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Guide pratique : comment réussir son concours d’entrée à l’ISFJ ?

Actualité publiée le 27 avril 2023

Chaque année, de nouveaux candidats postulent pour rejoindre les rangs de l’ISFJ, la Grande École de Journalisme en Alternance. De la préparation des épreuves à la gestion du stress, découvrez les astuces et les étapes clefs pour réussir votre concours d’entrée. Mettez toutes les chances de votre côté et intégrer l’école en toute sérénité. 

Visuel - réussir son concours d'entrée

 

Le concours d’entrée : B.A.-BA 

Si vous êtes passionnés par le journalisme et que vous souhaitez vous former à toutes ses subtilités, l’ISFJ, la Grande École de Journalisme en Alternance, vous propose d’intégrer son Bachelor et son Mastère qui allient les cours pratiques, théoriques et des périodes en entreprise. La première étape pour rejoindre l’école est de réussir le concours d’entrée. Ce concours est sélectif et, de ce fait, il est important de bien s’y préparer pour mettre toutes les chances de son côté. Dans cet article, nous allons vous donner toutes les astuces pour réussir votre concours d’entrée à l’ISFJ. 

 

Les inscriptions sont ouvertes chaque année à partir du 1er novembre pour la rentrée suivante et sont closes une fois les effectifs atteints, en fonction du nombre de places disponibles. Le concours suit ensuite quatre étapes très simples :  

  • Candidature et inscription au concours d’admission :Il vous suffit de candidater en ligne sur notre site internet en cliquant ici et de sélectionner une date de concours. 

  • Admissibilité sur étude de dossier :il vous faudra fournir un dossier composé des éléments suivant – une lettre de motivation, une pièce d’identité, les bulletins des 2 dernières années, les derniers diplômes obtenus, un CV. 

  • Admissions sur tests et entretiens :Test en ligne Mereos sous forme de QCM, entretien oral de motivation (20/30 minutes), écriture d’un article journalistique sur une actualité de moins de 24h, débriefing en distanciel de l’article (30 minutes). 

  • Résultats :Les résultats sont communiqués aux candidats sous 10 jours par e-mail. 

 

Comprendre le concours d’entrée de l’ISFJ 

Avant de selancer dans la préparation de votre concours d’entrée à l’ISFJ, il est important de bien comprendre les épreuves sur lesquelles vous allez être testés. 

Le concours d’entrée de l’ISFJ se décompose en plusieurs épreuves : 

  • Des épreuves écrites : épreuve de culture générale et épreuve de langue étrangère. 

  • Des épreuves orales : épreuve de présentation de votre parcours et de votre projet professionnel, épreuve d’entretien de motivation.

  • Des tests de connaissances générales : les candidats sont soumis à des tests de culture générale pour évaluer leur connaissance de l’actualité.

Le jury de l’ISFJ, composé du directeur de l’école – Ludovic Place –ainsi que des intervenants de l’école, évalue chaque candidat en fonction de plusieurs critères. Parmi eux : la qualité de l’expression écrite, la capacité à s’exprimer à l’oral, les capacités d’expression écrite,la culture générale, la motivation, et la pertinence du projet professionnel.

 

 

Préparer efficacement son concours d’entrée

La clef pour réussir son concours d’entrée à l’ISFJ est une préparation sérieuse et efficace. Voici quelques points à parfaire avant de vous présenter au concours.


1. Se renseigner sur les épreuves et les compétences attendues

Avant de commencer à réviser pour votre concours d’entrée à l’ISFJ, il est important de bien comprendre les épreuves auxquelles vous allez être confrontés et les compétences attendues. Vous devez savoir précisément ce que le jury attend de vous pour chaque épreuve.



2. Se préparer aux épreuves écrites

Les épreuves écrites sontles plus importantes de votre concours d’entrée à l’ISFJ. Pour réussir cette catégorie, il est important de travailler votre méthode et votre rédaction. Pour cela, entraînez-vous régulièrement à synthétiser des textes et à rédiger des articles d’actualités mais aussi des papiers de fond.

L’épreuve de culture générale est également très importante. Pour réussir cette épreuve, vous devez vous tenir informésde l’actualité et de l’environnement politique, économique et social en France et à l’international. Pour cela, lisez la presse régulièrement et suivez les événements majeurs de l’actualité. Vous pouvez commencer par regarder les informations tous les soirs et écouter les flash infos radio lors de vos trajets : être journaliste se vit au quotidien.

L’épreuve de langue étrangère nécessite une bonne maîtrise de l’anglais. Entraînez-vous régulièrement à la compréhension et à l’expression orale et écrite.

3. Se préparer aux épreuves orales

Les épreuves orales sont également essentiellesà votre concours d’entrée ISFJ. Vous devez vous préparer à présenter votre parcours et votre futur projet professionnel de manière claire et convaincante. Entraînez-vous égalementà l’entretien de motivation.

4. Travailler sa culture générale

La culture générale est un critère important pour le concours d’entrée à l’ISFJ, pour la simple et bonne raison qu’elle est essentielle à tout journaliste, peu importe le secteur. Pour travailler votre culture générale, lisez régulièrement la presse, suivez les événements majeurs de l’actualité, et informez-vous sur les grands enjeux de notre société. Il s’agit là de développer son esprit de curiosité.

5. Gérer son stress

Le stress peut être un véritable obstacle pour réussir votre concours d’entrée à l’ISFJ. Pour éviter de vous laisser submerger, apprenez à gérer votre stress en amont. Pour cela, respirez, prenez l’air, écoutez de la musique et soyez sûr d’une chose : le jury de l’ISFJ est bienveillant, il cherchera avant tout à vous tirer vers le haut.

 

Se mettre en condition le jour J 

Enfin, le jour du concours, il est important de se mettre en condition pour être le plus performant possible. Assurez-vous d’avoir une bonne nuit de sommeil la veille, prenez un petit-déjeuner équilibré le matin, et arrivez à l’heure pour éviter le stress de l’attente.

