L’association HeForShe-ICP anime une conférence sur Octobre Rose à l’ISFJ Paris
À l’occasion du mois de prévention pour la lutte contre le cancer du sein, l’association HeForShe s’est rendue sur le campus de l’ISFJ Paris. Des bénévoles de l’association ont tenu une conférence afin de sensibiliser les étudiants sur l’importance de ce combat.
L’ISFJ Paris s’est teinté de rose pour cette journée d’octobre. Julia, Eva et Baptiste sont membres de l’association HeForShe de l’Institut Catholique de Paris, une des nombreuses antennes de HeForShe ONU. Ils ont donné une conférence aux étudiants de première année de Bachelor de l’ISFJ Paris. “Une femme sur huit est touchée par le cancer du sein” explique Baptiste, le président de l’association. Ils expliquent aux étudiants que leur objectif est triple. Informer, financer la recherche et accompagner les malades. Pour cela, HeForShe met en place des grandes campagnes de prévention. Elles visent à éduquer les gens, mais surtout d’encourager les jeunes femmes (et les jeunes hommes, car le cancer du sein touche aussi 1% des hommes) à pratiquer l’auto-palpation afin de détecter le plus rapidement possible des signes d’une tumeur. De plus, l’association organise des évènements solidaires comme des marches, des courses ou des ventes de nourriture afin de récolter de l’argent pour financer la recherche. “Auprès de qui peut-on faire des dons ?”, demande une étudiante, “il y a plein d’associations sûres”, répond Julia, l’inscription rose “HeForShe” sur le cœur de son sweat noir, “Ruban Rose, la Ligue contre le cancer ou encore Keep a Breast en font partie”.
“Dépistez-vous, c’est essentiel”
Face à de jeunes étudiants, les bénévoles mettent l’accent sur l’importance de détecter le plus rapidement possible n’importe quel changement sur leur corps. “Les techniques et technologies de détection et de prise en charge sont de plus en plus précises”, raconte Eva, vice-présidente de l’association, “plus le dépistage est précoce plus les victimes ont de chance de s’en sortir. Neuf femmes sur dix survivent après avoir découvert la tumeur assez tôt, alors dépistez-vous, c’est essentiel”. Au moindre doute, il faut consulter un spécialiste, un gynécologue ou aller dans un centre de santé qui sont présents dans Paris afin d’être pris en charge dès que possible. HeForShe, grâce à ses actions, permet l’éducation de la population face à ce problème très important.
Victoire Chevreul durant la formation de Reporter de Guerre à l’ISFJ.
Jeudi 16 octobre, Victoire Chevreul, journaliste indépendante, est venue donner une formation de journaliste reporter de guerre à l’ISFJ Paris. Elle prend la forme de trois rencontres avec des étudiants volontaires afin de les sensibiliser à cette branche particulière du journalisme.
“Quand on est reporter de guerre, il n’y a pas de gentil ni de méchant, il n’y a que la vérité du terrain qui compte”. Victoire Chevreul a l’expérience du terrain. Journaliste indépendante, elle a notamment couvert le conflit entre l’Ukraine et la Russie, et ce, des deux côtés du front. Elle raconte aux étudiants qu’elle est partie en Ukraine en 2014 au moment de la révolution de Maïdan durant laquelle des violentes manifestations avaient éclaté dans la capitale. Ces événements ont été les prémices de la guerre actuelle. “Je suis partie avec un guide du Routard, des dictionnaires et des contacts trouvés sur Facebook afin de dénicher un fixeur”, raconte-t-elle, “et j’ai rejoint le Donbass à l’est de l’Ukraine, une zone au cœur du conflit”.
Être journaliste sur le front
Son expérience du terrain lui a permis d’acquérir une approche différente de la guerre, avec la vision des deux camps. C’est pourquoi cette première séance de formation s’intitulait “Couvrir les conflits : comment éviter le manichéisme ?” ou comment traiter l’information dans la complexité de la guerre. “Pour retranscrire au mieux la situation du front, la neutralité est impérative”, explique-t-elle aux étudiants. La réalité du terrain doit être relatée sans aucun parti pris. Or, dans des situations extrêmes comme celle-ci, il est difficile de garder son objectivité. Entre les couvre-feux à Donetsk, le danger permanent, l’évolution de la guerre avec les drones et l’omniprésence de la mort, rester professionnel est compliqué. “La guerre”, dit-elle, “c’est aussi l’attente, le silence, les doutes”. Cette formation a pour but d’informer les étudiants sur tout ce qui englobe le métier de reporter de guerre, de l’importance de l’information en période de conflit jusqu’aux dangers permanents. Les prochaines séances se tiendront le 18 novembre et le 2 décembre sur le campus de l’ISFJ Paris.
“Faites les choses à fond, le journalisme est un privilège énorme”
Actualité publiée le 10 octobre 2025
Jean-Philippe Lustyk à l’IFSJ Paris pour la diffusion de son documentaire Au-delà des médailles.
À l’occasion de la première édition du Reportage Club, l’ISFJ Paris a reçu une figure emblématique du journalisme sportif, Jean-Philippe Lustyk. Les étudiants ont eu la chance d’assister à la projection de son documentaire Au-delà des médailles puis de s’entretenir avec lui sur sa vision et son expérience du journalisme.
