>

Aide au financement pour le permis B pour les apprentis de l’ISFJ

Actualité publiée le 8 mars 2022

Depuis 2019, l’Etat propose une aide de 500€ pour les apprentis de l’ISFJ, l’Institut Supérieur de Formation au Journalisme pour passer le permis de conduire. Une aide cruciale pour gagner en autonomie et entrer dans la vie active. 

Aide permis B

Pour être bénéficiaire de cette aide au financent pour le permis B, l’apprenti doit remplir plusieurs conditions :  

  • Avoir au moins 18 ans 

  • Être en contrat d’apprentissage  

  • Avoir commencé les démarches pour la préparation au permis de conduire  

  • Ne jamais avoir bénéficié de cette aide  

 

Comment procéder ?  

Si vous êtes étudiants à l’ISFJ, la démarche est simple, il vous suffit de transmettre votre dossier à Alice Padioleau apadioleau@reseau-ges.fravec l’ensemble des pièces suivantes :  

  • Le formulaire de demande d’aide complété, imprimé et signé par l’apprenti : cliquez-ici pour y accéder

  • Une photocopie recto verso de la pièce d’identité de l’étudiant en cours de validité (carte nationale d’identité, passeport ou titre de séjour) 

  • Un document attestant votre engagement au permis de conduire, datant de moins de 12 mois (devis, facture de l’auto-école) 

  • Un relevé d’identité bancaire (RIB / IBAN) 

  • N° d’enregistrement du contrat d’apprentissage

Les fondamentaux de la presse digitale

Actualité publiée le 7 mars 2022

L’essor sans précédent de la presse digitale rebat les cartes du monde du journalisme. Prévalence du numérique sur le print ou répartition intelligente du marché : les professionnels du secteur sont encore en train de s’adapter à l’émergence de ce nouveau genre journalistique. En quoi consiste la presse digitale, quels en sont les éléments fondamentaux et comment maîtriser la discipline pour faire carrière dans le domaine ?

La presse digitale : qu’est-ce que c’est ?

Le digital journalism, ou la presse digitale, est une nouvelle forme du journalisme qui comprend des thèmes inédits sur un support dématérialisé. La presse digitale est en provenance directe de l’Internet, elle utilise des outils numériques comme les réseaux sociaux, les smartphones, les enregistreurs numériques, etc.

À ce titre, la presse digitale se caractérise par des éléments fondamentaux :

– Le recours aux nouvelles technologies : connectivité et appareils numériques.

– Le partage de l’information en temps réel.

– La collaboration : la presse digitale est par essence ouverte aux interactions et à l’ajout de contenu par tous les internautes.

– L’utilisation d’un support dématérialisé.

La presse digitale concurrence-t-elle la presse classique ?

On fait souvent s’affronter presse digitale et presse papier : avec l’essor du numérique, le print n’est plus le seul support de diffusion de l’actualité. Or, la presse numérique et digitale existe depuis les années 1990, mais son essor et sa démocratisation a pris une ampleur considérable ces dix dernières années. Plutôt que de les opposer, les professionnels du journalisme cherchent à les faire vivre conjointement, en proposant des contenus différents et complémentaires sur les deux créneaux.

Les plus grandes rédactions papier se dotent ainsi d’une version numérique de leur journal, en employant des journalistes spécifiquement formés. En effet, un élément fondamental de la presse digitale, c’est la qualité rédactionnelle et journalistique de son contenu. Il ne s’agit pas de proposer une offre bas de gamme, mais bien de poursuivre une proposition riche en qualité journalistique sous un format différent, peut-être plus adapté aux habitudes des nouvelles générations.

Comment apprendre les fondamentaux de la presse digitale ?

Pour exercer comme journaliste, il est désormais incontournable de bien comprendre et maîtriser les dynamiques, les leviers et les contraintes de la presse digitale. Il est en effet nécessaire que les nouvelles générations de journalistes soient aptes à produire du contenu de qualité en ligne, autant que de prendre en main une production papier plus classique.

Les journalistes d’aujourd’hui connaissent donc tout des fondamentaux de la presse digitale. Ils savent écrire pour ce support spécifique, utiliser les canaux de diffusion en ligne, réagir aux très nombreuses publications sur le web et décrypter et vérifier les informations qui s’y trouvent.