En résumé, pour réussir votre concours d’entrée à l’ISFJ, il est important de bien comprendre les épreuves auxquelles vous allez être confrontés, et de vous préparer efficacement en travaillant votre méthode, votre culture générale, ainsi que votre expression écrite et orale. En suivant ces étapes clefs, vous pourrez mettre toutes les chances de votre côté et intégrer l’ISFJ en toute sérénité.

Pour en savoir plus sur les modalités du concours d’admission, c’est par ici.

 

Publication assistée par ordinateur : en quoi cela consiste ?

Actualité publiée le 20 avril 2023

La publication assistée par ordinateur, ou plus communément désignée par le sigle PAO, consiste à utiliser un logiciel de publication et une imprimante haute résolution en vue de produire des documents à tirer en version papier ou des contenus digitaux. Dans le milieu du journalisme, en quoi la PAO est un outil incontournable ? 

Visuel - publication assistée par ordinateur

Comment définir la publication assistée par ordinateur ? 

La PAO consiste en un ensemble d’outils permettant de combiner, organiser ou mettre en page des éléments textes et visuels pour ensuite les imprimer au format papier. Elle permet également d’élaborer du contenu à afficher au format digital sur un écran. Destinées à l’impression ou au web, ces productions ainsi mises en page sont éditées via des logiciels professionnels, le marché actuel en propose une très grande multitude. 

Les plus connus sont la suite de logiciels Adobe, InDesign en tête de file. Utiliser une gamme complète de logiciels de PAO permet de travailler sur un seul et même support digital, ce qui diminue les erreurs de format et offre à toutes les équipes de la mise en page de travailler sur le même outil. 

La publication assistée par ordinateur est massivement utilisée dans les secteurs de la communication et du marketing, mais on voit néanmoins les professionnels de l’information y recourir de plus en plus. 

 

Publication assistée par ordinateur et journalisme : les enjeux 

La PAO revêt deux enjeux principaux dans le milieu du journalisme : elle offre plus d’autonomie aux professionnels dans l’élaboration de leurs contenus et permet d’atteindre un haut niveau de rendu visuel, propice à attirer les lecteurs. 

Avec la publication assistée par ordinateur, les journalistes professionnels sont plus indépendants dans la mise en forme de leurs articles. Ils peuvent, en autonomie, mettre en page leurs écrits, y ajouter les illustrations et les photographies de leur choix et proposer un visuel véritablement en phase avec leur thème et leur sujet. Ils fournissent aux équipes de relecture ou d’édition un document propre, clair et lisible qui peut être modifié légèrement en vue de son tirage ou de sa publication. 

Les opérations d’impression sont par ailleurs plus rapides, le logiciel de publication assistée par ordinateur permet une connexion directe aux équipements numériques. Dans le milieu de l’édition professionnelle, cela permet d’éviter les erreurs d’envoi des documents et offre de travailler sur la même base logicielle entre la rédaction d’un journal et son imprimeur professionnel. 

Ces caractéristiques de la PAO influent considérablement sur l’attractivité des supports ainsi édités. Plus personnalisés, ils reflètent parfaitement la ligne éditoriale d’une maison ou le site d’un chroniqueur. Plus actuels, dynamiques et lisibles, les rendus obtenus via un bon logiciel de PAO sont également adaptables à un visionnage sur écran. Le journalisme web y a donc massivement recours pour éditer des contenus visuels de qualité, ce qui s’inscrit dans la veine du JAO (Journalisme Assisté par Ordinateur). 

L’ISFJ intègre au programme de son Parcours Journalisme de nombreux éléments du digital, du web, de l’audiovisuel et de la publication assistée par ordinateur. Grâce à la modalité de l’alternance, les étudiants prennent régulièrement en main un outil de PAO et savent, à l’issue de leur formation, le maîtriser dans son intégralité. 

La publication assistée par ordinateur est devenue un instrument incontournable du journalisme contemporain qu’il faut apprendre à utiliser selon les codes professionnels à l’occasion d’une formation universitaire.

L’employabilité dans le secteur du journalisme : décryptage

Actualité publiée le 12 avril 2023

Le journalisme est un secteur très médiatisé, en même temps, ce sont les journalistes qui sont les acteurs principaux de la vie médiatique. Pourtant, un certain nombre d’interrogations entourent encore ce milieu. Parmi elles, la très cyclique question de l’employabilité dans ces corps de métiers. Décryptage. 

 

Visuel - employabilité journalisme

Quelques chiffres 

Se lancer sereinement dans la vie active, c’est savoir appréhender et comprendre le secteur dans lequel vous entrez. C’est pourquoi l’ISFJ rassemble quelques chiffres et informations essentielles pour entrer à grandes enjambées dans le secteur des métiers du journalisme. 

On a tendance à penser, à tort, que le monde du journalisme est complètement bouché. Ce n’est pas tout à fait vrai. Comme dans bien des métiers aujourd’hui, la concurrence est simplement plus rude. D’où l’importance d’être parfaitement préparé(e), c’est pourquoi l’ISFJ forme dès les premières années d’études, des professionnels aptes à entrer dans une rédaction. 

Aujourd’hui, les détenteurs de la fameuse carte de presse, permettant d’exercer officiellement en tant que journaliste, sont estimés par le SNJ (le Syndicat National des Journalistes) estime ces journalistes “encartés” entre 34 000 et 36 000. Parmi eux, 6 000 pigistes et 1 400 en CDD. Tous des petites mains du monde médiatique, sans compter ceux et celles qui exercent le métier sans carte. Ces professionnels sont répartis dans quatre grands secteurs : les médias et nouveaux médias (TV, presse, radio, Internet…), les agences de communication, les grandes entreprises (pour de la communication interne) et l’édition. 

 

Le journalisme et les nouveaux médias 

S’il est si difficile de bien cerner les enjeux du journalisme moderne, c’est qu’il s’agit avant tout d’un secteur en pleine mutation, en pleine évolution. En effet, ce corps de métier vit en miroir de la société dans laquelle il doit évoluer. D’où ces changements constants de pratiques, de rythmes, ou encore de tons. Actuellement, tous les regards se tournent vers un mode de consommation de l’information encore plus fluide, plus rapide, plus dynamique et toujours plus proche de ses lecteurs / auditeurs / téléspectateurs. 

