet d’humeur comprenant par définition une sorte de prise de position qu’elle soit implicite ou explicite, aucune exception à la règle n’est admise : toute information nécessite vérification.  

Selon la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes) adoptée le 12 juin 2019 en complément au Code de principes de la FIJ sur la conduite des journalistes (1954), dit « Déclaration de Bordeaux » 

Le/la journaliste ne rapportera que des faits dont il/elle connaît l’origine, ne supprimera pas d’informations essentielles et ne falsifiera pas de documents. Il/elle sera prudent dans l’utilisation des propos et documents publiés sur les médias sociaux. 

 

2. La règle de l’objectivité 

De manière générale, les journalistes doivent faire preuve d’objectivité dans leur travail. 

Ils doivent présenter les faits de manière impartiale, sans prise de parti politique, idéologique ou personnelle. Même s’il est naturel et humain de vouloir instinctivement traiter un sujet en fonction de notre opinion personnelle, un journaliste se doit d’être extrêmement vigilant sur ce point : les opinions personnelles ne doivent pas influencer le contenu journalistique. 

Cette règle comprend tout de même une exception : d’un point de vue éthique, un journaliste qui écrit un édito, une chronique ou un billet d’humeur n’est généralement pas tenu aux mêmes normes d’objectivité stricte que lorsqu’il effectue un reportage d’information.  

Sur ce point, la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ stipule que “le/la journaliste défendra, en tout temps, les principes de liberté dans la collecte et la publication honnêtes des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique, tous deux équitables. Il/elle veillera à distinguer clairement l’information du commentaire et de la critique. 

Les commentaires et les analyses doivent être étiquetés en tant que tels, permettant au public de différencier les faits des interprétations personnelles. 

 

3. La règle de l’indépendance éditoriale 

L’indépendance éditoriale est importante pour préserver l’intégrité journalistique. 

Les journalistes ne doivent pas être soumis à des influences externes, qu’elles soient politiques, économiques ou corporatives. Ils doivent être libres de rapporter la vérité sans crainte ni faveur. 

Le 3 octobre 2023, le Parlement européen a adopté une position majeure en réponse à la Conférence sur l’avenir de l’Europe :les eurodéputés ont ainsi, par 448 voix en faveur, 102 contre et 75 abstentions, affirmé leur volonté d‘interdire toute forme d’ingérence dans les décisions éditoriales des organes de presse, de protéger les journalistes contre les pressions extérieures, et de garantir la transparence des médias.  

Cette conférence qui a donné naissance à 49 propositions issues d’une consultation citoyenne. Parmi ces propositions, certaines étaient spécifiquement axées sur les médias, les fausses nouvelles, la désinformation, la vérification des faits et la cybersécurité.  

 

4. La règle de la confidentialité des sources 

La confidentialité des sources est un élément essentiel de la profession journalistique visant à favoriser la liberté de la presse et le droit du public à être informé. Les journalistes doivent s’efforcer de préserver l’anonymat des informateurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles. 

La protection des sources est un principe fondamental figurant sur la Charte d’éthique mondiale des journalistes : Le/la journaliste gardera le secret professionnel concernant la source des informations obtenues confidentiellement. 

 

5. La règle de l’intégrité éthique 

Les journalistes doivent agir avec intégrité et respecter un code de conduite éthique. Cela signifie éviter les conflits d’intérêts, ne pas accepter de pots-de-vin et respecter les principes de la déontologie journalistique. 

Contrairement à d’autres règles citées dans cet article, dans ce cas précis, aucune exception n’est admise et toute dérogation peut entrainer de graves conséquences comme des sanctions pénales ou le licenciement voire même le bannissement de l’ensemble de la profession.   

En particulier, le fait d’accepter un pot-de-vin en tant que journaliste est hautement répréhensible sur les plans éthique et juridique.  

Là aussi, la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ est précise que le/la journaliste n’usera pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée, et s’interdira de recevoir un quelconque avantage en raison de la diffusion ou de la non-diffusion d’une information. Il/elle évitera – ou mettra fin à – toute situation pouvant le conduire à un conflit d’intérêts dans l’exercice de son métier. Il/elle évitera toute confusion entre son activité et celle de publicitaire ou de propagandiste. Il/elle s’interdira toute forme de délit d’initié et de manipulation des marchés.” 

 

6. La règle de la responsabilité sociale 

Les journalistes ont une responsabilité sociale pour informer le public de manière équilibrée, transparente et honnête. Ils doivent servir l’intérêt public et promouvoir la liberté d’expression. 