Afin de répondre à ces exigences de formation des professionnels, les meilleurs établissements spécialisés en journalisme ont intégré à leurs cursus les éléments fondamentaux de la presse digitale. À titre d’exemple, le cursus complet Journalisme de l’école ISFJ comprend des modules d’enseignement du journalisme web. Ces éléments d’apprentissage permettent de concevoir un magazine digital ou encore une émission web (TV et radio).

La presse digitale offre un renouveau au monde du journalisme : nouveaux angles, approches inédites et actualité plus locale.

Tout savoir sur la conception d’émission radio

Actualité publiée le 3 mars 2022

La conception d’une émission de radio est un exercice technique qui s’apprend à l’occasion d’une formation en journalisme. Podcast, web radio et fréquences classiques retrouvent l’intérêt et l’appétit du public, qui est en attente d’un contenu inédit et de qualité journalistique. Comment participer à la conception d’une émission radio qui marche ?

Conception d’une émission radio : les étapes

En premier lieu, il est important d’avoir à l’esprit le concept de son émission de radio : contenu musical, débat politique ou programme de jardinage ? Pour parvenir à déterminer convenablement le sujet de son émission de radio, il est conseillé de rédiger une description concise et claire comprenant la durée du programme, la fréquence et les diverses thématiques qui seront abordées.

Profitez de cette première étape pour définir votre auditoire et cibler un public précis. Grâce à ces éléments, il sera ensuite possible de définir le style et la forme de l’émission de radio.

La conception d’une émission de radio suit des étapes techniques, qui requièrent des connaissances en audiovisuel et en journalisme. En effet, il faut structurer techniquement le contenu de l’émission en préparant un « canevas » où sont insérés les divers segments de la production audio. Ce canevas permet ensuite de produire une feuille de route qui comprend tous les éléments à insérer au sein de la production : moments de « blancs », espaces musicaux, enregistrements de la voix, etc.

Dans les étapes de conception, il ne faut pas oublier de proposer un temps de répétition afin de s’entraîner à habiller professionnellement l’émission. Le rôle du journaliste qui présente la production audio est alors central, c’est sa voix, ses questions, sa réactivité et son professionnalisme qui permettront de produire une émission à succès (ce qui est la dernière étape du processus de conception).

Comment se former à la conception d’émissions de radio ?

Les techniques et les méthodes professionnelles de la conception d’émission de radio s’apprennent à l’occasion de formations universitaires de haut niveau. Il est tout à fait envisageable de suivre un cursus en audiovisuel pour découvrir la discipline. Cependant, afin d’acquérir les méthodes de la conception d’émission de radio de qualité journalistique, il est important de suivre une formation dans une école de journalisme.

En effet, la discipline de la conception d’émission radio requiert de faire appel à des compétences techniques :

– Concevoir l’émission dans son intégralité et dans le respect de la ligne éditoriale.

– Réaliser un reportage, une chronique ou une enquête présentant un fond thématique d’intérêt avec des informations véridiques et vérifiées.

– Animer l’émission, la commenter et présenter les divers éléments qui la composent.

Les cursus des grands établissements de formation comprennent des modules d’apprentissage du journalisme radio. Ces grands thèmes de formation permettent de développer toutes les compétences nécessaires à la conception d’une émission de radio. À titre d’exemple, le Bachelor Journalisme de l’ISFJ comprend des enseignements du journalisme radio : animation, web radio et podcasts. Au cycle mastère, ce module est développé et les étudiants acquièrent des compétences en investigation radio, en conception et production d’émission et de podcasts.

La conception d’émissions de radio est un exercice technique qui s’apprend à l’occasion d’une formation en journalisme.

Qu’est-ce que le journalisme d’influence ?

Actualité publiée le 1 mars 2022

L’expression « journalisme d’influence » désigne les actions visant à influencer l’opinion publique par le biais des médias. Chaîne de télévision, journaux aux discours orientés ou encore influenceurs sur le web : en quoi consiste le journalisme d’influence et quels en sont les effets ?

Le journalisme d’influence : exemples concrets

Dans un contexte de crise économique et politique, où le rôle des institutions est remis en cause, l’influence des médias sur leur public est colossale. Dans le cadre de la campagne présidentielle, l’impact du journalisme sur les décisions de vote est au cœur des préoccupations. En effet, il a été démontré que les chaînes de télévision, les publications et les articles de presse influencent considérablement sur les choix et les idées des électeurs.