“J’ai fêté les 40 ans de ma carte de presse”. C’est une immense carrière et une expérience exceptionnelle qui entrent avec Jean-Philippe Lustyk sur le campus de l’ISFJ Paris. Face à une trentaine d’étudiants, il raconte que deux mois après la création de Canal +, il a été le premier journaliste du service des sports de la chaîne. Sa culture sportive abyssale lui permet de s’imposer dans ce domaine et de couvrir de nombreux événements, mais surtout de devenir la référence de la boxe en France en commentant à travers le monde les plus grands combats de notre temps. “Produire ce reportage Au-delà des médailles vient de mon amour pour le sport et des Jeux Olympiques, que j’ai eu la chance de couvrir sept fois”, explique-t-il aux étudiants, “l’objectif était de montrer que les victoires des champions olympiques ont une dimension historique, culturelle, sociale et politique et vont bien au-delà du côté sportif”.
Des étudiants plongés dans l’histoire des Jeux Olympiques
Le temps d’une soirée, la grande salle du campus de Vaugirard est devenue une passerelle temporelle. Des images d’archives en noir et blanc des Jeux Olympiques datant de plus de 60 ans font face à une jeune génération de vingtenaires faisant leurs premiers pas dans le monde du journalisme. Très peu reconnaissent Tommie Smith lorsqu’il évoque son poing levé sur le podium des JO de Mexico en 1968, même s’ils ont tous déjà vu cette photo mythique devenue un symbole de la lutte pour les droits civils des Afro-américains. Observant depuis le fond de la salle sombre ces jeunes visages absorbés par son travail, Jean-Philippe Lustyk sourit en entendant les élèves rire devant le Polonais Wladislaw Kozakiewicz qui, après sa médaille d’or du saut à la perche aux JO de 1980, adresse un bras d’honneur rageur au public de Moscou. Un geste devenu emblématique de la lutte pour la liberté et les droits humains. La diffusion de ce film est un enseignement. C’est la transmission des enjeux, des causes et des problématiques d’une époque dont certaines résonnent dans la société actuelle. Les yeux d’une étudiante au premier rang s’écarquillent devant le témoignage d’Hassiba Boulmerka, devenue un symbole du combat féministe face à la poussée de l’extrémisme islamique en refusant de porter le voile et en remportant la médaille d’or du 1500m aux JO de Barcelone. Un garçon du dernier rang esquisse un sourire devant le rire contagieux d’Hailé Gébrésélassié dont la volonté est de montrer la grandeur de l’Afrique aux Jeux d’Atlanta en 1996. “Faire la paix autour du monde du sport, une fois tous les 4 ans”, les derniers mots du documentaire résonnent et la salle applaudit.
“Pensez à ce que vous voulez raconter et soyez totalement impliqués”
La production d’un documentaire demande un travail colossal. Les étudiants ont pu questionner Jean-Philippe Lustyk sur les techniques et les particularités d’un tel exercice. “Comment amène-t-on les sportifs à parler de sujets aussi sérieux et compliqués ?”, demande un élève de 4e année. “On essaie de créer un lien avec la personne pour instaurer un climat de confiance. La clé, c’est la transparence. Et la force du documentaire, c’est qu’on a le temps, alors il faut le prendre” répond le journaliste. Il explique à son auditoire l’importance de se nourrir de rencontres, d’être à l’écoute et de s’intéresser aux gens. “Trouvez une idée. Pensez à ce que vous voulez raconter et soyez totalement impliqués”, poursuit-il, “faites les choses à fond, le journalisme est un privilège énorme”. Néanmoins, le spécialiste de la boxe, face à l’évolution du sport et du statut des sportifs, estime que réaliser un documentaire comme le sien serait beaucoup plus difficile aujourd’hui. Il faut maintenant passer par les agents, les attachés de presse, les clubs et interviewer des sportifs coûte beaucoup d’argent. Cette rencontre avec Jean-Philippe Lustyk a permis aux étudiants de plonger profondément dans le monde du sport et dans l’expérience d’un journaliste confirmé, pionnier dans son domaine, et de mieux comprendre ce qu’est le journalisme.
L’ISFJ met en place un atelier Techniques de Recherche d’Entreprise
Actualité publiée le 5 octobre 2025
Laura Moscatelli, responsable de la Cellule Relations Entreprises, conseille un étudiant.
Mardi 2 septembre à l’ISFJ Paris, la Cellule Relations Entreprises a mis en place la première session des ateliers TRE destinés à aider les étudiants dans leur recherche d’alternance et de stage.
Franchir les portes du monde du travail est difficile. Laura Moscatelli, responsable des relations entreprises à l’ISFJ Paris, a organisé un coaching afin d’accompagner les étudiants dans cette étape essentielle de leur scolarité. L’objectif est de familiariser les élèves avec les techniques de candidature et de contact avec les entreprises. Comment faire un bon CV ? Comment rédiger une lettre de motivation ? Qui contacter et comment ? Comment aborder un entretien d’embauche ? Pourquoi faut-il absolument relancer les personnes contactées ? Toutes ces questions traversent l’esprit des étudiants à mesure que la perspective d’entrer dans le monde du travail approche. “Contactez le plus de monde possible ! Certains ne vont pas vous répondre et ce n’est pas grave. Ce qui compte c’est ceux qui vont vous répondre.” explique Laura à la dizaine d’étudiants présents pour ce premier atelier. Cet atelier intervient après un entretien individuel et obligatoire pour tous les étudiants de l’école avec la Cellule Relations Entreprises (CRE) afin d’effectuer une refonte de leur CV.
