>

Comment hiérarchiser l’information ?

Actualité publiée le 9 janvier 2023

Hiérarchiser l’information, pour une rédaction professionnelle, consiste à ordonner les éléments du plus au moins important. Cette structure peut se retrouver au sein d’un écrit, d’un reportage ou même au niveau plus large d’une émission complète.

Visuel Comment hierarchiser l'information ?

Quelles sont les techniques pour hiérarchiser l’information ?

En journalisme professionnel, il existe de nombreuses techniques pour hiérarchiser l’information. La plus courante, et celle qui est quasi-constamment appliquée, est de structurer son propos selon la règle des 5W :  What, Who, When, Where et Why ?

Ces cinq questions essentielles offrent au lecteur de découvrir l’article et de voir son intérêt croître au fil de sa lecture. Ces éléments, en français, se traduisent par 6 questions clés, à traiter dans cet ordre pour bien hiérarchiser son propos :

– Quoi : sujet, contexte.

– Qui : les personnes impliquées, les institutions concernées.

– Quand : contexte temporel de l’information, fréquence éventuelle.

– Où : contextualisation géographique ou information quant au lieu de l’événement à venir.

– Pourquoi : explication du fait.

– Comment : reprise du déroulé, des moyens

Le journaliste peut également opter pour d’autres manières de hiérarchiser son propos : loi de la proximité ou pyramide inversée, par exemple. Naturellement, la tendance est de conserver une idée par paragraphe (en journaliste écrit), ou de donner un rythme à son discours au moyen de la respiration. Notez que dans le journalisme radio, les relances sont cruciales pour bien structurer l’information (relances qui peuvent se trouver sous la forme d’accroche dans la presse).

Hiérarchiser les informations : le cas internet

Sachez que les techniques pour hiérarchiser l’information ont considérablement évolué suite à l’essor du digital comme canal d’actualité. Sur le net, l’attention des lecteurs est constamment sollicitée et il n’est pas rare qu’un article ne soit jamais terminé. Ainsi, on ne hiérarchise pas l’information d’un article web de la même manière que pour un rendu classique.

Sur le web, donc, hiérarchiser l’information se base presque exclusivement sur la classique loi de la proximité :

– La proximité géographique : le lecteur est plus concerné quand l’article concerne des faits locaux.

– La proximité temporelle : l’extrême réactivité du web conduit à traiter les faits au plus proche dans le temps.

– La proximité affective : les lecteurs sont plus concernés par une information qui traite d’un fait, d’une personne ou d’un thème qui leur est cher.

– La proximité sociale ou professionnelle : le lecteur en ligne plébiscite les sujets en lien avec sa propre sphère d’exercice.

Hiérarchiser l’information : cela ne s’improvise pas

Pour savoir comment bien hiérarchiser son information selon les normes journalistiques et pour parvenir à traiter de manière intelligible son sujet, il faut se former à l’écriture journalistique.

Très technique, cet exercice s’apprend à l’occasion d’un parcours universitaire spécialisé dans le journalisme et au sein d’une école qui forme de futurs professionnels. L’ISFJ propose par exemple à ses étudiants un enseignement de très haut niveau académique complété par de nombreuses sessions en alternance.

Hiérarchiser l’information est une technique cruciale du journalisme qui permet de conserver l’attention de son public, mais également de rendre son propos intelligible.

5 choses à savoir pour faire une chronique

Actualité publiée le 4 janvier 2023

Très flexible et volontairement subjective, la chronique est un espace de liberté journalistique vivement appréciée du public comme des professionnels. Exercice de style très technique, découvrez 5 points essentiels pour faire une bonne chronique. 

Visuel - réussir sa chronique

Faire une chronique : choisir son format 

Le journalisme est un secteur large qui englobe de très nombreux supports de l’audiovisuel. Une chronique peut prendre plusieurs formes : émission de radio, intervention en plateau, écrit dans un journal, etc. Le choix du support de diffusion de la chronique va considérablement influer sur son élaboration : écriture du script, besoin en post-production, interventions d’experts ou choix des témoignages, etc. 

Par exemple, dans l’écriture d’une chronique radio, l’auteur devra penser à adopter une syntaxe simple propice à une diction claire et à rédiger un texte lui permettant de respirer et de donner un rythme soutenu à son parler. Il devra aussi penser à intégrer des relances ou des espaces pour des éléments audios. Un bon chroniqueur radio saura aussi se choisir un jingle ou un élément d’habillage sonore permettant de reconnaître immédiatement ses interventions. 

