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L’intelligence artificielle est-elle au service du journalisme ?

Actualité publiée le 23 décembre 2020

Utiliser l’intelligence artificielle, c’est avoir recours à diverses techniques et technologies robotisées imitant l’intelligence humaine afin d’augmenter sa performance, d’automatiser des tâches et de se dégager du temps pour effectuer une autre activité. Y recourir fait partie de notre quotidien, mais qu’en est-il de son utilisation dans l’univers du journalisme ?

Comment recourir à l’intelligence artificielle dans le journalisme ?

La rencontre entre intelligence artificielle et journalisme a déjà eu lieu, et les apports des nouvelles technologies dans le secteur sont multiples. Il s’agit pour les rédactions d’utiliser les algorithmes des logiciels pour alléger la tâche du journaliste. Ainsi, il est aujourd’hui possible de confier à la machine la collecte de données, la hiérarchisation de l’information voire la rédaction d’un court article (C’est la Génération Automatique de Texte : NLG pour Natural Langage Generation).

En somme, l’intelligence artificielle permet d’augmenter la capacité de couverture, de réaction et d’écoute des médias traditionnels, laissant espérer une reprise pour un secteur en berne. À ce titre, de nombreuses rédactions ont déjà eu recours aux nouvelles technologies. C’est le cas du New York Times et le Washington Post, qui utilisent déjà des logiciels de pré-sélection pour leurs unes ou pour recommander des articles à leurs abonnés.

L’intelligence artificielle en journalisme est donc déjà une réalité, notamment dans le domaine économique où développeurs et journalistes collaborent pour construire des algorithmes desquels est généré automatiquement un titre ou une description. Cela permet de livrer l’information sur le vif, très rapidement afin de capter en premier l’attention du lecteur. Mais surtout, le journaliste se dégage plus de temps pour écrire un article de fond sur le sujet.

Intelligence artificielle et journalisme augmenté

Les inquiétudes sont nombreuses dans le monde du journalisme face à la montée en puissance du recours à l’intelligence artificielle. Cependant, il ne s’agit en aucun cas d’un dépassement de l’humain par la machine. Les logiciels et algorithmes utilisés permettent aux journalistes d’être plus performants, mais demeurent complètement dépendants du journaliste pour travailler.

Pour suivre la tendance, il faudra laisser la place à une nouvelle génération de professionnels. Le journalisme digital a déjà fait son apparition, utilisant les techniques numériques. Or, l’utilisation de l’intelligence artificielle va plus loin et il devient nécessaire de se former spécifiquement à l’utilisation de ces logiciels pour faire carrière dans le domaine.

Les écoles spécialisées en journalisme et communication digitale proposent déjà à leurs étudiants des enseignements visant à la maîtrise des outils issus de l’intelligence artificielle. C’est ainsi qu’en intégrant le Bachelor ou le Mastère journalisme de l’ISFJ, les futurs journalistes ont accès à un apprentissage comprenant la maîtrise des nouvelles technologies, comme l’optimisation de référencement ou le data journalisme.

L’intelligence artificielle se met donc au service du journalisme, en permettant aux reporters de se libérer du temps pour se concentrer sur des activités de fond. Les futurs journalistes doivent donc apprendre à maîtriser ces logiciels et algorithmes afin d’en tirer le meilleur parti dans leur travail.

Google Journalist Studio : l’avènement de l’intelligence artificielle en tant qu’outil du journaliste

Actualité publiée le 16 décembre 2020

Les outils issus de l’intelligence artificielle s’imposent aujourd’hui dans le travail du journaliste. Il s’agit d’avoir recours aux logiciels pour permettre au journaliste de se décharger de certaines tâches et de mettre à profit ce gain de temps pour produire des articles de fond. Quels sont donc ces nouveaux outils du journaliste issus de l’intelligence artificielle ?