L’influence d’un certain type de journalisme avait déjà eu des conséquences importantes dans les choix de vote, notamment pour le Brexit britannique. Autre exemple, une étude de 2007 a démontré que la chaîne de télévision Fox News était parvenue à convaincre entre 3 et 8 % de ses électeurs de voter républicain. Il en va de même pour l’Italie : la naissance de la chaîne TV de Silvio Berlusconi (Mediaset, en 1980) a eu un effet considérable sur l’électorat national.

Désormais, c’est en ligne que le journalisme d’influence trouve une place de choix. Nombreuses sont les personnalités du web et les « trolls » qui œuvrent en ligne. Ils relaient de fausses informations ou partagent du contenu afin d’orienter les décisions des électeurs.

Le journalisme d’influence façonne-t-il réellement les modes de penser ?

La puissance des médias dans la société contemporaine est colossale et leur emprise sur les modes de penser indéniable. Or, considérer que le journalisme influence et remodèle intégralement les opinions des citoyens est un postulat exagéré.

Les médias définissent en revanche un ordre du jour et font office de filtre quant à ce qui fera ou non partie de l’actualité. C’est en ce sens qu’ils sont susceptibles d’orienter les modes de penser de leur public. Leurs outils qui leur permettent de sélectionner ce qui sera ou non publié sont très puissants, car ils ont un impact sur le comportement des pouvoirs publics, des institutions et des personnalités publiques.

C’est en ce sens que le journalisme d’influence peut inquiéter : les médias peuvent mettre à l’ordre du jour certaines questions politiques, sociales et économiques et en ignorer d’autres. Ils peuvent aussi détruire ou façonner la réputation d’une personnalité, d’une organisation ou d’un groupe de personnes.

Faire et défaire des réputations, mettre en lumière des faits d’actualité ou contribuer à l’émergence de certaines valeurs, voici ce que peut faire le journalisme d’influence. C’est pour cette raison qu’il est crucial qu’une nouvelle génération de professionnels, sensibilisés à la question, prenne en main les médias d’aujourd’hui. Face aux effets potentiellement néfastes du journalisme d’influence, il est capital d’étudier en profondeur et de respecter l’éthique journalistique. Pour tout connaître de la question, il faut suivre une formation complète et technique au sein d’un établissement spécialisé, à l’instar de l’ISFJ.

Le journalisme d’influence soulève des questions essentielles, tant pour les professionnels du secteur que pour le public (lecteur comme spectateur) et les institutions démocratiques.

Cours de techniques d’enquête à l’ISFJ : quand les étudiants se mettent dans la peau d’un policier

Actualité publiée le 23 février 2022

Les étudiants en 2ème année de Bachelor Journalisme ont bénéficié de l’expertise de Philippe CHLOUS, intervenant à l’ISFJ depuis 11 ans, pour un cours de techniques d’enquêtes. Ils ont ainsi pu apprendre les bases journalistiques de cette spécialisation.  

Pour initier les étudiants, Philippe leur explique les bases du métier de journaliste. Un bon journaliste se doit de trouver un sujet, se documenter et trouver un angle journalistique capable d’attirer l’audience que ce soit en télévision, radio ou presse écrite. Philippe met donc l’accent sur ces habitudes à prendre rapidement : “ce métier, c’est 70% de recherches avant d’attaquer l’écriture. Il y a toute une méthode de recherche, de réflexion. Une foila bonne connaissance du sujet, on peut déterminer un angle. Il continue en utilisant une comparaison. Une enquête journalistique, c’est comme une enquête policière, elle ne se fait pas en trois jours. A la fin de cette semaine, il demande une présentation des premières pistes de recherches avec les personnes qu’ils souhaitent interviewer pour répondre à leur problématique. Pour mieux appréhender cet exercice, le travail se réalise en groupe afin que chacun puisse confronter ses idées, s’habituer à ce métier collectif et pour créer une cohésion et une cohérence dans les informations récoltées. Un véritable travail de réflexion est demandé à ces jeunes enquêteurs : “On a retourné les choses dans tous les sens. Pas évident de savoir comment amener le sujet qu’on a choisi” affirme Anissa, étudiante.  