Autant de demandes qui font se tourner doucement mais sûrement les journalistes vers cette vague de “nouveaux médias”, à savoir entre autres les réseaux sociaux et le web. En 2010, près de 10% des détenteurs d’une carte de presse ont rejoint le rang des rédactions digitales. Un chiffre retentissant pour le secteur qui jusqu’à présent comptait la presse écrite comme principal employeur (elle l’est toujours, surtout en presse spécialisée), et qui, dans les journalistes restants en comptait 14% en télévision et 7% en radio. 

La maîtrise des nouvelles technologies et du numérique en général est donc un atout majeur pour un CV de jeune journaliste. C’est un point à ne pas négliger et un sujet qu’il faut suivre au quotidien pour se tenir informé(e) de ses dernières évolutions. 

Visuel - employabilité journalisme

 

Un secteur qui demande de la polyvalence 

Un secteur en pleine mutation, c’est aussi un secteur qui demande à ses acteurs de faire preuve de polyvalence. Eh oui, c’est la conséquence directe de ce revirement vers les nouveaux médias. Parce que c’est bien connu, sur le web, tout s’emmêle. Les piges modernes (les piges digitales) demandent donc à la fois des compétences en image, en son et, bien évidemment, en écriture.  

Le métier de journaliste en lui-même demande de savoir d’adapter à toutes les situations, de savoir marcher sur tous les terrains, parler de tous les sujets, et avoir une culture générale très étendue. C’est ce qui permet d’avoir cette “objectivité” journalistique. Un bon journaliste doit pouvoir comparer les situations à la fois dans le temps et l’espace tout en prenant en compte les témoignages de chaque partie pouvant être impliquée. 

Pour renforcer cette idée de polyvalence, le métier se targue – pratiquement depuis sa création – de ses nombreuses possibilités de pratiques du journalisme. Entendons par là un seul nom, celui de journaliste, pour tout un tas de petites mains qui écrivent et donne vie à l’actualité dans un nombre grandissant de secteur : la télévision, la radio, la presse écrite, les agences de presse, ou bien le web. On parle souvent de la plume d’un journaliste, mais en réalité, il faudrait plutôt invoquer l’image d’un stylo quatre-couleurs : multi-tâches, rapide, efficace, adaptable. 

 

Quels sont les métiers du journalisme ? 

Pour rappel, un cursus Bachelor ou Mastère à l’ISFJ vous permet de choisir parmi un large panel de spécialités, à savoir : 

  • Journaliste rédacteur : il est spécialisé dans la presse écrite et perfectionne au quotidien son objectivité de journaliste. Son but ? Rapporter l’information de façon nette, précise, et surtout très claire. 

  • Correspondant local et à l’étranger : il est le témoin privilégié d’évènements se déroulant en dehors du périmètre géographique de sa rédaction. C’est celui qui aime voyager et découvrir.

  • Journaliste reporter d’images / monteur (JRI-M) : il s’agit d’un journaliste qui se dédie aux formats vidéo. Il va sur le terrain, filme ses images, puis les monte. C’est un véritable couteau suisse.

  • Journaliste mobile (MOJO) : c’est un peu la Gen’ Z des journalistes. Il a sensiblement le même métier qu’un JRI-M, sauf que lui ne lâche pas une seconde son téléphone. C’est d’ailleurs son outil de travail principal.

Visuel - employabilité journalisme

  • Journaliste radio : tout est dans le titre. Le journaliste radio fait le même travail que n’importe quel autre journaliste, mais pour la radio. Flash info, reportage de terrain et chroniques se mêlent à son élocution experte. 

  • Journaliste TV : pas si différent non plus des autres journalistes, le journaliste TV cherche l’information, la vérifie et lui donne vie à travers une chaîne télévisée publique ou privée. 

  • Journaliste web : il fait lui aussi partie de la nouvelle vague de journalistes puisqu’il est spécialisé dans l’écriture web. Ses phrases sont étudiées et agencées de façon à être répertoriées au mieux sur le net. C’est un expert SEO. 

  • Présentateur TV : il se charge de présenter et de mettre en valeur le travail de ses collègues qui défileront lors du journal télévisé. C’est aussi lui qui se charge de résumer le contexte de l’information qui va être donnée, il doit donc être au fait de tous les sujets et redoubler de vigilance dans sa veille médiatique. 

  • Journaliste de sport : de tous, c’est celui qui a le sport en horreur (non). Loin de se contenter de regarder le match, il fait en sorte de transmettre sa passion à ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, tout en apportant une expertise dans ses commentaires. 

  • Journaliste de mode : lui aussi est un passionné. Défilés, nouvelles collections, rencontres avec les créateurs, le journaliste de mode vit sous le feu des projecteurs, à côté du tapis rouge. 

  • Journaliste culturel : son monde est fait de livres, d’expositions, de théâtres, de concert… Ce journaliste s’applique à apporter un regard neuf et passionné à tout ce qui s’approche de près ou de loin du monde de la culture. 

  • Journaliste people : il est parmi les plus lus de la presse web et magazine. Une rumeur qui circule sur une célébrité? Il est là pour enquêter et tirer le fin mot de l’histoire. 

  • Journaliste d’investigation : recherches approfondies et sujets sensibles forme le lot quotidien de ce type de journaliste. C’est lui qui fait éclater les scandales et les révèle sur la place publique. Il s’agit d’une personne rigoureuse dans son travail qui ne laisse aucune place au doute ou à l’interprétation de ses informations. 

  • Rédacteur en chef : red’chef ou rédac’ chef, c’est un peu le professeur principal. Il est garant de la ligne éditoriale du journal ou magazine et coordonne toutesses équipes, de ceux qui partent sur le terrain à ceux qui se charge du maquettage. 

Les films et séries qui rendent hommage au journalisme : top 5 de l’ISFJ

Actualité publiée le 6 avril 2023

Des enquêtes passionnantes aux coulisses de grandes rédactions, ces cinq films et séries rendent hommage à l’art et à la manière d’être journaliste. Les valeurs portées par le métier, et ses plus grands défis : de quoi inspirer tous les passionnés du milieu, et encore plus les étudiants de l’ISFJ.