En tant qu’intermédiaires entre les institutions et le public, ils sont tenus de servir l’intérêt public. 

L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits Humains souligne le droit de chaque individu à accéder aux informations et aux idées. 

D’après la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ, “le/la journaliste veillera à ce que la diffusion d’une information ou d’une opinion ne contribue pas à nourrir la haine ou les préjugés et fera son possible pour éviter de faciliter la propagation de discriminations fondées sur l’origine géographique, raciale, sociale ou ethnique, le genre, les mœurs sexuelles, la langue, le handicap, la religion et les opinions politiques.” 

 

Les journalistes jouent un rôle important en tant qu’acteurs clés de la transmission de l’information, et ces principes éthiques sont fondamentaux pour accomplir leur mission. En les respectant, les journalistes contribuent à l’éducation, à l’information et à la préservation des valeurs démocratiques. 

Pour ceux qui envisagent de devenir des journalistes compétents et responsables, l’Institut Supérieur de Formation en Journalisme (ISFJ) offre une précieuse opportunité de se former auprès de journalistes chevronnés en activité. Ces mentors partagent non seulement leur expérience, mais aussi leur enthousiasme pour le journalisme, offrant aux étudiants une perspective authentique sur ce métier exigeant. 

 

Les 10 compétences essentielles à acquérir en école de journalisme

Actualité publiée le 1 février 2024

10 compétences essentielles d'un journaliste

Le monde du journalisme est en constante évolution, et les professionnels de demain doivent posséder un ensemble de compétences variées pour exceller dans ce domaine dynamique. Dans cet article, l’ISFJ vous présente les 10 compétences essentielles que chaque étudiant en journalisme devrait acquérir pour réussir dans l’industrie en rapide mutation. 

 

1. Maîtrise de l’écriture journalistique 

La qualité première de tout bon journaliste est la capacité à rédiger des articles captivants, informatifs et bien structurés. Les étudiants doivent perfectionner leur style d’écriture tout en respectant les normes éthiques et les règles de la rédaction journalistique. 

2. Compétences en recherche approfondie 

Les journalistes compétents sont des chercheurs aguerris. La capacité à enquêter, à trouver des sources crédibles et à rassembler des informations pertinentes est cruciale. Les étudiants doivent développer des compétences en recherche approfondie pour produire des reportages de qualité. 

3. Maîtrise des médias numériques 

À l’ère numérique, les compétences multimédias sont indispensables. Les étudiants en journalisme devraient acquérir des compétences dans la photographie, la vidéo, le montage et la production de contenu en ligne pour s’adapter aux exigences actuelles de l’industrie. 

4. Compétences en interview 

La capacité à mener des entretiens efficaces est un atout majeur pour un journaliste. Les étudiants doivent apprendre à poser des questions pertinentes, à établir des contacts, et à créer des rapports de confiance avec leurs sources pour obtenir des informations précises et approfondies. 

5. Connaissance des réseaux sociaux 

Les médias sociaux sont devenus un canal essentiel pour la diffusion de l’information. Les étudiants doivent maîtriser l’utilisation des réseaux sociaux pour promouvoir leur travail, élargir leur audience, et rester connectés avec les dernières tendances. 

6. Éthique journalistique et sens critique 

La crédibilité est primordiale dans le journalisme. Les étudiants doivent comprendre les principes éthiques de la profession, y compris la vérification des faits, l’intégrité et l’objectivité. Le sens critique est également crucial pour évaluer de manière critique l’information et éviter les pièges de la désinformation. 

7. Compétences en édition et révision 

La capacité à éditer et à réviser son propre travail est une compétence essentielle. Les étudiants doivent perfectionner leur capacité à repérer les erreurs, à améliorer la clarté et à affiner leur prose pour produire un contenu journalistique de qualité. 

8. Adaptabilité aux nouvelles technologies 

Les avancées technologiques transforment constamment le paysage médiatique. Les étudiants en journalisme doivent rester à jour sur les dernières technologies et être prêts à s’adapter aux nouveaux outils et plateformes émergents. 

9. Compétences en gestion de projet 

Le journalisme implique souvent la gestion de plusieurs tâches et échéances. Les étudiants doivent acquérir des compétences en gestion de projet pour organiser leur travail de manière efficace, respecter les délais et produire des reportages de qualité. 

10. Sens de l’initiative et esprit d’entrepreneuriat 

Un bon journaliste ne se contente pas d’attendre les opportunités ; il les crée. Les étudiants doivent développer un sens de l’initiative et un esprit d’entrepreneuriat pour proposer des idées originales, explorer de nouveaux sujets et se démarquer dans un marché concurrentiel. 