Policer et journaliste, un point commun  

A la différence du reportage où l’on suit l’actualité, où l’on raconte la problématique en allant sur place, l’enquête quant à elle pousse le sujet beaucoup plus loin. L’investigation est ici synonyme de profondeur : l’intervenant a utilisé une métaphore assez imagée pour nous faire comprendre. Le reportage, c’est un pansement. L’enquête, c’est la croûte que tu grattes pour atteindre la racine, des propos marquants pour Anissa, étudiante à l’ISFJAvec leurs mots, le reportage raconte ce qu’il s’est passé. L’enquête donne le pourquoi de l’action avec des sources, des témoignages et des preuves à l’appui. Des bases que le groupe d’Anissa tente de mettre en place avec un sujet d’actualité, le harcèlement des femmes sur les réseaux sociaux. Le comportement professionnel à avoir en interview, c’est ce que retient la jeune étudiante des précieuconseils de Philipe. En effet, derrière chaque affaire se cachent des personnes touchées et blessées. Il est donc indispensable pour un journaliste d’avoir conscience du sujet et des émotions qui s’en dégagent. Il faut éviter toute manière frontale de poser les questions, “il faut faire preuve de tact car on ne connait pas la personne en face. Elle peut être sensible ou paranoïaque” et cela peut venir troubler le bon déroulement de l’interview et influencer les informations divulguées 

Intelligence artificielle : quels enjeux pour le journalisme ?

Actualité publiée le 4 novembre 2021

L’IA dans le journalisme apporte une aide considérable aux professionnels afin de trier les informations et de gagner du temps pour produire des contenus de qualité. Loin de remplacer le travail du journaliste, l’Intelligence Artificielle s’avère une alliée de choix. Le point sur les liens entre Intelligence Artificielle et journalisme. 

Pourquoi recourir à l’Intelligence Artificielle dans le journalisme ? 

En journalisme, l’Intelligence Artificielle revêt diverses facettes et peut prendre en main un très grand nombre de tâches fastidieuses, comme :  

– La détection et l’extraction des données.  

– La vérification automatique des informations.  

– La production d’écrits ou de graphiques. 

– La diffusion des contenus. 

– La retranscription d’entrevues audio ou vidéo. 

– La classification des articles. 

Pour les professionnels, les systèmes dotés de l’Intelligence Artificielle permettent d’obtenir un très grand nombre d’avantages : rapidité, simplification des procédures complexes, élargissement du champ médiatique à des domaines jusqu’ici peu traités, optimisation de la couverture en temps réel de l’actualité ou encore renforcement du lien entre le public et les médias. En effet, l’Intelligence Artificielle permet aux grandes maisons du journalisme de proposer à leurs lecteurs des contenus personnalisés, choisis en fonction de leurs préférences ou encore de leur localisation.  

En pratique, l’IA n’est pas une menace pour la profession journalistique et les systèmes ne remplaceront pas l’être humain. Derrière le travail d’automatisation d’un logiciel, un journaliste professionnel est chargé de paramétrer la machine, ainsi que de vérifier les résultats et les productions obtenus.  

L’Intelligence Artificielle : vers le renouveau du journalisme 

Le développement de l’Intelligence Artificielle dans le journalisme représente des enjeux fondamentaux et laisse entrevoir des retombées très positives pour le secteur. Véritable aide pour les professionnels, l’IA n’a pas vocation à remplacer les journalistes reporter, mais bien à les seconder en leur dégageant du temps.  

Pendant longtemps, le monde du journalisme n’a pas évolué aussi rapidement que celui des nouvelles technologies. Les journalistes ont été dans l’incapacité de faire face au flux d’information quotidien avec les instruments traditionnels. Le recours à l’automatisation est donc devenu nécessaire. En prenant en charge 8 à 12 % des tâches actuelles des reporters, l’IA permet aux journalistes de se concentrer sur un travail permettant de produire du contenu à valeur ajoutée : longs formats, grandes interviews, etc. 

Les recruteurs des grands médias internationaux sont très attentifs à la formation de leurs futurs collaborateurs. En effet, de nos jours, il est exigé des journalistes qu’ils soient capables de maîtriser l’Intelligence Artificielle. À ce titre, les cours de l’ISFJ sont assurés par des enseignants issus du monde professionnel. Ayant à cœur de proposer un contenu pédagogique qui reflète les réelles pratiques du secteur, les intervenants de l’établissement permettent à leurs étudiants de découvrir et de maîtriser les outils actuels du journalisme, dont les interfaces d’Intelligence Artificielle. 