Pensez aux nouvelles technologies et ne négligez pas les nouveaux formats, comme les interventions des youtubeurs spécialisés. Leurs vidéos s’apparentent à des chroniques filmées, regroupant information viable, dynamisme et apport personnel. 

 

La chronique : un billet spécialisé 

Le format de la chronique peut aussi dépendre de la spécialité dans laquelle s’inscrit le rendu. Il existe en effet autant de filières propices à une bonne chronique qu’il y a de bonnes idées : chronique littéraire, de cinéma, sur le jeu vidéo, l’histoire, la biologie, etc. 

Faire une chronique suppose de personnaliser le contenu 

C’est un élément à ne surtout pas oublier pour parvenir à faire une bonne chronique. Il s’agit en effet de proposer une intervention consacrée à un domaine très spécifique, publiée régulièrement et au contenu personnel. La chronique, c’est par définition un article d’opinion qui permet au chroniqueur d’exprimer son point de vue sur un sujet très précis. 

Volontairement orientée, parfois sciemment biaisée, la chronique journalistique vise à présenter une interprétation de la réalité. Cette caractéristique subjective doit impérativement être revendiquée par le chroniqueur et sa rédaction, qui ne doivent pas chercher à divulguer par le biais d’une chronique une information soi-disant objective et véridique. 

 

Se démarquer pour faire une chronique 

Très personnelle, le chroniqueur choisit donc lui-même le ton, la perspective et la structure de sa chronique. Il développe son texte selon la forme qui lui convient et lui donne une conclusion qui lui est propre. Les tendances d’aujourd’hui sont à la chronique humoristique, vivace dynamique et divertissante. Cela ne signifie pas que le ton de toutes les chroniques doit impérativement s’inscrire dans cette veine, certains bons journalistes parviennent au contraire à tirer leur épingle du jeu en adoptant un style volontairement opposé. 

 

Trouver sa propre formule : s’entraîner 

En journalisme, il n’y a pas de secret, c’est en s’entraînant que l’on parvient au meilleur résultat. Les chroniqueurs professionnels le savent et attestent de l’évolution de leurs productions au fil de leur carrière. 

Pour faire une bonne chronique, il est donc important de développer ses idées et de pratiquer inlassablement afin de faire évoluer ses propositions en les améliorant constamment. Ce travail de perfectionnement peut porter sur le fond de la chronique, en développant ses connaissances expertes d’un domaine. Ou sur sa forme, en trouvant son style ou en apprenant à maîtriser les nouveaux formats de diffusion (podcast, web Tv, etc.). 

À l’ISFJ, les étudiants du Parcours Journalisme découvrent tous les supports possibles pour faire une chronique : radio, TV, web, vidéo, ou même production de podcasts. 

L’essentiel pour faire une bonne chronique, c’est de réunir deux éléments fondamentaux. Une écriture technique adaptée au format de sortie ainsi qu’un style véritablement unique et original. 

Qu’est-ce que la charte de déontologie des journalistes ?

Actualité publiée le 2 janvier 2023

La charte de déontologie des journalistes telle qu’on la connaît aujourd’hui provient de diverses sources. D’abord élaborée en 1918, elle prend sa forme la plus aboutie en 2011. Que regroupe-t-elle et quelle est sa portée juridique et éthique ? 

Visuel - charte déontologique journaliste

La charte de déontologie des journalistes : un regroupement de textes 

On appelle communément la charte de déontologie des journalistes un regroupement de normes auxquelles les journalistes professionnels choisissent de s’astreindre dans le cadre de leur activité. En Europe, elle prend forme dans la Charte de Munich, signée par 6 syndicats de journalistes de 6 pays membres en 1971. Le texte a d’ailleurs été modifié en 2011 pour devenir la charte d’éthique professionnelle des journalistes. 

Certaines maisons d’édition ou des sociétés de presse se sont par ailleurs munies de leur propre charte, qui trouve une application en interne : processus de travail, comportements de leurs collaborateurs, valeurs éthiques et morales, etc. 

Les règles de la charte de Munich ne sont que déontologiques : elles sont déclaratives et ne peuvent pas être sanctionnées par une juridiction. 