Un dispositif essentiel
Cette cellule de l’ISFJ offre un soutien et un accompagnement aux étudiants. Certains n’ayant aucune expérience dans la recherche de contrat. “C’est important parce que je ne connais pas le monde du travail”, raconte Matys, étudiant en première année de Bachelor, “et je pense que c’est une bonne initiative de la part de l’école de proposer des gens qui sont là pour nous accompagner et pour nous aider si on a la moindre question. C’est assez rassurant”. Ainsi, cinq ateliers ont été organisés au cours du mois de septembre afin que tous les étudiants volontaires puissent recevoir cet accompagnement et être capable d’appréhender le monde du travail. Au-delà de ces ateliers, la CRE est disponible toute l’année et à la disposition des étudiants pour répondre à leurs questions, les rassurer et les suivre dans leurs démarches. Régulièrement, Laura et son équipe envoient à tous les étudiants des offres d’alternance qui leur sont transmises par les entreprises. Cela offre aux élèves la possibilité de candidater de manière plus directe et d’être plus facilement mis en relation avec les cellules de recrutement. Ce dispositif d’accompagnement des étudiants est donc primordial pour leur offrir la meilleure formation en alternance possible.
L’Open Stade Français a ouvert ses courts à l’ISFJ
Actualité publiée le 20 juillet 2025
Des étudiants de l’ISFJ interviewent Gilles Moretton, président de la Fédération Française de Tennis
Les étudiants en 3e année de Bachelor de l’ISFJ Paris ont passé une semaine en immersion journalistique pour couvrir l’un des plus prestigieux tournois internationaux de tennis du monde pour les jeunes moins de 14 ans, l’Open Stade Français. Ce dernier s’est déroulé à La Faisanderie, le domaine du Stade Français à Saint-Cloud, du 11 au 18 juillet 2025.
De futures stars du tennis mondial et de futurs journalistes se sont côtoyés toute la semaine dans le domaine de La Faisanderie. Les étudiants avaient pour mission de médiatiser l’Open Stade Français dans le cadre d’une émission quotidienne pendant cinq jours, diffusée en direct sur les différents réseaux de l’ISFJ (Twitch, YouTube, Tik Tok). La semaine s’est déroulée comme dans une véritable rédaction où chacun avait un rôle prédéfini (chef d’édition, présentateur, reporter ou journaliste en duplex). Chaque journée débutait par une conférence de rédaction dans laquelle les sujets, les interviews, les duplex et les reportages étaient décidés afin de construire l’émission du jour. Les étudiants étaient encadrés par Ilias Grandjean, journaliste de sport indépendant ayant travaillé pour L’Équipe et RMC, leur permettant de s’améliorer tout au long de la semaine. “Ils sont sur le terrain, ils se rendent compte de ce que c’est de sortir une émission d’une heure chaque jour dans les conditions professionnelles du direct”, nous a-t-il confié.
Se confronter à la réalité du terrain
L’objectif de cette semaine d’immersion journalistique était de permettre aux étudiants de comprendre les enjeux d’une telle couverture médiatique et de réussir à appréhender les difficultés du terrain et du direct en tant que journaliste. Ils ont dû s’adapter rapidement aux imprévus comme lorsque la pluie a empêché les matchs de se jouer pendant une demi-journée. Alors comment faire une émission sur une compétition de tennis si les matchs ne se jouent pas ? Il a fallu trouver des alternatives, des sujets, des interviews pour bien rebondir et proposer une émission de qualité quoiqu’il arrive. Présent lors du tournoi, le commentateur et journaliste emblématique de Roland Garros Lionel Chamoulaud a souligné l’impact positif d’une telle expérience sur le terrain pour les étudiants de l’ISFJ : “Ça leur apporte beaucoup ! Le concret, c’est l’essentiel. Plus tu es sur le terrain, plus tu deviens mûr”.
Une semaine intense durant laquelle les journalistes de l’ISFJ ont relevé le défi de produire une émission de qualité tous les jours malgré les imprévus et la pression du direct. À l’ISFJ, le terrain est la meilleure des salles de classe !
Les chroniqueurs de l’émission de rap Temps Mort interviewent Fred Musa de Skyrock
L’ISFJ Paris met son studio radio à disposition des étudiants afin de leur permettre de diffuser des émissions thématiques en semaine. Cet espace libre permet à la fois aux élèves de mettre en pratique leurs compétences acquises en cours mais aussi de s’exprimer sur des sujets qui leur tiennent à cœur. La grille des programmes propose ainsi 8 émissions hebdomadaires diffusées sur les réseaux sociaux de l’ISFJ.