Google Journalist Studio, le pack d’outils informatiques pour le journaliste

Google Journalist Studio se conçoit comme une suite d’outils issus des technologies de l’intelligence artificielle qui doit permettre aux journalistes d’être plus performants dans le traitement de l’information.

Cette suite de logiciels prend la forme d’une plateforme qui s’est déjà fait une place parmi les outils quotidiens du journaliste. En effet, Google Journalist Studio propose divers logiciels et couvre ainsi tous les besoins d’un professionnel.

La plateforme comprend :

– Un moteur de recherche : le Datasearch.

– Un moteur de recherche pour vérifier la véracité d’une information : FactCheck Explorer.

– Un outil qui transforme les données en support visuel, pour une meilleure compréhension.

– Un outil qui analyse les tendances de recherche des internautes : Google Trends.

– Un logiciel qui protège les médias des attaques informatiques DDoS : Project Shield.

La sortie de cette suite de logiciels s’inscrit dans le concept Google News initiative. Il s’agit pour le géant du web de contribuer au développement du journalisme numérique. Le succès de Google Journalist Studio ne se dément pas, incitant les développeurs américains à sortir rapidement de nouveaux outils de travail issus de l’intelligence artificielle spécialement conçus pour les journalistes.

 

Les futurs outils du journaliste issus de l’intelligence artificielle

Google a déjà annoncé le lancement futur de Pinpoint. Cet outil permettra au journaliste de passer en revue le contenu de documents de grand volume. L’identification des personnes, des organisations et lieux les plus fréquemment mentionnés dans le corps du texte est automatisée par le programme. Google souhaite proposer rapidement de coupler cet outil avec un autre : The Common Knowledge Project. Ce logiciel reprend le concept de la traduction des données en informations visuelles de type infographique, faisant gagner en clarté le propos du journaliste.

Les propositions de Google, à la pointe de la technologie, ont considérablement agrémenté la trousse à outils du journaliste. Ainsi, les écoles spécialisées dans le journaliste et la communication digitale, comme l’ISFJ, intègrent déjà dans leurs formations la maîtrise experte de ces logiciels informatiques.

 

Le monde de l’information a su prendre part au virage de l’intelligence artificielle, en intégrant les outils qu’elle propose au travail du journaliste. Son évolution est d’une rapidité considérable et les entreprises de développement de ces logiciels travaillent généralement sur plusieurs projets à la fois. Leur dynamisme contraint la profession journalistique à s’adapter rapidement.

Editorialiste : le garant de la philosophie et de l’identité de son journal

Actualité publiée le 7 décembre 2020

L’éditorialiste est chargé de l’écriture de l’édito d’un journal dans lequel il exprime son opinion ou prend position sur un sujet. Poste à responsabilité morale, quel est précisément son rôle au sein d’une rédaction, comment travaille-t-il ?

Editorialiste : le seul journaliste de la rédaction à donner son avis

Il est le personnage clé de l’identité d’une rédaction. Au travers de ses éditos écrits ou de ses prises de parole, il défend son opinion et prend position sur un sujet d’actualité, de politique ou de société tout en demeurant dans la veine éthique de son journal. Au sein d’une rédaction, il est le seul journaliste à pouvoir refléter son opinion personnelle, contrairement aux autres rédacteurs qui doivent observer les principes de neutralité et objectivité dans la livraison de l’information.

Les interventions de l’éditorialiste visent à susciter l’intérêt, la réflexion et les débats auprès de son audience et peuvent même aller jusqu’à influencer l’opinion publique. Ses interventions engagent donc toute la rédaction, c’est pour cela qu’il expose en réunion ses positions à son équipe.

L’éditorialiste est un journaliste sédentaire, qui travaille seul à la rédaction de son article. En amont de son édito, il observera un rôle de veille de l’actualité, d’analyse des événements et de recherches sourcées pour appuyer ses positions.

Il s’agit d’une fonction très importante, comprenant une grande responsabilité morale et qui n’est pas confiée à un débutant.