L’Intelligence Artificielle dans le journalisme n’a pas vocation à remplacer l’humain. Au contraire, elle représente un enjeu crucial et se positionne comme un excellent moyen de gagner du temps face au nombre toujours plus croissant de sources à vérifier ou de contenu à relayer.  

Techniques d’interview à l’ISFJ : les soft-kills pour une meilleure interview audiovisuelle

Actualité publiée le 22 octobre 2021

Les étudiants en 2ème année ont rencontré Laurence DELLEUR, journaliste et réalisatrice, pour un cours de techniques d’interview. Forte de son expérience sur France 5 (émission “C’est dans l’air) et sur France 2 (réalisation d’un documentaire pour l’émission “Infrarouge), elle offre ses conseils avisés pour un exercice bien précis : deux interviews en deux jours top chrono.   

L’échange, une qualité importante pour une meilleure interview 

Pour ce cours techniques d’interview, la diffusion se fait en radio et en télévision. Il est alors primordial de comprendre en quoi une entrevue audiovisuelle est différente de celle écrite, lue sur magazine : “dans l’interview audiovisuelle, la forme importe autant que le fond. Il faut cerner les contraintes et apprendre à travailler vite puisque je demande aux étudiants de réaliser deux interviews en deux jours, une en studio, l’autre en plateau annonce Laurence. C’est la réalité du métier. Il n’y a cependant pas que la rapidité qui compte. Il faut aussi trouver le bon sujet d’actualité avec un angle spécifique qu’il faudra garder tout au long du travail. Une interview réussie dépend aussi de la relation entre l’interviewé et l’intervieweur. Le journaliste doit alors installer un climat de confiance pour tirer les informations intéressantes et apporter une fluidité dans l’échange. Ecouter la personne en face est une qualité à avoir, celle-ci s’acquiert avec l’expérience.  

Le temps n’est pas toujours une question de chance 

Pour Alexandre, étudiant en 2ème année de Bachelor Journalisme, cela n’a pas été évidemment de se mettre dans le rôle d’un journaliste en si peu de temps : on est plongé dans le bain, on est là pour ça. On ne va pas se plaindre d’apprendre en conditions réelles” affirme-t-il. Il continue en ajoutant : “trouver le contact, le bon timing avec celui-ci, avoir le bon horaire, être sûr qu’il soit là, trouver un back-up au cas où, voire plusieurs... Être prêt à chaque imprévu, ce n’est pas facile mais ça nous apprend à nous débrouiller, et ça, j’aime bien”. Le temps demande donc de l’anticipation et par conséquent de l’organisation malgré les aléas venant frapper la capacité d’adaptation de chacun. A la fin de cette expérience, Laurence prend un temps de décryptage : on ne peut pas être bon du premier coup. Ils vont apprendre de leurs erreurs, c’est tout ce quelle leur souhaite. Elle espère ainsi aider les étudiants à appréhender le journalisme malgré les contraintes de ce métier passionnant.  

Cours de presse écrite digitale à l’ISFJ : manier l’art de la plume à bon escient

Actualité publiée le 12 octobre 2021

Les étudiants de l’ISFJ ont pu apprendre auprès d’Emmanuelle LIBERT, consultante d’édition, les secrets de la presse écrite digitale. Au programme de ce cours, techniques éditoriales et soft skills pour mieux appréhender le monde professionnel 

Consultante éditoriale depuis 10 ans, Emmanuelle LIBERT a suivi une formation dans le journalisme. Experte dans le domaine, elle accompagne de grands groupes dans leur transformation digitale et éditoriale. Forte de son expérienceelle transmet aux étudiants en Bachelor Journaliste Web et Multimédia de l’ISFJ toutes ses connaissances sur la rédaction de contenu au format numérique. 

Quand rédaction rime avec digital 

Dans ce cours, l’accent est mis sur la rédaction d’articles pour les sites d’information en ligneLes étudiants apprennent l’importance de l’écriture en fonction du média visé. La cible n’étant pas la même d’un média à l’autre, les attentes sont différentes. Le web demande un contenu plus court et plus direct avec des règles de SEO (référencement naturel)un procédé inexistant pour la presse écrite. 