“Bonjour et bienvenue à tous sur la radio de l’ISFJ !” Cette phrase résonne régulièrement depuis le campus de Vaugirard où animateurs et chroniqueurs accueillent leurs auditeurs depuis le studio radio vers les plateformes Twitch, YouTube et TikTok. À raison de deux émissions par jour du lundi au jeudi, l’actualité politique, culturelle et sportive est traitée par les apprentis journalistes de l’ISFJ dans une liberté éditoriale totale. Coup d’œil sur les émissions qui composent la grille des programmes :
Lundi
18 h : Oh My Care !:L’émission bien-être de l’ISFJ qui aborde les moyens de sentir mieux au quotidien. Jade et son équipe discutent autour de l’alimentation, du sport, de la thérapie et d’autres astuces positives pour se sentir bien dans son corps.
18 h 30 : Jukebox:Albums du moment, classiques intemporels ou sorties de la semaine, c’est le rendez-vous des mélomanes. Le rock et la pop sont décortiqués sous tous les aspects à travers les actualités, les concerts et les moments marquants du monde de la musique.
Mardi
18 h 30 : Temps Mort : Gaspard et son équipe de chroniqueurs analysent le rap et ses tendances à travers des actualités, des souvenirs, des albums marquants et des interviews. Dans Temps Mort, tout ce qui alimente la culture hip-hop, européenne et américaine, est décrypté par des passionnés qui s’affrontent même dans des quiz endiablés.
19 h 30 : Le Café de l’Actu:L’émission qui aborde l’actualité brûlante dans tous les domaines : politique, internationale, sport, société et culture. Animée par David et son équipe, c’est le rendez-vous de ceux qui veulent rester informés et savoir ce qui se passe dans le monde. Au programme : des discussions, des analyses et des débats entre journalistes, certifiés sans fake news.
Mercredi
18 h 30 : Home Cinéma: C’est le rendez-vous des amoureux du 7ème art. Films, séries, animation, festivals, cérémonies et tout ce qui fait vivre le monde du cinéma sont discutés chaque semaine. Home Cinéma, ce sont des analyses d’un film à l’affiche, des débats thématiques, des sorties à venir et des actualités, des biographies de réalisateurs et des présentations de films classiques. Une émission très riche concoctée et animée par des passionnés pour faire découvrir aux auditeurs le monde du cinéma.
19 h 30 : 100 Tabous : L’émission interactive qui décortique les sujets tabous avec bienveillance et expertise. L’émission consacre son rendez-vous hebdomadaire à la jeunesse et entre en profondeur dans ses hontes, ses peurs, ses doutes, ses joies mais aussi ses peines. Une heure pour se retrouver dans un environnement bienveillant et à l’écoute pour parler de religion, de santé, de sexe, de bons plans et bien d’autres sujets du quotidien.
Jeudi
18 h : On en pense quoi ? : C’est l’émission qui décortique le monde des médias et l’actualité médiatique. Matéo et son équipe de chroniqueurs évoquent les nouveaux programmes, les polémiques et l’évolution du monde de l’audiovisuel dans une ambiance électrique.
19 h : Contre-Attaque : Pour tous les amoureux du ballon rond, il y a le rendez-vous football de l’ISFJ. Pendant deux heures, Mohamed et ses chroniqueurs discutent, débattent, analysent les résultats, les équipes et joueurs en forme, les compétitions et les dynamiques du football international. Contaminée par l’esprit de compétition, l’équipe de Contre-Attaque s’affronte aussi dans des jeux endiablés pour tester la culture foot de chacun dans une ambiance digne des plus grands matchs.
Les ondes de l’ISFJ diffusent aussi Les Commentarés, l’émission de commentaires sportifs en live lors des grandes compétitions footballistiques telles que la Ligue des Champions.
Réussir sa première expérience professionnelle en journalisme
Actualité publiée le 30 août 2024
Vous voilà lancé dans une formation en journalisme, un parcours exigeant mais passionnant. L’ISFJ a mis en place un système ingénieux pour vous préparer au mieux : un stage dès la première année, suivi d’une alternance de la 2ème à la 5ème année. Ce programme n’est pas qu’un simple passage obligé ; il est une réelle opportunité pour vous forger une expérience solide et prendre un bon départ dans le monde du journalisme. Mais comment en tirer le meilleur parti ? Voici quelques conseils, basés sur l’expérience de ceux qui ont déjà emprunté ce chemin.
Première expérience professionnelle : comment tirer le meilleur parti de votre stage
1.Le stage : une première immersion cruciale
Le stage en première année est plus qu’une simple découverte. Ce moment est l’occasion idéale pour tester vos connaissances théoriques sur le terrain. L’idée est de plonger dans l’univers de la rédaction, d’en comprendre le fonctionnement, de saisir les rouages du métier, et surtout, de commencer à se forger une image de ce que signifie être journaliste au quotidien.
2.Proactivité : montrez que vous êtes là pour apprendre
Ne restez pas en retrait en attendant que les tâches vous soient attribuées. Dès le début, démontrez votre motivation. Faites preuve d’initiative en vous proposant pour des missions, en partageant vos idées, et surtout, n’hésitez pas à demander davantage de responsabilités. Une attitude proactive peut véritablement vous distinguer. N’oubliez pas : un stage ne se limite pas à faire du café !
