À l’ISFJ, les masterclassfont leur come-back. En présentiel ou distanciel, chaque rencontre est une ouverture vers de nouveaux horizons. Pour la première de l’année, direction de monde du cinéma avec un guide bien connu de l’Hexagone. Jamel Debbouze, micro en main, est venu parler de son tout dernier rôle dans le film “Le Nouveau Jouet”.
De Jamel à Sami, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt, qu’un rôle. Dans “Le Nouveau Jouet”, Jamel Debbouze se réinvente en gardien de nuit dans un grand magasin de jouets.
Un jour, son monde rencontre celui d’Alexandre, le fils d’un milliardaire. “Il a le choix entre tous les jouets du monde, et lui, il choisit un monsieur” raconte Jamel Debbouze. Ce film, c’est l’histoire d’un enfant triste qui a tout, et d’un homme heureux qui n’a pas grand-chose. Des personnages attachants, des situations cocasses, un contraste drastique entre une banlieue glaciale et une cité chaleureuse : c’est une histoire dans laquelle l’humouriste voulait apporter son grain de sel depuis un moment.
Un remake de Francis Veber
Tout commence 15 ans en arrière. Accompagné de James Huth, Jamel Debbouze sonne à la porte de Francis Veber, réalisateur du “Nouveau Jouet” original. Ce soir-là, ils avaient un but : décrocher les droits pour un remake. Sourire aux lèvres, l’acteur raconte comment, en l’espace d’un quart d’heure, on leur a pratiquement claquer la porte au nez : “Et il avait raison en plus. Il était convaincu qu’on allait massacrer son œuvre. A l’époque, ça aurait été vrai. Mais aujourd’hui, je savais quoi ajouter au personnage pour le rendre encore plus attachant”.
Le film sort en salles demain. Et, comme prévu 15 ans plus tôt, c’est James Huth à la réalisation. Il a notamment travaillé sur Brice de Nice, Brice 3, Un bonheur n’arrive jamais seul ou encore Lucky Luke.
La masterclass
Humoriste, acteur, et producteur : la vedette française se tient dans l’amphithéâtre. Au fil de cette rencontre, il évoque son parcours, ses inspirations et ses aspirations. Sa première scène, son premier public, son premier film, son premier rôle : tout y passe. Jamel Debbouze sourit en se remémorant ses premiers souvenirs de gloire: “Le cinéma c’était un accident. Moi, je voulais faire de la scène. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur”.
Son métier, il l’a découvert grâce à des associations culturelles comme la MJC (Maisons des Jeunes et de la Culture). C’est pourquoi c’était important pour lui de se tenir là, debout ou par écrans interposés, devant les étudiants de l’ISFJ.