L’enjeu de ce cours est de rendre le contenu plus intéressant et plus vivant au quotidien. Cela va donc au-delà du textuel. Comment intégrer une vidéo, embarquer un podcast dans un articledans le seul but d’enrichir son contenu et d’accroitre le trafic sur le site ? Telle est la problématique à laquelle se heurtent les futurs journalistes de demain. Pour y répondre, Emmanuelle leur donne des astuces. Augustin explique qu’il faut porter une attention particulière aux différentes balises à utiliser en fonction du titre, du chapeau, pour une meilleure structure. Il y a aussi des liens hypertextes, des mots-clésdes images à intégrer dans notre stratégie éditoriale pour améliorer le référencement de l’article. 

La pédagogie : une question de pratique et de confiance en soi 

Emmanuelle propose un cours interactif avec beaucoup de pratique basé sur de l’actualité chaude. Son mot d’ordre : l’autonomiece que confirme Lou : “cela nous stimule, on participe, on échange tous ensemble, on débatElle nous même laissé la liberté des sujets. Ses attentes sont très claires : “J’espère qu’ils seront, à l’issu de cette formation, le plus autonomes possible. Quand ils arriveront dans une rédaction web avec toutes les clés, ils pourront s’adapter et s’intégrer facilement  confie-t-elle.  

Emmanuelle remarque le talent des étudiants « en termes de compétences techniques, il y a déjà dans cette classe des petites plumes qui pourront nous étonner dans quelques mois ”. Des mots encourageants pour développer sa confiance en soi et oser tester de nouvelles choses. La clé de la réussite selon elle : “il faut s’entraîner pour s’améliorer . Ils ne seront pas experts du jour au lendemain mais la pédagogie employée leur apporte un bagage journalistique suffisant pour avancer dans ce domaineC’est notamment le cas pour Augustin. Grâce à son alternance en tant que rédacteur web chez BPI France, il se sent prêt aujourd’hui à se lancer en free-lance si on le missionne pour de la rédaction web. 

Quels sont les nouveaux médias innovants ?

Actualité publiée le 15 septembre 2021

Dans l’univers des médias, de nouveaux formats innovants émergent et rencontrent un franc succès. Axés sur les réseaux sociaux et l’information directe et facile d’accès, en quoi consistent-ils et comment faire pour travailler à son tour sur une forme inédite ?

Nouveaux médias : s’adapter à la demande

Face à la crise du secteur, les médias professionnels ont dû s’adapter aux nouveaux modes de consommation de l’information afin de proposer des formats inédits pour soutenir et présenter leur contenu informatif.

Les nouveaux médias ont ainsi massivement recours aux réseaux sociaux et aux plateformes collaboratives sur le net. Par exemple, l’espace le plus investi par les médias nouvelle-génération, c’est YouTube. Sur le site, des vidéos ont vu le jour avec un format plus long, ainsi qu’un contenu plus enrichi et travaillé. À titre d’exemple, le journal Le Monde y a proposé sa première vidéo Open Source. En collaboration avec la nouvelle chaîne média BellingCat, les journalistes ont repris tous les documents multimédias accessibles librement en ligne, afin d’élucider une enquête.

Aux côtés de YouTube, la plateforme Twitch propose un changement majeur dans les formats d’accès aux contenus d’actualité. Le site offre aux médias un positionnement cohérent avec la demande de la nouvelle génération d’adeptes du réseau social, friande d’événements live et interactifs. Ainsi, les YouTubeurs les plus connus s’associent à la plateforme pour diffuser des programmes qui réunissent quotidiennement plusieurs dizaines de milliers d’adeptes.

L’exercice de l’interview est aussi revisité par les professionnels des médias, grâce à ces nouveaux espaces de diffusion. Ainsi, des formats longs, comme ce que propose Thinkerview ou Clique TV rencontrent un franc succès.

Parallèlement au recours massif à la vidéo, les médias papier investissent la sphère audio en proposant un format podcast. Les abonnés au Monde Diplomatique ont accès à l’intégralité du contenu de la rédaction en podcast et les visiteurs ponctuels se voient offrir trois articles audios gratuits par semaine.

Quels sont les prochains nouveaux formats de médias ?