3.Poser des questions : apprendre, c’est oser interroger
Vous êtes là pour apprendre, alors n’hésitez pas à poser des questions, même les plus simples. Les professionnels autour de vous s’attendent à ce que vous soyez curieux. Demandez des retours sur votre travail, car c’est ainsi que vous progresserez. Les critiques constructives sont une véritable richesse pour s’améliorer rapidement.
4.Gardez une trace de vos réalisations
Tenez un journal de bord où vous consignez vos activités quotidiennes, les compétences que vous développez, et ce que vous apprenez chaque jour. Cela vous sera non seulement utile pour faire le bilan à la fin de votre stage, mais également précieux lors de futurs entretiens, que ce soit pour une alternance ou un premier emploi.
5.Se construire un réseau dès maintenant
Le journalisme est une profession où le réseau joue un rôle crucial. Profitez de ce stage pour commencer à construire le vôtre. Engagez des discussions avec vos collègues, échangez avec d’autres stagiaires, et surtout, maintenez le contact après votre départ. Ces relations pourraient s’avérer précieuses et vous ouvrir des portes à l’avenir.
Développer une carrière dans le journalisme : quelques clés pour réussir
Après votre première année de stage, vous entamez une étape décisive de votre parcours : l’alternance. C’est un moment clé où tout se joue, ou presque. Au cours de ces années d’alternance, vous poursuivrez votre formation tout en posant les fondations de votre future carrière dans un domaine à la fois exigeant et passionnant.
1.Bien choisir son domaine de spécialisation
Le journalisme, c’est vaste. Que vous soyez attiré par la presse écrite, la télévision, la radio ou encore les médias numériques, il est important de trouver ce qui vous passionne le plus. Durant votre alternance, essayez de vous spécialiser dans un domaine précis, que ce soit le sport, la politique, la culture, ou le journalisme d’investigation. Avoir une spécialisation vous rendra plus visible et vous permettra de développer une expertise reconnue.
2.Devenir un pro des outils numériques
Aujourd’hui, le journalisme ne se fait plus seulement avec un stylo et un carnet. Il est crucial de maîtriser les outils numériques, que ce soit pour le montage vidéo, la gestion de contenu, ou encore l’analyse de données. Plus vous serez à l’aise avec ces technologies, plus vous serez en mesure de répondre aux attentes des rédactions modernes.
3.Constituer un portfolio de qualité
Chaque projet sur lequel vous travaillez durant votre alternance est une pierre qui contribue à l’édification de votre carrière. Conservez tout : articles, reportages, vidéos, podcasts… Tout ce que vous créez mérite de figurer dans votre portfolio. Un portfolio bien structuré sera votre meilleur atout lorsque vous postulerez pour des postes après vos études.
4.Entretenez et développez votre réseau professionnel
Le réseau, encore et toujours. Pendant votre alternance, continuez à élargir et entretenir votre réseau. Participez à des conférences, des rencontres professionnelles, et restez actif sur des plateformes comme LinkedIn. Ce réseau sera d’une aide précieuse lorsque vous commencerez à chercher votre premier poste.
5.Persévérance et flexibilité : vos meilleurs alliés
Le réseau, toujours aussi essentiel. Pendant votre alternance, continuez à élargir et à entretenir vos contacts. Assistez à des conférences, participez à des rencontres professionnelles, et restez actif sur des plateformes comme LinkedIn. Ce réseau vous sera d’une aide précieuse lorsque vous commencerez à rechercher votre premier emploi.
6.Restez toujours informé des évolutions du métier
Le monde du journalisme évolue constamment, que ce soit dans les formats, les technologies, ou les attentes du public. Ne vous reposez pas sur vos lauriers : lisez, formez-vous, et soyez toujours à l’affût des nouveautés. Cette veille constante vous permettra de rester compétitif et pertinent tout au long de votre carrière.
Votre parcours en journalisme, de la première année de stage à la fin de votre alternance, est une opportunité unique de vous construire une solide expérience professionnelle. En étant proactif, curieux, et persévérant, vous pouvez transformer ces années en un véritable tremplin pour votre future carrière. Le journalisme est un métier exigeant, mais si vous mettez en pratique ces conseils, vous augmenterez vos chances de réussir et de vous épanouir dans ce domaine passionnant.
À Paris, la quête d’un espace propice à l’étude peut parfois se transformer en une aventure stimulante. L’ISFJ vous propose ci-dessous une sélection soigneusement choisie de 8 lieux étudiants où vous pourrez travailler, créer et vous connecter avec d’autres esprits académiques.
1.La Maison étudiante : un hub de créativité gratuit
La Maison étudiante, établissement de la Ville de Paris situé dans les 3e et 6e arrondissements, offre 1000m2 d’espaces pour accompagner les étudiants parisiens dans leurs projets associatifs, artistiques, et entrepreneuriaux, sans frais.
Axée sur l’épanouissement personnel et professionnel des étudiants, la Maison étudiante met à disposition des espaces de travail, des équipements informatiques avec des logiciels professionnels, des salles de répétition avec parquet et miroirs pour les productions artistiques, ainsi qu’un studio de tournage professionnel avec fond vert.
L’objectif est de fournir gratuitement ces ressources pour permettre aux étudiants de concrétiser leurs projets et de tirer le meilleur parti de leurs années d’études.