 

La charte de déontologie des journalistes : des droits et des devoirs 

Si l’on reprend la Charte de Munich de 1971, texte de référence en ce qui concerne les obligations déontologiques des journalistes, on trouve dix devoirs et cinq droits : 

– Le respect de la vérité. 

– La défense de la liberté d’information. 

– La publication exclusive d’informations dont l’origine est connue (ou accompagné de réserves, le cas échéant). 

– L’interdiction d’user de méthodes déloyales. 

Le respect de la vie privée des personnes. 

– La rectification de toute information publiée erronée. 

– La garantie du secret professionnel et de la protection des sources. 

– L’interdiction du plagiat, de la calomnie et de la diffamation. 

– Le refus des consignes directes ou indirectes de la part d’annonceurs. 

– Le refus de pressions et de directives rédactionnelles. 

– Le droit au libre accès à toutes les sources d’information. 

– Le droit de refuser toute subordination. 

– Le droit de refuser d’exprimer une opinion contraire à sa conviction. 

– Le droit d’être informé de changements propres à modifier ses conditions d’exercice. 

– Le bénéfice de conventions collectives et d’un contrat assurant la sécurité matérielle et morale des journalistes. 

 

La charte de déontologie des journalistes : sensibiliser les jeunes générations 

Face aux récentes dérives portées par l’essor d’Internet (trolling, fake news, etc.), la charte de déontologie des journalistes revêt une importance de premier plan. 

La respecter, c’est garantir une information juste, vérifiée et objective capable de garantir la démocratie dans les pays du monde. C’est pour cette raison qu’il est essentiel que tous les journalistes respectent les valeurs de la charte de déontologie des journalistes. 

L’ISFJ, consciente de l’importance de la charte pour une information saine et respectueuse des droits, sensibilise ses étudiants en journalisme dès leur première année d’étude aux règles déontologiques de la profession. 

L’éthique professionnelle des journalistes doit impérativement être respectée et préservée afin de garantir des États démocratiques et la libre information des citoyens. 

5 conseils pour réussir son interview

Actualité publiée le 28 décembre 2022

Une interview réussie, c’est un rassemblement de caractéristiques techniques qui permettent de créer un produit de qualité, tant sur le fond que sur la forme. Zoom sur 5 conseils de premier ordre pour réussir ses entretiens journalistiques. 

Visuel - réussir son interview

Conseil n°1 : soigner sa préparation 

Pour réussir son interview, il est important de porter une attention spécifique aux étapes d’élaboration : écriture des questions, choix de la problématique et de la thématique, personnalités à interroger, médium de diffusion, canal de diffusion, etc. À ce titre, le premier conseil à suivre scrupuleusement, c’est de choisir un format adapté à son public et qui respecte les codes de sa discipline (article de presse, émission radiophonique, vidéo, etc.). Un format qui est également cohérent avec le fond de l’article et son sujet permet par ailleurs d’obtenir un rendu réussi. 

 

Conseil n°2 : choisir ses interlocuteurs 

Il est capital de trouver la bonne personne à interviewer. Un bon entretien dépend en grande partie de la personnalité qui est questionnée. Idéalement, il s’agit d’un individu reconnu dans son secteur d’expertise, comme un dirigeant d’une grande entreprise qui fait preuve d’une vision intéressante sur son industrie, etc. L’objectif est de choisir la personne la plus à même d’exposer une vision inédite et de faire avancer la problématique de l’interview. Sachez qu’il est possible d’organiser des interviews groupées, ce qui donne de la valeur ajoutée à la thématique, mais à condition de maîtriser les techniques d’animation des entretiens.  

 

Conseil n°3 : présenter, diriger 

Le secret d’une bonne interview, c’est de doser les interventions du journaliste. C’est lui qui posera les questions, et qui, en ce sens, oriente l’interview. Néanmoins, il doit veiller à auto-encadrer ses prises de paroles, afin de ne pas couper de manière injustifiée l’exposé de son invité et de le laisser s’exprimer. Il doit également vérifier que l’invité conserve une orientation propre à faire avancer la problématique du sujet et qu’il ne se perde pas dans son discours. Afin de réussir une interview, il est alors possible d’opter pour une solution hybride : faire préparer le fond par un journaliste professionnel et faire animer l’entretien par un animateur. 