Visuel - top 5 films et séries journalisme

 
Films et séries : rendre hommage à un métier 

Sources inépuisables d’inspiration, les films et séries influences au quotidien de nombreux spectateurs. Des histoires passionnantes, des personnages convaincants et une immersion dans des mondes différents : c’est la recette du succès du monde de l’audiovisuel. Les thèmes et sujets sont multiples et variés. Il existe des films et séries sur presque tout : le monde passionnant du journalisme ne pouvait que finir par pointer le bout de son nez. Enfin, au vu du nombres de créations ciné-séries abordant l’univers des plus grands médias, le journalisme a plutôt sauté la tête la première dans le bain du grand écran.  

Avis à tous les amateurs de la vocation journalisme, des passionnés de vérité accompagnés d’un petit carnet, des enquêteurs, des reporters de terrain, à ceux qui vivent de l’actu chaude ou des investigations approfondies : ces films et séries sont pour vous, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. 

 

1. The Newsroom 

Pour bien commencer ce top 5, il faut revenir aux grands classiques du journalisme, c’est-à-dire, la façon dont la plupart des gens imaginent le métier : une rédaction survoltée et surcaféinée, à l’affut des derniers flash infos. 

La série, le récap :   

The Newsroom suit les coulisses tendues de l’émission « News Night », diffusée sur la chaîne d’information en continue ACN (Atlantis Cable News). Alors que la chaîne bat son plein, elle doit jongler avec une longue liste de problèmes internes. Entre autres : son présentateur vedette, Will McAvoy. Un homme talentueux mais ô combien détestable. Il est plongé en pleine controverse suite à des propos tenus en direct. Des propos remettant en cause le rêve américain. Son équipe a déserté, et il se voit attribuer une nouvelle productrice exécutive avec qui il a un passif… 

La série HBO explore des sujets tels que la liberté de la presse, l’éthique journalistique et les conflits d’intérêts. Elle est également connue pour ses dialogues percutants et sa représentation réaliste du monde des médias. Pour les étudiants de l’ISFJ, « The Newsroom » est une série à voir :elle montre comment une équipe de journalistes peut travailler ensemble pour découvrir la vérité derrière une histoire, même si cela signifie aller à l’encontre de la direction de la chaîne de télévision ou de sources puissantes. Un esprit d’équipe fortement encouragé tout au long du cursus journalistique de l’ISFJ.  

 

 

2. Spotlight 

Sorti en 2015, Spotlight est basé sur l’histoire vraie de l’équipe de journalistes du Boston Globe qui a enquêté sur les allégations d’abus sexuels dans l’Église catholique. Ce film explore le travail acharné et la détermination nécessaires pour découvrir la vérité, ainsi que les défis auxquels les journalistes sont confrontés lorsqu’ils enquêtent sur des sujets sensibles. 

Synopsis : 

Retours sur l’enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Église Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes au monde. Une enquête que, par la suite, déclenchera une vague de révélations dans le monde entier. 

L’équipe Spotlight est un exemple brillant de journalisme d’investigation elle souligne l’importance de rester fidèle aux faits, même si cela signifie aller à l’encontre de personnes puissantes. Les étudiants de l’ISFJ peuvent également en apprendre plus sur la façon dont ils peuvent gérer les émotions et les défis éthiques lorsqu’ils enquêtent sur des sujets sensibles.

 

 

3. The West Wing 

Bien que The West Wing : À la Maison-Blanche, sortie en 1999,ne soit pas une série spécifiquement basée sur le journalisme, elle offre une représentation réaliste de la vie à la Maison-Blanche et de la façon dont les journalistes couvrent les événements politiques. La série suit les membres du personnel de la Maison-Blanche alors qu’ils gèrent les affaires du président américain fictif : Josiah Bartlet. 

Pour les étudiants de l’ISFJ, The West Wing peut offrir une perspective intéressante sur la couverture des événements politiques. Comment faire pour obtenir des informations tenues privées et des commentaires exclusifs grâce à un réseau de confiance. La série peut également offrir des leçons sur la façon de communiquer efficacement avec des sources et comment faire face aux pressions politiques. 


 
4. The Hour 

The Hour suit une équipe de journalistes de la BBC (le plus grand radiodiffuseur britannique) alors qu’ils produisent un programme d’actualités dans les années 1950. La série explore des thèmes tels que la liberté de la presse, la corruption et les relations tumultueuses entre les journalistes et les politiciens. La série se veut être porte-parole d’un des plus célèbres pionniers de l’information londonienne. 
 
Une fois encore, pour les étudiants de l’ISFJ, The Hour est un bel exemple de journalistes travaillant dans des environnements de presse traditionnels” : un peu de chaos, beaucoup d’enquêtes, de l’actualité. La série montre comment les journalistes peuvent travailler ensemble pour produire des histoires pertinentes et intéressantes tout en naviguant dans les relations complexes avec les sources et les dirigeants politiques. 

 

 

5. Le Bureau des Légendes 

Pour finir en beauté, parlons d’une série française cette fois-ci avec Le Bureau des Légendes. La série est centrée sur les agents de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et leur travail de renseignement. Bien que le programme ne soit pas exclusivement axé sur le journalisme, elle met tout de même en lumière les efforts fournis quotidiennement par les journalistes pour obtenir des informations sur les opérations de renseignement du gouvernement français. Les personnages principaux de la série travaillent souvent en étroite collaboration avec la presse pour obtenir des informations clefs, tout en naviguant dans les relations complexes entre les médias et les services de renseignement.

Sans montrer les journalistes comme des personnages principaux, Le Bureau des Légendes offre une perspective unique sur la façon dont les journalistes peuvent travailler avec des sources sensibles et obtenir des informations sur des sujets délicats. La série donne également de l’inspiration sur la façon de travailler efficacement avec des sources gouvernementales et de naviguer dans les défis éthiques associés à la couverture de questions de sécurité nationale.