2.Centre Socioculturel Cerise : café associatif au cœur de Paris
Situé dans le 2ème arrondissement, le Centre Socioculturel Cerise ouvre son Café Associatif tous les mercredis après-midi, offrant un espace gratuit pour les étudiants qui souhaitent travailler et se retrouver.
Le Café Reflets, cœur du centre, propose une variété d’activités créatrices de lien social, incluant des ateliers de couture, cuisine, tricot, poésie, écriture, et peinture.
Avec une équipe bénévole accueillante, le Café Reflets devient le carrefour des manifestations du centre Cerise, offrant une atmosphère ludique et familiale. C’est un lieu idéal pour apprendre, échanger ou se détendre, avec un accès gratuit au wifi pour ceux qui souhaitent travailler dans ce cadre chaleureux, calme, et convivial. Petit plus, l’adhésion annuelle est à seulement 15 euros.
3.Quartier Jeunes (QJ) Paris : un espace gouverné par les jeunes
Situé en plein cœur de Paris, place du Louvre, dans l’ancienne mairie du 1er arrondissement, le Quartier Jeunes (QJ) Paris est un espace de coworking et de rencontres dédié aux 16-30 ans.
Le QJ opère sous une gouvernance unique, impliquant activement les jeunes dans les décisions liées au Quartier Jeunes. Un comité consultatif composé de représentants institutionnels, de partenaires associatifs, d’entreprises et de jeunes guide les orientations stratégiques du QJ.
Ouvert tous les jours du lundi au samedi de 11h à 18h, le QJ propose un ensemble varié de services gratuits aux jeunes, qu’ils soient lycéens, étudiants, jeunes actifs, volontaires en service civique, ou en recherche d’emploi, de stage, d’apprentissage ou de volontariat.
Cet espace universel, bienveillant et convivial offre des salles spacieuses pour travailler au milieu d’entrepreneurs ou d’étudiants. De plus, un espace café offre la possibilité de faire une pause avec une vue imprenable sur un musée emblématique : le Louvre. Pour bénéficier des services du QJ, consultez le programme mis à jour sur le site officiel de la ville de Paris.
4.Maisons des Pratiques Artistiques Amateurs (MPAA) : un terrain de créativité
La MPAA met à disposition des amateurs 19 salles de travail et de répétition sur 5 sites. Équipées, abordables et ouvertes en soirée, le week-end et pendant les vacances scolaires, ces espaces soutiennent les projets artistiques amateurs.
Les groupes professionnels bénéficient également de conditions spécifiques, avec la possibilité de demander gratuitement du matériel ou des instruments de musique.
Sites MPAA :
MPAA/La Canopée dans le 1er arrondissement.
MPAA/Saint-Germain dans le 6e arrondissement.
MPAA/Breguet dans le 11e arrondissement.
MPAA/Broussais dans le 14e arrondissement.
MPAA/Saint-Blaise dans le 20e arrondissement.
5.La Gaîté Lyrique : un musée vivant pour l’étude et la créativité
Imaginez travailler dans un musée vibrant de créativité. La Gaîté Lyrique offre cette opportunité avec son café-bar situé à l’étage, adjacente à l’espace dédié aux ateliers « Le Forum ».
Cet espace d’expérimentation propose également un bar, parfait pour des moments conviviaux ou de travail intense. L’ambiance y est à la fois studieuse et créative, propice à la concentration. Le wifi du musée assure une connexion fiable, idéale pour travailler en toute tranquillité.
La Gaîté Lyrique n’est pas simplement un musée, mais un tiers-lieu multifonctionnel : salle de concert, studio d’enregistrement, café/bar. Bien qu’il ne soit pas un espace de coworking conventionnel, il offre des espaces de travail stimulants, entourés d’un quartier dynamique, avec le Musée des Arts et Métiers à quelques pas.
6.L’ESSpace : l’entrepreneuriat étudiant en action
L’ESSpace, au 15 rue Jean Antoine de Baïf, est un lieu emblématique de l’entrepreneuriat, axé sur l’Économie Sociale et Solidaire et surtout, accessible gratuitement aux étudiants entrepreneurs.
Avec un espace de coworking, un bar-évènementiel ouverts du lundi au vendredi et proposant des événements réguliers, il favorise la création de projets autonomes chez les jeunes.
Pour accéder à l’ESSpace, il vous faudra fournir votre certificat de scolarité ainsi qu’un document de présentation de votre projet.
7. L’Arsenal : un catalyseur pour les projets étudiants
L’Arsenal 6 et l’Arsenal 12, deux tiers-lieux d’Animafac, accueillent des associations dirigées par des jeunes.
Ils offrent un accompagnement technique et stratégique, des espaces de travail, des formations et des événements, créant ainsi un environnement propice au développement et à la professionnalisation des projets étudiants.
8. Chez Phiphi : un Refuge tranquille pour étudier
Chez Phiphi, situé dans le 18e arrondissement de Paris, se présente comme un refuge tranquille pour étudier ou se détendre. Les horaires d’ouverture sont du mardi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 11h à 16h et le dimanche de 13h à 17h.
Émergeant en 2020 avec le soutien de l’Afev et du Crous de Paris, Chez Phiphi s’est rapidement affirmé comme le lieu convivial du quartier, accueillant quotidiennement des étudiants, à l’exception des dimanches et des lundis.
