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ISFJ feat Konbini : séminaire nouveaux médias des première année

Actualité publiée le 30 janvier 2023

Apprendre le journalisme et les nouveaux modes de consommation de la presse ; c’est la mission de l’ISFJ. Nos premières années ont suivi une semaine spéciale nouveaux médias en compagnie de Guillaume Aubert, ancien directeur de la création chez Konbini. L’objectif : pitcher une toute nouvelle capsule vidéo dédiée aux interviews.

Visuel - Séminaire Konbini

Séminaire : la prez’

 

Une semaine égal un objectif à l’ISFJ, l’Institut Supérieur de Formation au Journalisme. Cette fois-ci, nos étudiants de première année attaquent le sujet des nouveaux médias. Avec des concepts qui s’adaptent aux jeunes auditeurs, et des plateformes dynamiques comme les réseaux sociaux (TikTok, Instagram, Twitter…), ces nouveaux médias s’inscrivent bien souvent dans la catégorie “média engagé”. C’est le cas de Brut, du Démotivateur, du Loopsider, de Neo mais également de Konbini. Ce média, leader chez les jeunes consommateurs, était présent cette semaine à l’ISFJ en la personne de Guillaume Aubert.

Ancien directeur de la création chez Konbini, freelance depuis quelques mois, Guillaume n’en est pas à son premier cours sur le campus de Vaugirard. C’est déjà la troisième fois qu’il vient former les jeunes journalistes de l’ISFJ. Il enseigne l’art et la manière de mettre les réseaux sociaux au service de l’actualité et de l’information sans jamais se séparer de la légèreté de chaque plateforme. Cette semaine donc, challenge pour les premières années, ils doivent : trouver un concept original d’interview ainsi qu’un nom, proposer une nouvelle capsule éditoriale, réaliser et monter une vidéo maquette, puis pitcher leur idée au restant de la classe.

Konbini

 

Média français de référence chez les 15-34 ans, Konbini s’impose sur les réseaux sociaux. Le groupe possède des dizaines de formats, “d’encapsulages”, différents comme “Track ID”, “la 3e va vous surprendre”, ou les “Fast and Curious”. Autant de façons différentes de faire vivre l’actualité, d’interviewer des icones pop, de dresser des portraits saisissants de créateurs et de militants. Ces formats sont étalés sur le plus de sujets pop-culture possibles, huit pôles en tout : Konbini original, Konbini arts, Konbini bilingue, Konbini techno, Konbini radio, Konbini sport, Konbini news et Konbini food. Résolument optimiste, en décalage avec les canaux d’informations dits “classiques”, le média communique de façon unique.

Cette semaine donc à l’ISFJ, c’est une plongée exclusive dans l’univers de Konbini. Guillaume les fait fonctionner exactement comme il supervisait ses anciennes équipes créatives.

· Etape 1 : Briefing des étudiants sur le sujet choisi (les jeunes rappeurs) et présentation de la charte Konbini

· Etape 2 : Brainstorming sur les différents formats vidéo possibles

· Etape 3 : Définition des grandes lignes de leurs projets (concept, base ligne, nom)

· Etape 4 : Tournage et montage de la maquette

· Etape 5 : Préparation de la présentation orale

· Etape 6 : Pitching du projet et debriefing de l’intervenant

 

Konbini et ISFJ : objectif nouveaux médias

Passion diapo

 

Créer un nouveau format vidéo, concrètement, qu’est-ce que ça implique ? A l’aide de son diaporama emblématique, Guillaume Aubert expose point par point la check-list du 20/20. Premièrement, il faut adopter la charte Konbini : les couleurs, le rythme, le ton, l’ambiance. Les projets des étudiants doivent parfaitement pouvoir se fondre dans le feed Instagram ou la For You Page de TikTok du média. Créer un contenu qui touche une large audience mais qui soit totalement original (c’est à dire qui n’ai jamais été fait ailleurs). Trouver un nom de format et préparer une capsule éditoriale. Une capsule est une production écrite, orale ou audiovisuelle qui traite, de manière condensée, d’un sujet ou d’un thème qui dans ce cas précis, sera traité de façon journalistique. Elle a pour objectif d’apporter une information, ou un témoignage. Il faut également faire en sorte que l’auditeur apprenne quelque chose qu’il n’aurait pas pu savoir ailleurs.

C’est donc par groupe de 4 que les étudiants de l’ISFJ se lancent dans l’élaboration de tout nouveau concept d’interview pour interroger de jeunes rappeurs. Le plus gros du challenge résidant dans le fait que nos jeunes journalistes doivent trouver un moyen infaillible de capter l’attention des utilisateurs TikTok en quelques secondes seulement. En moyenne, un utilisateur décide s’il veut visionner une vidéo en entière dans les 3 secondes après en avoir vu le début. Guillaume délivre tout de même un dernier conseil avant de lancer la semaine de séminaire : “il faut que vous vous amusiez, parce que ça se sentira dans le montage”, et c’est résolument l’esprit de Konbini.

Focus projets

 

C’était l’un des moments les plus attendu de la semaine : le jour des présentations orales. C’est le jour de la semaine où la classe découvre les réalisations de tous les groupes. Ils ont tous préparer un diaporama (lui aussi charté Konbini) et s’apprêtent à pitcher leurs idées. Attention, il ne s’agit pas d’un exposé de groupe mais véritablement d’une mise en situation professionnelle. Leur but est de s’entraîner à vendre une idée de capsule éditoriale à de futurs employeurs. Pour cela, rien de mieux que de dévoiler une maquette vidéo de ce que pourrait donner le format.

De bonnes idées, ce n’est pas ce qui manque dans cette classe de première année. Entre les jeux de devinette, les impros musicales en piochant dans des bols, un dérivé du Twister, des interviews en voiture ou en salle d’arcade… Tout est soigneusement pensé pour immédiatement capter l’attention. La stratégie commune : faire passer les informations sous forme ludiques afin de la rendre plus digeste. Si ici il ne s’agit que de sujets légers (découvrir de jeunes artistes), ces formats pourraient, pourquoi pas, être repris pour parler de thèmes plus lourds. C’est aussi un des buts des nouveaux médias.

Visuel - Konbini séminaire

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