Comment devenir éditorialiste ?

L’éditorialiste a débuté sa carrière dans le journalisme, discipline dans laquelle il excelle. Il s’agit d’un rédacteur hors pair, qui a le sens de la bonne formule et vulgarise facilement un sujet pointu.

Expert de son domaine, il fait preuve d’une grande culture générale, de sens critique et d’esprit d’analyse.

Pour atteindre un poste d’éditorialiste, il est nécessaire en premier lieu d’exercer comme journaliste, au sein d’une rédaction écrite, télévisuelle, radiophonique ou web. Un cursus complet, sérieux et professionnalisant est attendu et obligatoire.

Les formations aux métiers du journalisme sont divulguées par des écoles spécialisées. C’est le cas du Mastère de l’ISFJ, qui peut être débuté dès le niveau Bachelors après le bac et se poursuit jusqu’au niveau Mastère. Cette formation permet l’accès à un enseignement d’excellence, complet et hétéroclite. Les étudiants profitent aussi d’une partie de l’année en alternance, auprès d’une rédaction. L’occasion de techniciser sa formation, mais aussi de commencer à construire son carnet d’adresses.

L’éditorialiste a donc un rôle central dans la vie d’une rédaction. Il doit faire preuve d’excellentes qualités journalistiques mais être aussi capable de défendre ses opinions de manière compréhensible. Évolution du métier de journaliste, un éditorialiste aura besoin d’accumuler de l’expérience pour atteindre son poste et de se créer un excellent carnet d’adresses.

Le correspondant local : acteur indépendant de l’actualité régionale

Actualité publiée le 2 décembre 2020

Le correspondant local de presse (ou CLP ) peut être considéré comme un journaliste généraliste qui rend compte de l’actualité d’une zone précise pour un journal, une station de radio ou une chaîne de télévision. Indépendant et garant de l’information régionale, quelles sont ses missions ?

Le correspondant local : une véritable mission journalistique

Les missions et activités du correspondant local de presse sont caractérisées par son travail sur le terrain. Il évolue sur une zone géographique restreinte, bien souvent n’excédant pas la taille d’une région. À ce titre, il est la principale source des quotidiens et hebdomadaires régionaux et, donc, des journaux nationaux.

S’il est vrai que son domaine d’activité est circonscrit à une localité, il effectue tout de même un travail journalistique pointu. Il doit vérifier la véracité des informations qu’il livre, exploiter les pistes et envoyer ses productions à sa rédaction.

C’est en effet le correspondant local qui se rend aux tribunaux régionaux pour livrer l’information aux citoyens et aussi pour dévoiler les affaires sensibles. C’est le cas de l’affaire des propos racistes des policiers de Rouen sur What’sApp, d’abord révélée par un correspondant local de Paris Normandie et un autre de 76Actu.

Polyvalent et autonome : quel est le statut du correspondant local ?

Fin connaisseur de sa localité ou de sa région, le correspondant local est à l’affût de tout fait d’actualité, de la plus petite coupure de courant jusqu’à l’enquête policière. Il couvre la politique locale, les conseils municipaux ou les assemblées générales des associations.

Couvrir toute l’actualité d’une région signifie dans la pratique pour le correspondant local que sa mission journalistique est polyvalente. C’est un véritable touche-à-tout, ses sujets ne sont jamais délimités à un seul et même domaine.

Le fonctionnement général de la profession se rapproche du régime des pigistes. Véritable freelance de l’information, il n’est pas lié à un journal par un contrat de travail. Ainsi, il n’est pas soumis à l’autorité du média avec lequel il collabore, ce qui garantit son indépendance.

N’étant pas affilié à un seul média, le correspondant local n’est parfois pas considéré comme journaliste au sens propre du terme. Néanmoins, une formation journalistique est nécessaire pour se faire reconnaître comme CLP. L’idéal sera de suivre une des formations proposées par les écoles spécialisées en journalisme et communication, comme l’ISFJ. En effet, ces cursus présentent l’avantage d’être extrêmement complets : leur palette d’enseignement va du journalisme de presse traditionnel aux nouveaux journalismes digitaux.