D’autres formats inédits de médias sont en train de voir le jour, qui ont recours à des plateformes de journalisme innovantes basées sur les nouvelles technologies. Ainsi, il est possible d’utiliser les techniques de la vidéo 360° ou de la 3D afin de proposer de l’information sous un format ludique, interactif et attrayant. L’objectif des professionnels est

de créer de nouveaux usages. Pour collaborer à cette recherche, il est important de se former au préalable aux techniques et aux méthodes du journalisme.

Il est donc essentiel de suivre une formation en journalisme solide et de haut niveau académique, et qui comporte l’étude et la maîtrise des nouvelles technologies appliquées au secteur de l’information. Connaître et comprendre le MOJO ou le journalisme en ligne est une compétence incontournable pour faire carrière dans le secteur. À ce titre, l’ISFJ propose des formations complètes qui comprennent l’étude et l’apprentissage pratique des instruments des médias d’aujourd’hui.

Avec l’essor des nouvelles technologies, les possibilités de créer de nouveaux formats pour les médias sont infinies. Les nouvelles générations de journalistes doivent impérativement maîtriser ces nouveaux outils afin de faire carrière.

Quels sont les meilleurs sites d’information ?

Actualité publiée le 8 septembre 2021

Le Web est aujourd’hui une grande source d’information, mais aussi d’actualités mensongères du type fake news. Quels sont alors les meilleurs sites pour une information viable et de qualité ?

Quels sont les meilleurs sites des grandes rédactions internationales ?

Les grands journaux (généralistes comme spécialisés) ont tous une version internet. La rédaction de France Info offre un site d’actualité généraliste qui propose un grand choix de catégories : économies, sciences, politique, etc. La plateforme renvoie même aux blogs personnels de ses journalistes.

Le Monde présente sur son site les écrits de ses journalistes les plus renommés. La version web est aussi analytique et qualitative que le journal papier. Il est cependant nécessaire de s’abonner pour pouvoir lire l’intégralité du contenu de la plateforme. Il est aussi possible de citer lefigaro.fr, qui fait preuve de la meilleure audience en ligne.

L’agence de pression internationale Reuters Reuters (Britannique) a construit une plateforme internet très bien fournie, fiable et neutre. Quant au site Brief.news, il permet de tout savoir de ce qui se passe dans le monde de manière rapide.

Enfin, la BBC est le plus grand diffuseur au monde. Financé par le gouvernement britannique, il n’est pas lié aux intérêts des entreprises. Le site de la rédaction utilise intelligemment tous les codes de l’Internet d’aujourd’hui. Dynamique, inclusif et attractif, il propose notamment 5 mini-séries très appréciées des internautes.

Les 3 meilleurs sites d’information indépendants

Les initiatives d’information indépendante et citoyenne sur le net se multiplient et redonnent du dynamisme au secteur, en berne depuis quelques années. Attention, cependant, il est essentiel que les contenus diffusés sur ces plateformes soient vérifiés, afin d’éviter les fake news ainsi que les informations diffamantes et sans fondement.

À ce titre, il est possible de citer le site de Médiapart, qui ne vit que des abonnements de ses lecteurs (la plateforme est exempte de publicités et ne touche aucune subvention). Cette initiative est proche de la plateforme anglophone AP. Quant au slow journalisme est représenté par des plateformes autonomes, comme sept.info, qui offre des reportages et des investigations menées par ses journalistes experts.

La Toile offre une infinité de possibilités afin de proposer une information viable et facilement accessible pour les internautes. Internet étant ouvert à tous, le danger est que les informations de source non vérifiées soient visibles et accessibles au même titre que les actualités émanant de sources professionnelles. Les futurs journalistes doivent donc tout connaître des dynamiques du web, des formats digitaux et des technologies du numérique. Ils utiliseront leurs compétences afin de promouvoir l’information de qualité sous une forme attractive pour le public.

L’ISFJ a déjà intégré à son Programme Journalisme l’étude des techniques et des méthodes d’investigation professionnelles, ainsi que l’apprentissage et la maîtrise des outils digitaux. Les étudiants sont donc amenés à utiliser les instruments du numérique : journalisme web ou MOJO sont au programme dès le cycle Bachelor.

Les grandes éditions ont rapidement pris le tournant du numérique et proposé le contenu de leur journal en ligne. La majeure partie propose un abonnement annuel ou mensuel afin d’accéder à l’intégralité du contenu de leur plateforme.

200