 

En résumé, en acquérant ces 10 compétences essentielles, les étudiants en journalisme sont armés pour exceller dans une industrie en constante mutation. 

À travers une formation complète et innovante, l’ISFJ se distingue comme une institution d’élite, offrant une expertise reconnue dans le domaine du journalisme, des médias et de la communication. 

En intégrant l’ISFJ, les étudiants bénéficient d’une formation théorique et pratique exhaustive qui couvre tous les aspects des médias contemporains, de la presse écrite à la production de contenus en ligne. Cette école renommée offre même des opportunités d’exploration de métiers liés à la communication. 

Grâce à une pédagogie axée sur les projets et adaptée à l’ère digitale, les étudiants de l’ISFJ sont spécifiquement préparés aux nouveaux modes de consommation de l’information, embrassant des formats novateurs tels que les podcasts, la production de contenus sur mobile, et le journalisme de « solution ». 

RENCONTRE PROFESSIONNELLE ISFJ : avec Grégoire Margotton

Actualité publiée le 27 octobre 2023

A l’occasion de nos rencontres professionnelles, évènement mensuel entre nos étudiants et des journalistes confirmés, ce 18 octobre, nous avons eu le plaisir d’accueillir au sein du campus ISFJ Paris le commentateur foot préféré des Français (et de nos étudiants), Grégoire MargottonUn dialogue riche en conseils pour les aspirants journalistes du sport. Ne manquez pas ce parcours exemplaire d’un commentateur sportif de renom. 

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Une rencontre enrichissante pour nos étudiants 

Lors de cet événement, plus de 100 étudiants se sont rassemblés pour rencontrer et dialoguer avec Grégoire Margotton. 

Dans le cadre d’une première discussion brillamment orchestrée par Simon Vallée, notre chargé des Relations Entreprises, Grégoire Margotton s’est ouvert sur les moments décisifs de sa carrière, offrant ainsi à nos apprentis journalistes l’opportunité de revivre certaines rencontres historiques du sport français. 

Cet instant, empreint de convivialité et empli d’empathie, a permis à notre invité de partager des anecdotes marquantes de sa carrière et de prodiguer des conseils précieux pour réussir dans le milieu hautement compétitif de la presse française.  

De nombreux étudiants, en particulier ceux spécialisés dans le domaine du sport, ont manifesté un vif intérêt pour la profession de commentateur sportif, ainsi que pour celle d’animateur de télévision. 

Grégoire Margotton a répondu avec une totale transparence aux nombreuses questions posées par nos étudiants à la fin de la conférence, enrichissant ainsi leur compréhension des enjeux de ces métiers exigeants. 

 

Grégoire Margotton : un parcours exemplaire  

Né en 1969 à Lyon de parents enseignants, Grégoire Margotton a tracé un chemin remarquable dans le monde du journalisme sportif. 

Après des études à Liverpool qui le dotèrent d’une solide formation en langues, il poursuivit sa quête de connaissance en intégrant le Centre de Formation des Journalistes (CFJ) à Paris. Son ascension prit son envol en 1992 lorsqu’il décrocha un stage à la chaîne Canal +, lui offrant l’opportunité de couvrir les Jeux Olympiques de Barcelone. 

Sa polyvalence et son talent le conduisirent à élargir son champ d’expertise au sein de la chaîne cryptée, se distinguant en tant que commentateur sportif pour le football, le basket, et en particulier lors des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Il se lança ensuite dans les meetings d’athlétisme lors des Jeux de Pékin en 2008. 

En parallèle, il s’illustra également en tant que présentateur, co-animant le magazine « Jour de foot » aux côtés de Vincent Radureau entre 2002 et 2003, formant avec Christophe Dugarry un duo incontournable du journalisme sportif, récompensé en 2013 par le prix de la Lucarne d’Or pour le meilleur duo de commentateurs sportifs. 

En 2016, Grégoire Margotton rejoint la chaîne TF1 suite au départ de Christian Jeanpierre, prenant en charge l’émission « Téléfoot » avant de reprendre les rênes de la présentation en septembre 2018. Il fut chargé de commenter les matchs de l’équipe de France en tandem avec Bixente Lizarazu, devenant l’homme des grands rendez-vous sportifs. 

 

Pour participer à ces moments de partage, rien de plus simple. Il suffit d’être inscrit.e à l’ISFJ. Tous les mois, un mail est envoyé aux étudiants

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