Quelles sont les aptitudes d’un bon Podcaster ?

Actualité publiée le 24 novembre 2020

Podcaster, ou Podcasteur, est un métier qui fait partie de cette nouvelle mouvance des métiers du journalisme digital, au même titre que Youtubeur. Le podcaster est un journaliste qui crée, produit, anime et diffuse des fichiers audios sur Internet pour permettre à son auditeur de les télécharger ou de les écouter en streaming. Métier pluridisciplinaire, quelles sont les compétences nécessaires pour exercer en tant que journaliste Podcaster ?

Le Podcaster : un créateur qui s’exprime sur un support digital

Pour produire un audio, le Podcaster doit faire preuve de nombreuses compétences artistiques. Dès la création de son fichier, il lui faudra faire preuve d’imagination et d’attractivité. Véritable animateur de sa création, il doit savoir s’exprimer clairement, ce qui le rapproche fortement du métier de journaliste radio.

Les compétences du Podcaster ne s’arrêtent pas là : son métier s’inscrit dans la sphère du digital. Il lui est donc primordial d’avoir un certain nombre d’aptitudes techniques lui permettant de diffuser son média sur Internet. Il peut exercer en tant que journaliste autonome et créer une chaîne de podcast, mais aussi travailler au sein d’une structure. Dans ce cas, il est chargé  de créer du contenu numérique qui assurera la visibilité du site de l’entreprise qui l’emploie. Animateur et créateur, il maîtrise les nouveaux outils numériques et digitaux. Il sait utiliser le streaming, les compressions, les encodages ainsi que tous les formats de vidéo / fichiers audio.

La principale compétence du Podcaster est d’être journaliste

Si ses outils de travail et ses supports de prédilection sont des appareils numériques et digitaux, le Podcaster n’en demeure pas moins un journaliste. En effet, le choix du sujet, des sources, la vérification des faits et leur écriture tiennent au travail classique de journalisme. C’est en ce sens qu’un Podcaster doit d’abord avant tout acquérir de solides compétences journalistiques pour pouvoir ensuite les transmettre sur son format favori : le fichier audio.

Un bon Podcaster aura donc suivi une formation journalistique double. Classique, pour acquérir les compétences d’enquêteur, de vérificateur et d’écrivain. Et digitale, pour apprendre à utiliser les nouveaux médias et produire du contenu multimédia.

Face à l’essor de ces métiers du journalisme digital, les formations des écoles de journalisme se sont agrémentées de nouveaux enseignements. Ainsi, à l’ISFJ par exemple, les Mastères ont fait la place aux enseignements numériques comme la presse web ou le web journalisme.

Le Podcaster doit donc connaître parfaitement le monde du podcast, ses difficultés et ses modes. Il doit faire preuve de compétences artistiques, techniques et journalistiques d’excellence pour être à même de produire du contenu de qualité.

Le journalisme mobile : qu’est-ce que c’est, comment s’y mettre ?

Actualité publiée le 19 novembre 2020

MOJO pour Mobile Journaliste. Si l’appellation peut faire sourire il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une nouvelle branche du journalisme on ne peut plus sérieuse. En quoi consiste ce nouveau métier du journalisme mobile et comment s’en approprier les codes et le fonctionnement ?

 

Le journalisme mobile, qu’est-ce que c’est ?

 

Comme son nom l’indique, le journalisme mobile a pour principal outil un smartphone qui sera utilisé pour produire du contenu, mais aussi monter des images, du son ou de la vidéo. Si certains journalistes utilisent en parallèle un ordinateur ou une tablette, l’objet téléphone mobile leur permet d’être autonomes et réactifs dans l’exercice de leur métier.