 

 

Les séries télévisées, en plus d’être passionnantes, peuvent offrir des perspectives précieuses sur le monde du journalisme et sur les défis auxquels les journalistes sont confrontés au quotidien. Pour les étudiants de l’ISFJ, ces films et séries montrent un point de vue pratique sur la façon de travailler efficacement en équipe, de communiquer avec des sources et de maintenir son intégrité journalistique. Des pistes de réflexions bien évidemment approfondies en cours auprès d’intervenants professionnels en activité au sein de rédaction, médias, radios… Ces films et séries peuvent servir de source d’inspiration pour les futurs journalistes de l’ISFJ : vers quel type de journalisme veulent-ils s’orienter et les défis auxquels ils peuvent être amenés à faire face plus tard. 

Pigiste : quelles sont ses missions ?

Actualité publiée le 30 mars 2023

Le pigiste est un journaliste qui endosse les mêmes missions que ses homologues qui exercent au sein d’une rédaction. C’est un indépendant qui n’est pas rattaché à une rédaction ou à un journal. Rémunéré à la prestation, il s’agit d’un fin technicien, un analyste rapide et un excellent journaliste. Zoom sur ses missions et les formations à suivre pour parvenir à les relever à son tour. 

 

Visuel - missions pigiste

Le pigiste : une mission d’expert de l’information 

 

Longtemps considéré comme le passage obligé du journaliste en début de carrière, le pigiste est en réalité un expert de l’information. Il s’agit de savoir travailler de manière autonome, tout en proposant un très haut niveau de rendu qualitatif. Le pigiste exerce généralement au cœur de l’actualité. Il couvre un événement ou un thème spécifique, en lien avec ses capacités de production ou sa spécialisation. Il doit donc pouvoir s’adapter à la fois à l’actualité de l’information, aux tendances et à la ligne éditoriale de chaque client faisant appel à lui. 

Dans le cadre de ses missions professionnelles, il devra adopter un ton objectif et divulguer une information viable et vérifiée. Le pigiste sait par conséquent mener une enquête journalistique de bon niveau et proposer des rendus actualisés : articles écrits, dossiers, vidéos ou encore reportages au format audiovisuel. 

 

Zoom sur la diversité des missions du pigiste 

 

Le pigiste, en tant que collaborateur indépendant des rédactions journalistiques, peut être amené à endosser des missions très riches et variées : 

– Il peut lui-même démarcher les rédacteurs en chef en leur proposant des sujets. 

– Il doit effectuer un travail de recoupement des sources et de vérification des faits. 

– Il met en forme ses productions et doit pouvoir produire divers formats : journalisme papier, web ou audiovisuel. 

– Il doit être en mesure de maintenir un contact régulier et professionnel avec ses clients en vue, par exemple, de livrer l’actualité de manière épisodique. 

– Il lui faut assurer une veille constante du secteur de l’information et s’adonner au démarchage en vue d’avoir un carnet d’adresses de clients dynamiques. 

 

Le pigiste : un professionnel pour les moments de rush 

 

Les rédactions professionnelles font très régulièrement appel aux services des pigistes. Le recours à leurs prestations est un budget parfois conséquent pour elles, mais il s’agit d’un investissement rentable et souvent incontournable. 

En tant qu’indépendant, le pigiste doit assurer les mêmes missions que ses homologues employés, mais travaille à ses frais (transports, matériel, etc.). En revanche, il facturera aux tarifs de son choix en comptant intégralement les heures travaillées. 

Désormais, faire appel aux pigistes est également une solution intéressante pour les journaux qui rencontrent des difficultés à embaucher des collaborateurs. Le statut de pigiste est aujourd’hui protégé par des conventions collectives, qui s’assurent notamment que la relation de travail respecte son indépendance et qu’il ne s’agisse pas d’un emploi régulier dissimulé. 

Pour devenir pigiste et assurer ses missions professionnelles, les étudiants doivent suivre une formation en journalisme reconnue dans le secteur. L’ISFJ propose à ce titre un parcours complet en cinq ans qui bénéficie de l’intérêt des recruteurs du secteur et se déroule selon la modalité de l’alternance. 

Les missions du pigiste sont cruciales en vue d’assurer la bonne marche des rédactions journalistiques. Elles font appel à leurs services de manière ponctuelle afin de véritablement couvrir l’information.

Réseaux sociaux et journalisme : en quoi sont-ils complémentaires ?

Actualité publiée le 23 mars 2023

Les réseaux sociaux deviennent une véritable source pour de nombreux professionnels du journalisme. S’ils véhiculent parfois du contenu douteux, ils peuvent néanmoins permettre de se mettre en contact avec des sources à l’autre bout du monde, qui vivent en direct les événements qui constituent l’actualité. Dans ce contexte, comment sont-ils devenus complémentaires du travail d’enquête en journalisme ? 

 

Visuel - journalisme réseaux sociaux

Les réseaux sociaux : conscients de leur rôle dans le journalisme 

 

Les internautes reçoivent une quantité sans cesse croissante de contenus informatifs en ligne. Si en 2005 Facebook utilisait l’amitié pour fédérer une communauté d’utilisateurs, le réseau social est désormais devenu une source solide d’informations. Quant à Twitter, il se positionne aujourd’hui comme une place d’échange et de débats avec ses quelque 280 millions d’utilisateurs réguliers. 

Les réseaux sociaux multiplient dorénavant les opérations pour lutter contre la désinformation sur Internet. Ils cherchent à ne plus divulguer de fake news et modifient leurs algorithmes en vue de proposer des contenus plus objectifs, globaux et vérifiés. 

On voit donc des informations importantes et véridiques apparaître directement sur les réseaux sociaux, comme en atteste l’annonce de la démission du gouvernement de Christiane Taubira (ancienne Garde des Sceaux), directement parue en ligne en 2016 sur Twitter. 

 

Comment le journalisme utilise-t-il les réseaux sociaux ? 

 

La pandémie de la Covid-19 et les confinements à répétition ont fortement contribué à faire des réseaux sociaux des sources viables pour couvrir l’actualité. Les imitations aux déplacements, qui se sont appliquées aussi aux professionnels, ont permis à ces plateformes d’émerger comme sources de l’information en direct. 