 

Conseil n°4 : trouver et respecter une juste durée 

Une interview est réussie lorsqu’elle parvient à conserver l’attention du public jusqu’à sa clôture. Il est capital de savoir encadrer à bon escient la durée de l’entretien. Le temps de questionnements varie en fonction des secteurs, des audiences, des sujets ou des personnalités. On voit des formats très longs se développer en ligne, tandis que des médias larges (comme la télévision) favorisent des interviews courtes intégrées à des programmes de plus grande ampleur. 

 

Conseil n°5 : s’entraîner, repérer, se corriger 

Réussir son interview, c’est donc démontrer d’une fine maîtrise de l’exercice. Pour parvenir à un bon niveau d’élaboration, de gestion et de production d’une interview, il faut suivre une formation spécialisée dans le journalisme. Un bon cursus, reconnu par l’État comme les experts du secteur de l’information, comprend un apprentissage des techniques d’interview de toutes les formes : audiovisuelles, papier, web, etc. 

Idéalement et parallèlement à l’acquisition de connaissances théoriques, il est important de pouvoir mettre en pratique ses nouvelles compétences et de véritablement réaliser des interviews d’essai. Il est alors envisageable de monter des équipes de travail entre participants à une formation ou, mieux, de suivre un cursus universitaire en alternance. 

L’ISFJ offre par exemple un enseignement complet de haut niveau universitaire et technique en journalisme. Véritable PGE, le cursus offre de s’entraîner très régulièrement pour apprendre à réussir ses interviews. 

Pour réussir son interview, il faut aussi et surtout trouver son style journalistique : thème de prédilection, forme de l’entretien (et montage par exemple), esthétique générale ou technicité des questions posées. 

Les documentaires d’investigation les plus connus

Actualité publiée le 21 décembre 2022

Genre très apprécié du grand public et exercice technique de haut vol pour les professionnels, en quoi consiste le documentaire d’investigation ? Quels sont les trois exemples les plus connus parmi les productions françaises et internationales ? 

 

Le documentaire d’investigation : un genre qui prend plusieurs formes 

Le documentaire d’investigation consiste en une enquête journalistique de fond mise en scène en image. À ce titre, il peut prendre diverses formes : une narration technique, une fiction, un enchaînement d’interviews, etc. 

C’est le journaliste à l’origine du travail sur le terrain qui détermine comment il mettra en images son enquête. Il peut ainsi travailler seul et produire son documentaire en autonomie ou agir avec une équipe de techniciens de l’audiovisuel. 

Documentaires d’investigation : les productions connues au niveau mondial 

 

  • Bowling for Columbine (2002) de Michael Moore. 

Documentaire d’investigation sociétal, Bowling for Columbine a fait l’effet d’un raz-de-marée lorsqu’il est sorti en salle. Sous la forme d’un docu-fiction, Michael Moore explore et enquête sur un fait divers marquant de l’Amérique : la tuerie qui causa la mort d’une dizaine d’adolescents au lycée Columbine dans le Colorado en 1999. Très connu dans le domaine journalistique et cinématographique, ce documentaire a obtenu l’Oscar du meilleur film documentaire au festival de Cannes 2002 et le César du meilleur film étranger lors de la même édition. 

 

  • Super Size Me, 2004, de Morgan Spurlock. 

Dans ce documentaire, le journaliste est allé jusqu’à expérimenter lui-même le quotidien de millions d’Américains adeptes du fast-food. Primé au Sundance Festival, ce documentaire est désormais très connu en raison des résultats spectaculaires filmés par son auteur. Documentaire à petit budget, il n’en demeure pas moins de qualité et s’inscrit dans une tendance désormais très actuelle de l’investigation en direct retracée par vidéo. 

 

France : les documentaires d’investigation les plus connus 

  • Nuit & Brouillard (1956) d’Alain Resnais. 