 

L’utilisation d’un smartphone dans le cadre d’une rédaction permet un décloisonnement au sein de l’équipe et incite à la polyvalence des journalistes. On ne compte plus les reportages, documentaires ou podcasts entièrement tournés ou montés sur téléphone. Le journalisme mobile, c’est donc l’art se savoir traduire son propos journalistique sur des formats spécialement conçus sur smartphone et pour smartphone.

 

La pratique du journalisme mobile : réactivité et créativité

 

Si l’outil smartphone s’est démocratisé et fait partie de notre quotidien, cela ne signifie pas que l’on puisse s’improviser journaliste mobile. La pratique du journalisme mobile requiert un véritable savoir-faire journalistique, fruit de l’expérience ainsi que d’une solide formation.

 

Outre la nécessité d’apprendre les bases du montage vidéo ou du montage audio, le journalisme mobile fait appel à des compétences propres au métier de journaliste. Enquêter, trouver des sources, vérifier la véracité des faits, créer, produire du contenu qui répond à un niveau d’exigence professionnel est primordial à la pratique du métier.

 

Il est donc capital de suivre une formation classique de journaliste. Certaines écoles, comme l’ISFJ, ont intégré à leurs formations de haut niveau des enseignements liés au journalisme digital et donc au journalisme mobile. On trouve donc parmi leurs matières enseignées l’appellation « MOJO », qui correspond à journaliste mobile, ou encore du web documentaire ou l’apprentissage du montage vidéo.

 

Le MOJO, ou journalisme mobile, nouvelle pratique du journalisme, se développe rapidement et fait de plus en plus d’adeptes. Il s’agit d’une spécialité exigeante et technique, pour laquelle une solide formation en communication digitale est nécessaire. Alliant créativité et rigueur journalistique, cette pratique journalistique s’inscrit aujourd’hui dans la grande famille éditorialiste professionnelle.

Qu’est-ce que cette révolution du journalisme digital ?

Actualité publiée le 11 novembre 2020

Le journalisme digital est en plein essor. Nouvelle branche du journalisme, elle s’appuie et s’épanouit sur la toile ainsi que sur les nouveaux outils médias. Quelle est cette révolution du métier, comment concilier le journalisme et le digital dans le cadre de sa vie professionnelle ?

Le journalisme digital : qu’est-ce que c’est ?

Journalisme numérique, data journalisme ou journalisme digital sont des appellations récentes. Les termes digital journalisme ou data journalisme sont majoritairement utilisés par les professionnels de la communication. Quant à l’Académie française, elle préconise l’utilisation du terme journalisme numérique.

Ces nouvelles appellations sont les témoins de l’apparition d’un nouveau type de journalisme, en provenance directe de la Toile, international, immédiat, qui utilise les outils numériques actuels et s’inscrit parfaitement dans les usages actuels du numérique. Outils, support ou objet d’étude, le digital et le numérique sont au centre du journalisme digital à tel point que nombreux journaux ont annoncé la fermeture de leur version papier pour se consacrer à une version en ligne de leur média.

Professionnels : comment et pourquoi profiter de la révolution du journalisme digital ?

Face au nombre de lecteurs possédant et utilisant les médias numériques (tablettes, smartphones etc), on voit apparaître la notion de journalisme citoyen. Si ces comportements sont signe d’un intérêt pour l’information, ils peuvent néanmoins être des facteurs aggravants des célèbres fake news. Et c’est pour cela qu’il est nécessaire que les journalistes professionnels s’emparent du journalisme digital.

Ils seront à même d’apporter à l’édifice en construction leur regard technique, leurs compétences d’enquêteurs et leur garantie que la vérification de la véracité des faits a été effectuée. Participer et s’emparer du journalisme digital, c’est permettre aux lecteurs qui utilisent déjà le numérique comme canal d’information, d’être assurés de continuer à profiter d’un journalisme de qualité même si le support de lecture a changé.