Avec son ambition clairement affichée de tisser des liens entre les jeunes étudiants, l’établissement offre une programmation variée comprenant des soirées karaoké, des quiz, des soirées jeux, ainsi que des ateliers de tricot, de broderie et de cuisine, dans le but de favoriser la convivialité et de rompre avec la solitude quotidienne.
Bonus/Espaces de travail gratuits : Le Miksi et L’établisienne
Le Miksi, situé au 17 Boulevard Jourdan, offre un espace de coworking gratuit pour 5 étudiants par jour, sur réservation. Contactez Ibrahim CISSE à miksi@fratelilab.fr pour plus d’informations.
L’établisienne, au 88 Boulevard de Picpus, accueille des étudiants tous les jours de 10h à 19h, sous réserve de disponibilité. Pour une demande, contactez le 01 43 46 35 32 ou laurence@letablisienne.com.
L’ISFJmet à disposition de ses étudiants un campus hautement équipé comprenant des studios TV et radio, des salles de montage, une salle PAD, une cafétéria et un système de réservation de matériel. L’école facilite le développement de projets personnels et contribue à la professionnalisation des étudiants grâce à une approche pédagogique en alternance. Ainsi, cette synergie entre des espaces inspirants et une formation professionnelle complète renforce la préparation des étudiants à relever les défis du marché de l’emploi dans le domaine des médias et de la communication.
Depuis son lancement en 2005, YouTube a transformé la façon dont les informations sont produites, diffusées et consommées à l’échelle mondiale. Cette plateforme vidéo a non seulement démocratisé l’accès à l’information, mais a également redéfini le rôle traditionnel du journalisme, créant un écosystème médiatique dynamique et diversifié. L’ISFJ vous explique.
Redéfinition du format et de la diffusion de l’information
YouTube offre une plateforme puissante pour les journalistes afin de présenter des reportages sous forme de vidéos enrichies de contenu visuel, d’interviews en direct et de graphiques explicatifs. Cette approche multimédia permet une compréhension plus profonde et plus immersive des sujets abordés, dépassant souvent les limitations du texte imprimé traditionnel.
Par exemple, la chaîne YouTube « Brut » est célèbre pour ses vidéos courtes et percutantes qui couvrent des sujets d’actualité, des problématiques sociales et des reportages internationaux. Avec une approche visuelle forte et une narration concise, Brut a su captiver une audience large et variée, atteignant des millions de spectateurs à travers le monde.
Accessibilité et engagement du public
Une des grandes forces de YouTube réside dans sa capacité à atteindre un public mondial instantanément. Les vidéos peuvent être partagées, commentées et recommandées, créant ainsi une conversation en temps réel autour des événements d’actualité. Les journalistes peuvent interagir directement avec leur audience, recevant des commentaires instantanés et adaptant leur contenu en fonction des réactions du public.
Par exemple, la chaîne « Le Monde » sur YouTube publie des vidéos explicatives et des reportages approfondis sur des sujets variés, permettant aux spectateurs d’approfondir leur compréhension des actualités françaises et internationales. Les journalistes du Monde utilisent également les commentaires et les interactions avec les spectateurs pour affiner leur couverture et répondre aux questions du public.
Monétisation et modèles économiques
YouTube a également introduit de nouveaux modèles économiques pour les journalistes et les créateurs de contenu. La monétisation par la publicité, les partenariats de marque et même les abonnements payants permettent aux professionnels du journalisme de diversifier leurs sources de revenus et d’assurer une plus grande indépendance éditoriale.
Par exemple, la chaîne YouTube « Thinkerview » propose des interviews longues et sans concession avec des experts de divers domaines. Financé par des dons et des partenariats limités, Thinkerview maintient une indépendance éditoriale tout en offrant une plateforme pour des discussions approfondies et souvent critiques sur des sujets d’actualité.
Défis et responsabilités éthiques
Cependant, avec l’essor de YouTube comme plateforme journalistique, viennent également des défis éthiques et pratiques. La viralité des vidéos peut parfois primer sur l’exactitude des informations, créant des risques de désinformation. De plus, la pression pour produire du contenu rapidement peut compromettre la rigueur journalistique et la vérification des faits.
Des exemples notables incluent les controverses sur la propagation de fausses nouvelles et de théories du complot via YouTube, nécessitant une vigilance accrue de la part des créateurs de contenu et une sensibilisation du public. La chaîne « L’Esprit Sorcier », par exemple, s’efforce de combattre la désinformation en proposant des contenus éducatifs et vérifiés sur des sujets scientifiques et techniques.
YouTube a profondément influencé le journalisme en offrant une plateforme accessible, interactive et diversifiée pour la création et la consommation d’informations. Les chaînes francophones comme Brut, Le Monde, Thinkerview et L’Esprit Sorcier illustrent bien cette révolution, chacune apportant une contribution unique à l’écosystème médiatique. Alors que cette révolution médiatique se poursuit, il est crucial pour les professionnels du journalisme d’embrasser les opportunités offertes par YouTube tout en naviguant avec soin les défis éthiques et les responsabilités qui en découlent. En faisant ainsi, ils contribuent à façonner un avenir où l’information est plus accessible, transparente et pertinente que jamais auparavant.