Certains professionnels du journalisme considèrent les réseaux sociaux comme des plateformes viables de relais de l’information. Ils pensent que ces sites Internet sont un excellent moyen de diffuser l’information à un public large et à un lectorat qui n’aurait pas, de lui-même, recherché ce type de contenu. 

Face aux réseaux sociaux, le journalisme n’a plus l’exclusivité de l’information. Les professionnels en ont conscience et adoptent de nouvelles pratiques en vue de maîtriser l’outil Internet de manière professionnelle. 

 

Réseaux sociaux et journalisme : les limites 

 

Naturellement, l’utilisation massive des réseaux sociaux comme plateforme de contact et source d’information conduit à des dérives quant à la véracité des informations ainsi échangées. La crédibilité des internautes à s’exprimer sur un sujet est également un thème régulièrement abordé dans le journalisme. Dans ce contexte, les journalistes font office de vérificateurs de l’éthique, de l’objectivité et de la crédibilité des données. 

Les outils que constituent les plateformes sociales ne peuvent en aucun cas remplacer le travail des professionnels. Leur enquête de fonds et leur synthèse analytique sont cruciales pour permettre au grand public de mieux comprendre un sujet, d’en saisir les enjeux et les conséquences. 

L’ISFJ propose à ce titre un Parcours Journalisme qui bénéficie d’un contenu d’apprentissage qui prend en considération les enjeux et les transformations actuelles du journalisme face au numérique. 

Les professionnels du journalisme apprennent à utiliser les réseaux sociaux comme véritable outil de leurs enquêtes afin de proposer une information viable et vérifiée même via les plateformes en ligne. 

Commentateur sportif : quelles sont les clés pour réussir ?

Actualité publiée le 16 mars 2023

Le commentateur sportif est un féru de sport qui travaille au sein d’un média. Professionnel de l’information autant que passionné de sport, comment faire pour réussir à son tour dans le métier ? 

 

Visuel - devenir commentateur sportif

Le commentateur sportif est un expert de l’information 

 

Le commentateur sportif est un expert double : il connaît parfaitement l’univers du sport (et plus spécifiquement sa discipline de prédilection), tout en étant reconnu comme véritable professionnel de l’information. Dûment formé, il sait utiliser tous les médias actuels : radio, TV, web et multimédia. 

Dans le cadre de son travail, il allie quotidiennement des compétences de ces deux secteurs. Le commentateur sportif sait s’exprimer de manière intelligible et claire en étant en mesure de suivre le rythme d’une rencontre sportive. Bien qu’il soit amené à commenter un match, ses interventions doivent être mesurées et véridiques, l’information qu’il propose au titre de ses commentaires doit donc être vérifiée. 

Son commentaire doit être incisif, dynamique et permettre aux adeptes comme aux néophytes de suivre une manifestation sportive et d’en comprendre la technicité et les enjeux, par exemple. Le commentateur sportif manie donc l’explication, la technique sportive et la diction professionnelle. Il utilise ainsi des terminologies spécialisées, connaît les règles des principales disciplines sportives et leur histoire et les explique pour toucher un public le plus large possible. 

Le commentateur sportif n’a pas nécessairement derrière lui une carrière d’athlète, mais bien une formation journalistique. Il lui faut pouvoir intervenir à la fois en direct depuis la manifestation ou de manière différée, à l’occasion d’un briefing ou d’une émission. Sachez que les commentateurs sportifs prêtent également leurs voix aux jeux vidéo : Hervé Mathoux et Pierre Ménès sont les commentateurs officiels de la version française du jeu FIFA par exemple. 

 

Exercer comme commentateur sportif : privilégier le terrain 

 

Le commentateur sportif est un expert de son domaine, il sait intervenir à l’oral à l’occasion de nombreuses manifestations sportives en y apportant une véritable valeur ajoutée. Il maîtrise les principes de l’information professionnelle, sait élaborer un contenu viable, attractif et de qualité. 

S’il a suivi un apprentissage technique lui offrant de savoir créer une chronique ou un commentaire spécialisé dans le sport, le commentateur sportif a surtout bénéficié d’une bonne expérience sur le terrain. Avant de trouver un poste, il a en effet cumulé les interventions sur de très nombreux événements et dans des disciplines très variées. 

Ces années d’expérience, en plus de le former très concrètement aux réalités pratiques de son métier, lui ont offert de se constituer un réseau professionnel de qualité, disponible et dynamique. C’est la seconde clé de la réussite en tant que commentateur sportif professionnel : pouvoir faire appel à ses pairs dans l’exercice de son travail. Rappelons aussi que le commentateur sportif doit être prêt à beaucoup travailler au début de sa carrière, afin de se construire une notoriété professionnelle et un CV attractif. 

C’est pour cette raison que l’ISFJ propose un module de cours spécialisé dans le journalisme sportif avec de très nombreuses modalités d’entraînement pratique : projets professionnels, création d’émission ou encore stages en alternance. 

Le salaire du commentateur sportif varie en fonction de sa notoriété et de la structure qui l’emploie.

Les masterclass à l’ISFJ : comment se démarquer sur le marché de l’emploi ?

Actualité publiée le 13 mars 2023

Grande nouveauté de cette année, l‘ISFJ lance sa série de master class spéciales journalisme, les étudiants bénéficient ainsi d’un nouveau point fort dans leur formation. Ces masterclass sont une occasion unique de se démarquer sur le marché de l’emploi en développant des relations clefs au sein de leur futur secteur professionnel. 

Visuel - Masterclass Antoine Guillot

Masterclass ISFJ : lancement de la saison 2023 – 2024 

 

L’ISFJ forme à tous les métiers du journalisme : allant de la presse écrite et web à la presse TV en passant par la radio. L’Institut Supérieur de Formation au Journalisme délivre des titres reconnus par l’Etat, de Bac à Bac+5. Consciente des nouveaux enjeux et mode de consommation de l’information, l’école prend soin de surligner certains modes de communication comme les podcasts, la production de contenu sur mobile (MOJO), mais aussi le journalisme de solution (SOJO).Sa grande fierté ? C’est bien la pédagogie mise en place au sein de l’école. Alliant projets concrets, professionnalisation et cursus en alternance, tout est fait pour projeter les étudiants dans leur future vie professionnelle. Dans cette même idée, l’ISFJ est fière de lancer ses masterclass. 