Pour profiter de cette nouvelle mouvance, il est nécessaire d’apprendre à utiliser professionnellement ces outils numériques tout en ayant une base solide en journalisme. En effet, l’utilisation des outils digitaux ne doit pas se faire au détriment de la qualité des écrits. Une formation professionnalisante est nécessaire au même titre que pour exercer comme journaliste « classique ».

En cela, les écoles de journalisme font office de précurseurs puisqu’elles ont déjà intégré à leurs parcours de formation des enseignements en lien avec le journalisme digital. Cette révolution a fait évoluer les mastères du journalisme pour répondre à la demande des étudiants et des professionnels qui souhaitent évoluer dans leur métier. Ces derniers débouchent sur des diplômes reconnus par l’État. C’est le cas du Mastère Journalisme de l’ISFJ, qui intègre à sa formation des matières de journalisme digital avec des enseignements tels que le Data-journalisme ou la Presse web.

Le journalisme digital prend sa place dans la société actuelle et dans notre quotidien : il se nourrit et utilise parfaitement les réseaux sociaux et les outils du numérique. Son importance n’est plus à prouver et il est nécessaire que les journalistes professionnels s’en emparent. Fort heureusement, les écoles de journalisme l’ont déjà parfaitement intégré à leurs enseignements et proposent aux futures générations des formations solides dans ce domaine.

 

Le concours de journalisme est-il toujours nécessaire pour faire carrière ?

Actualité publiée le 2 novembre 2020

Jeune journaliste ou professionnel de l’investigation, vous hésitez à vous lancer dans un concours ou êtes à la recherche de canaux alternatifs pour vous faire connaître ? Découvrez quel est l’impact d’un concours de journalisme sur votre renommée et s’il existe des voies alternatives pour se faire repérer.

 

Le concours de journalisme : la voie royale pour se faire un nom ?

 

Pour lancer une carrière et faire connaître son nom, rien de tel en effet que gagner un concours de journalisme. Le vainqueur profitera de la renommée de l’organisateur de l’événement, de ses canaux de diffusion et de ses relations dans le domaine. S’il sait utiliser les techniques modernes de la communication et des relations publiques, il peut en profiter pour faire grandir son carnet d’adresses et lancer définitivement sa carrière.

 

Les concours de journalisme s’adressent à tous les professionnels, en poste ou non, travailleurs autonomes comme pigistes. Véritables tremplins sur la scène du journalisme, certains ont un impact national quand d’autres propulsent le vainqueur au niveau international. Si certains offrent un prix financier à la clé, tous assurent quasiment assurément une publicité participant fortement à la renommée du gagnant. Il ne s’agit plus cependant de l’unique voie qui s’offre à vous pour « percer » dans le milieu du journalisme.

 

Comment se faire repérer sans passer par un concours de journalisme ?

 

De nos jours, il n’est plus nécessaire de passer par un concours de journalisme pour se faire connaître, à condition de maîtriser les nouveaux moyens de communication à votre portée. En effet, passer par la toile est un excellent moyen de se construire un nom et de se faire repérer.

 

Pour cela, il est capital de faire preuve de toutes les compétences techniques d’un journaliste tout en utilisant les médias digitaux. Fort heureusement, de grandes écoles de journalisme se sont aujourd’hui ouvertes à ces techniques numériques et forment leurs étudiants à leur maîtrise. C’est le cas du Mastère Journalisme de l’ISFJ, qui contient des enseignements axés sur le digital, permettant à ses étudiants d’utiliser ces technologies et d’obtenir dès le début de leur carrière un canal international d’expression et de repérage.

 

Le concours de journalisme est le moyen le plus connu pour se faire connaître dans le milieu. Cependant, il ne s’agit plus de l’unique voie pour se faire un nom : le numérique et les médias digitaux offrent une place à la portée internationale pour tout jeune journaliste souhaitant se faire repérer.

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