L’ISFJ propose une solide formation théorique et pratique qui couvre toute la palette des médias : presse écrite, radio, télévision, et web. L’école met un accent particulier sur les nouveaux modes de consommation de l’information à travers sa pédagogie par projets, formant ainsi les étudiants aux nouveaux formats journalistiques
Les 7 qualités indispensables d’un JRI (Journaliste Reporter d’Image)
Actualité publiée le 8 juillet 2024
Le métier de journaliste reporter d’image (JRI) est l’un des plus passionnants dans l’univers des médias. Imaginez un instant : votre mission consiste à capturer des images qui parlent, qui racontent des histoires à elles seules. Mais pour réussir dans cette aventure, il y a des qualités qu’il faut absolument posséder. Je vous propose de découvrir les sept compétences clés qui font d’un JRI un véritable pro.
La maîtrise technique de l’équipement
Connaissance des caméras et accessoires
La caméra, c’est un peu l’extension du corps d’un JRI. Savoir utiliser chaque bouton, chaque réglage, et choisir le bon accessoire pour la situation donnée, c’est indispensable. Ce n’est pas juste une question de technique, c’est ce qui permet de transformer une simple scène en image saisissante.
Compétences en montage vidéo
Tourner, c’est une chose, mais donner vie aux images, c’en est une autre. Le montage vidéo, c’est l’art de transformer ces séquences en une histoire fluide et rythmée. Maîtriser des outils comme Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro, c’est comme savoir diriger un orchestre : chaque élément doit trouver sa place pour que la magie opère.
Le sens de l’esthétique
Composition de l’image
Une belle image, ça ne se prend pas au hasard. Comprendre les règles de composition comme la règle des tiers ou l’équilibre des couleurs permet de créer des visuels qui captivent l’œil et retiennent l’attention.
Sens de l’observation
Le bon JRI, c’est celui qui sait repérer le détail que personne ne voit. Ces petites choses qui, capturées au bon moment, donnent du sens et de la profondeur à l’image. C’est un talent qui se développe avec l’expérience, mais aussi avec une grande curiosité du monde qui nous entoure.
La polyvalence
Adaptabilité
Le reportage, c’est rarement une promenade de santé. La météo change, les situations évoluent à la dernière minute. Savoir s’adapter rapidement est une qualité essentielle pour ne jamais se laisser surprendre.
Compétences multiples
Un bon JRI, c’est un véritable couteau suisse. Il doit être capable de filmer, de monter, d’interviewer, parfois même de diffuser en direct. Jongler avec ces différentes tâches, c’est ce qui permet de rester efficace dans toutes les situations.
Le sens de la communication
Compétences interpersonnelles
Le cœur du métier, c’est l’humain. Que ce soit avec ses collègues ou les personnes qu’il interviewe, un JRI doit savoir créer un lien de confiance. C’est ce qui permet de capturer des témoignages authentiques et des moments vrais.
Clarté et concision
Quand l’action est à son comble, il faut aller à l’essentiel. Poser des questions précises, obtenir rapidement les infos dont on a besoin, c’est une compétence précieuse qui fait gagner un temps précieux.
L’endurance physique et mentale
Résistance au stress
Les deadlines serrées, les conditions parfois difficiles… Le stress fait partie du quotidien. Rester calme, concentré, même quand la pression monte, c’est ce qui permet de livrer des reportages de qualité, quoi qu’il arrive.
Condition physique
Le matériel est souvent lourd, et les journées sont longues. Avoir une bonne condition physique, c’est non seulement être capable de porter tout ce matériel, mais aussi de tenir le rythme sur le long terme.
La curiosité et la soif d’apprendre
Mise à jour des compétences
Le monde du journalisme est en perpétuelle évolution. Les technologies changent, les méthodes aussi. Un bon JRI doit toujours être en quête de nouvelles connaissances, prêt à apprendre les dernières techniques pour rester au top.
Ouverture d’esprit
Curiosité et ouverture d’esprit vont de pair. Explorer de nouveaux sujets, découvrir différents points de vue, c’est ce qui permet de produire des reportages riches et équilibrés, qui touchent un large public.
L’éthique professionnelle
Intégrité
Dans ce métier, l’éthique est primordiale. Rapporter les faits avec honnêteté, éviter les conflits d’intérêts, c’est ce qui forge la crédibilité d’un JRI et lui permet de conserver la confiance de son public.
Responsabilité
Un JRI doit être conscient de l’impact de ses reportages. Il doit traiter ses sujets avec respect, et faire preuve de sensibilité pour que ses images racontent une histoire juste et respectueuse.
Pour devenir un JRI accompli, il ne suffit pas de maîtriser la technique. Il faut aussi posséder ces qualités humaines et éthiques qui font toute la différence. Si ce métier vous attire, une formation solide comme celle de l’ISFJpourrait être la clé de votre réussite. L’ISFJ forme des journalistes multimédias de haut niveau, prêts à relever les défis du terrain. Grâce à une formation pratique et encadrée par des professionnels en activité, les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour exceller dans cette carrière exigeante.
En cultivant ces sept qualités et en vous formant avec rigueur, vous serez prêt à capturer le monde tel qu’il est, à travers des images fortes et authentiques qui marquent les esprits.