Deux fois par mois, le campus de Vaugirard (15e arrondissement de Paris) accueille un invité. Un professionnel du journalisme en activité, qui présente un parcours inspirant pour les étudiants. Les masterclass se tiennent après les cours, dans une salle réagencée spécialement pour l’évènement. Tables, chaises, lumières, micros et canapés : tout est installé de façon à créer une ambiance détendue mais néanmoins studieuse propre à une rencontre enrichissante autant pour l’intervenant que pour les étudiants. 

Les masterclass de l’ISFJ, ce ne sont pas de simples rencontres. Il s’agit, plus tard, d’un véritable atout professionnel : que ce soit lors d’un entretien d’embauche ou dans le cadre d’un travail. Les invités expliquent concrètement aux étudiants la façon dont ils ont trouvé leurs premières piges, leurs premiers employeurs, leurs premiers sujets et même jusqu’à la façon dont ils ont choisi leur spécialisation, et surtout, pourquoi. 

 

Les atouts d’une masterclass 

 

Les masterclass c’est avant tout une façon d’aborder des corps de métiers bien spécifiques et / ou peu répandus du journalisme. Quand, en cours, les étudiants apprennent à rédiger un article papier avec des angles pertinents et interpellant, les masterclass peuvent, elles, présenter des secteurs très spécialisés et peu médiatisés. Comme, par exemple, des critiques cinéma. A contrario, l’ISFJ invite aussi des journalistes venus de grandes sociétés : France Culture, Euradio, Le Figaro ou Les Jours. Des rédacteurs en chef, des présidents et présidentes d’associations de journalisme européen mais également des grands reporters venus de l’étranger ; ils sont tous prévus au programme 2023 de masterclass ISFJ. 

Cette polyvalence des métiers, abordés tant dans l’enseignement que dans les masterclass, est essentielle à tout journaliste. En effet, une culture la plus étendue possiblesur un maximum de sujets possibles – est l’une des cordes les plus solides de l’arc d’un journaliste. Les masterclass sont donc un avantage non négligeable : elles offrent le point de vue d’experts, toutes branches journalistiques confondues, qui vient s’ajouter à celles déjà préexistantes des étudiants. 

Mieux encore, ces masterclass permettent aussi de comparer ses méthodes de travail à celle de professionnels. Pour une interview : prise de notes, enregistreur vocal, téléphone, tout ça réuni ? Et pour une critique de film ? Comment éviter les spoilers dans son papier ? Comment trouver un angle original, qu’est-ce qui plaît aux rédactions ? Autant de points d’interrogations et de questions qui peuvent désormais être posées directement par les étudiants à une large palette de professionnel du secteur. 

 

Première rencontre de l’année : portrait d’Antoine Guillot 

 

Journaliste, critique de cinéma et de bande-dessinées, mais également producteur: Antoine Guillot est aussi le premier invité des masterclass ISFJ 2023. Il commence par narrer son parcours, parce que oui, comment devient-on critique pour l’industrie du cinéma ? Pour lui, ce poste l’a appelé après 10 ans de carrière dans la production cinématographique. Dans la continuité de son ancienne occupation, il intervient dans des émissions pour parler et débattre des nouvelles sorties sur le grand écran. Cela fait maintenant 20 ans qu’il exerce comme journaliste, dont 5 qu’il a passé en tant que responsable d’une revue de presse culturelle hebdomadaire. Aujourd’hui, il est le producteur de “Plan Large, l’encyclopédie vivante du cinéma” qui passe tous les samedis sur France Culture. 

Accompagné de sa présentation power point, il a, le temps d’une soirée, décrypté son métier de critique. Comment prendre des notes à l’aveugle dans une salle de cinéma, comment tourner ces mêmes notes en articles, mais sans en révéler trop. Comment jongler entre ses différents postes, etc. 

 

Les opportunités de stage et d’emploi 

 

Sur ces bons conseils notés en masterclass, les étudiants n’ont plus qu’à se lancer dans le monde du travail. En première année, le cursus Bachelor propose un premier stage pour se lancer en douceur dans la vie active. Dès la deuxième année et jusqu’à la fin de la cinquième année (en Mastère), les rythmes d’études passent en alternance. 

Plus que des conseils, les étudiants peuvent également profiter de ces rencontres professionnelles pour ajouter de nouveaux contacts à leur carnet d’adresses. Que ce soit pour ouvrir une porte d’entrée dans un milieu difficile d’accès ou pour pouvoir contacter de nouveaux intervenants pour leurs projets professionnels et / ou personnels, les masterclass sont des perches à saisir. 

Le mois prochain, l’ISFJ accueil un nouvel invité : Christophe Sommet, directeur du Pôle Thématiques de TF1. 

Qu’est-ce qu’un envoyé spécial ?

Actualité publiée le 8 mars 2023

L’envoyé spécial est un journaliste envoyé par la rédaction qui l’emploie au cœur de l’actualité afin de couvrir un événement exceptionnel et spécifique. Il recueille les informations sur place, livre les premières données à propos de l’actualité et traite avec les événements en direct. Zoom sur ce journaliste d’exception. 

Visuel - Qu'est-ce qu'un envoyé spécial ?

L’envoyé spécial : l’expert de l’information sur le terrain 

L’envoyé spécial est dépêché par la structure qui l’emploie directement sur le lieu de l’actualité et au plus près du moment où elle se déroule. Sur le terrain, il doit rassembler le plus d’informations possible sur un événement ou un sujet brûlant en quelques minutes seulement.  

C’est donc un excellent journaliste, capable de travailler très rapidement et dans des situations variées, parfois stressantes voire dangereuses. Il est capable de regrouper des informations viables, véridique, de les vérifier et de les présenter de manière technique et intelligible en quelques heures. Dans le cadre de ses missions sur le terrain, l’envoyé spécial doit également prendre des photographies ou filmer certaines séquences. Il peut être accompagné d’un expert de l’audiovisuel, caméraman ou journaliste photo. Pour parvenir à ce tour de force, l’envoyé spécial est généralement spécialisé dans un secteur : sport, culture, pays, etc. 

Dans le cadre de son travail, l’envoyé spécial fait preuve de rapidité, mais doit constamment veiller à respecter la ligne éditoriale de la structure qui l’emploie. Son rédacteur en chef lui précise en effet les délais attendus et le format qu’il doit fournir. Après avoir été briefé par son responsable (généralement de manière brève et succincte, afin de s’assurer d’arriver rapidement au cœurde l’actualité), l’envoyé spécial se tient prêt à se rendre sur les lieux de l’événement.  

En France comme partout dans le monde, c’est un professionnel qui est prêt à faire de longs voyages et qui s’adapte donc rapidement aux divers pays où il est dépêché. Durant sa mission, il reste d’ailleurs en contact régulier avec sa rédaction, à qui il fournit des indications sur l’avancée de son travail, des ébauches ou des rendus en épisodes. 

 

Existe-t-il une formation pour devenir envoyé spécial ? 

L’envoyé spécial présente un profil unique et très recherché dans le domaine de l’information professionnelle. Proactif, il est curieux, aventurier et s’adapte rapidement tout en justifiant d’un haut niveau de technique journalistique. 

Fin analyste, excellent pour synthétiser une information, c’est également une personne douée d’un bon contact relationnel et capable de supporter des situations parfois difficiles. Pour exercer ce métier, l’envoyé spécial a suivi une formation spécialisée dans le journalisme et cumulé de longues années d’expériences sur le terrain. 

Son cursus classique en journalisme lui a permis de maîtriser les principes du journalisme professionnel : regroupement de l’information, vérification des sources, mise en forme de son propos, illustration imagée, etc. À l’occasion de sa formation, l’envoyé spécial a été attentif à se construire un réseau lui permettant d’opérer même à l’autre bout du monde. En cumulant de l’expérience sur le terrain, il s’est aussi formé à intervenir dans de très nombreuses situations, à gérer le stress et à développer son adaptabilité naturelle. 

L’ISFJ propose à ce titre une formation Journalisme reconnue et appréciée des recruteurs du secteur qui se déroule selon la modalité de l’alternance et qui offre de véritablement se former pour devenir envoyé spécial. 

Passionnant, technique et parfois éprouvant, l’envoyé spécial est un métier emblématique des professions du journalisme.

Journaliste d’investigation : quelles sont ses missions ?

Actualité publiée le 2 mars 2023

Emblème des professions du journalisme, le journaliste d’investigation est un professionnel à part, qui propose des contenus hautement qualitatifs et qui résultent d’une enquête longue et pointilleuse. Amoureux de la vérité, tenace et reconnu dans son milieu, qui est-il et quelles sont ses missions ? 

Visuel - missions journaliste investigation

Le journaliste d’investigation : fournir une information viable 

L’objectif du journaliste d’investigation est de révéler des infirmations cachées afin de faire éclater la vérité. Il doit donc, avant de fournir le résultat de ses recherches, suivre une méthode technique visant à faire des recherches très approfondies, vérifier ses sources et croiser leurs dires, interroger des spécialistes ou des témoins, etc.  

Après avoir rassemblé un maximum d’informations sur son sujet, il est important que le journaliste d’enquête hiérarchise les faits et sache les présenter de manière intelligible. En effet, sa mission est de garantir la diffusion d’une information viable et véridique. Son travail d’enquête offre de certifier la véracité de ses découvertes, mais il doit également diffuser ses investigations afin de toucher le maximum de personnes. Il lui faut donc se rapprocher d’une agence de presse ou d’une rédaction s’il ne travaille pas déjà pour une structure, ou savoir manipuler les bons canaux de diffusion en ligne. 

Afin de relever cette mission cruciale dans son travail, le journaliste suit des enquêtes minutieuses et très longues. Certaines durent des mois, d’autres des années. Il lui faut aussi savoir travailler au sein des grandes rédactions nationales papier, des chaînes de TV (et donc produire une investigation au format audiovisuel), ou même pour le web. 

 

Journaliste d’investigation : une mission démocratique 

Au titre de ses missions professionnelles, le journaliste d’investigation se trouve être le garant des régimes démocratiques. Il met au grand jour les malversations des plus grands et s’assure de ne jamais relayer de fake news ou autres informations malveillantes. 

Le journaliste d’enquête a conscience de son rôle fondamental dans les sociétés démocratiques et suit à ce titre les recommandations déontologiques de son métier. En pratique, il s’agit généralement d’un professionnel qui fait preuve de longues années d’expérience dans le domaine. Rompu aux techniques de l’enquête journalistique, il bénéficie également d’un solide réseau professionnel, composé de personnalités influentes ou qui occupent des postes de premier choix. 

Le journaliste d’investigation a donc suivi un parcours universitaire spécialisé en journalisme. Au fil de ce cursus, il a développé tous les outils techniques de l’enquête journalistique : suivi d’enquête, mise en forme du contenu et diffusion, constitution de son carnet d’adresses et découverte de nombreux secteurs. Il a également eu l’occasion de produire du contenu sous des formes variées : articles et dossiers écrits, émissions d’investigation en plateau TV, reportages filmés ou photo ou encore élaboration d’une émission diffusée sur le web. 

L’ISFJ propose un cursus complet de type PGE spécialisé dans le journalisme. Au fil des 5 années que constitue l’intégralité de la formation au Mastère Journalisme, les étudiants se forment aux diverses branches du secteur. Forts du très haut niveau d’enseignement de l’école et de leur apprentissage en alternance, ils peuvent parfaitement relever les missions du journaliste enquêteur à l’issue de leurs études. 

Le journaliste d’investigation est un professionnel patient, scrupuleux et qui justifie de plusieurs années d’expérience dans le milieu. Métier emblématique du secteur, il ne peut être exercé que suite à un apprentissage méthodique et une expérience sur le terrain.

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