Élaboré en collaboration et sous la demande de l’historien Henri Michel, Nuit et Brouillard est un documentaire d’investigation qui a marqué de nombreuses générations. L’œuvre retrace et enquête sur les opérations de déportation et la vie dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Le titre du documentaire est tiré de dispositions législatives applicables par décret de 1941, dites nuits et brouillard. Le film, très connu au niveau mondial, a été censuré par le gouvernement français : la commission de censure exige, à la sortie du film, qu’une photographie d’archive où l’on reconnaissait un gendarme français soit effacée. Il en va de même des autorités allemandes qui demandent que le documentaire soit retiré de la sélection officielle du Festival de Cannes de 1957, arguant que le documentaire entacherait la réconciliation franco-allemande. Si de nombreuses critiques peuvent être faites sur ce documentaire très connu, il donne néanmoins un état réaliste des connaissances et des recherches (limitées) sur la question dans les années 1950. 

 

Connaître les documentaires d’investigation les plus connus permet aux étudiants en journalisme de s’inspirer du travail de leurs pairs et de se construire une culture générale du secteur. À l’ISFJ, les étudiants bénéficient à ce titre d’un enseignement à l’histoire du journalisme et sont amenés à travailler en pratique. Ils produisent ainsi des documentaires d’investigation dès les premières années de leur cursus. 

Désormais très connu et fournissant des documentaires d’investigation de très grande qualité, le programme Cash Investigation, disponible en replay sur France TV démocratise le genre et a permis de lever le voile sur de très nombreux scandales.

Masterclass à l’ISFJ : rencontre avec Jamel Debbouze

Actualité publiée le 18 décembre 2022

À l’ISFJ, les masterclassfont leur come-back. En présentiel ou distanciel, chaque rencontre est une ouverture vers de nouveaux horizons. Pour la première de l’année, direction de monde du cinéma avec un guide bien connu de l’Hexagone. Jamel Debbouze, micro en main, est venu parler de son tout dernier rôle dans le film “Le Nouveau Jouet”.  

Visuel - masterclass jamel debbouze isfj

De Jamel à Sami, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt, qu’un rôle. Dans “Le Nouveau Jouet”, Jamel Debbouze se réinvente en gardien de nuit dans un grand magasin de jouets.

Un jour, son monde rencontre celui d’Alexandre, le fils d’un milliardaire. Il a le choix entre tous les jouets du monde, et lui, il choisit un monsieur” raconte Jamel Debbouze. Ce film, c’est l’histoire d’un enfant triste qui a tout, et d’un homme heureux qui n’a pas grand-chose. Des personnages attachants, des situations cocasses, un contraste drastique entre une banlieue glaciale et une cité chaleureuse : c’est une histoire dans laquelle l’humouriste voulait apporter son grain de sel depuis un moment.  

 

Un remake de Francis Veber 

 

Tout commence 15 ans en arrière. Accompagné de James Huth, Jamel Debbouze sonne à la porte de Francis Veber, réalisateur du “Nouveau Jouet” original. Ce soir-là, ils avaient un but : décrocher les droits pour un remake. Sourire aux lèvres, l’acteur raconte comment, en l’espace d’un quart d’heure, on leur a pratiquement claquer la porte au nez : “Et il avait raison en plus. Il était convaincu qu’on allait massacrer son œuvre. A l’époque, ça aurait été vrai. Mais aujourd’hui, je savais quoi ajouter au personnage pour le rendre encore plus attachant”.

Le film sort en salles demain. Et, comme prévu 15 ans plus tôt, c’est James Huth à la réalisation. Il a notamment travaillé sur Brice de Nice, Brice 3, Un bonheur n’arrive jamais seul ou encore Lucky Luke. 

 

La masterclass 

 

Humoriste, acteur, et producteur : la vedette française se tient dans l’amphithéâtre. Au fil de cette rencontre, il évoque son parcours, ses inspirations et ses aspirations. Sa première scène, son premier public, son premier film, son premier rôle : tout y passe. Jamel Debbouze sourit en se remémorant ses premiers souvenirs de gloire: “Le cinéma c’était un accident. Moi, je voulais faire de la scène. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur”.

Son métier, il l’a découvert grâce à des associations culturelles comme la MJC (Maisons des Jeunes et de la Culture). C’est pourquoi c’était important pour lui de se tenir là, debout ou par écrans interposés, devant les étudiants de l’ISFJ. 

Comment devenir journaliste web ?

Actualité publiée le 14 décembre 2022

Longtemps décrié par les experts du journalisme en raison de ses conséquences néfastes pour les audiences des médias traditionnels, le journalisme en ligne est désormais reconnu comme une branche de l’information à part entière. Secteur dynamique, attractif et qui recrute : comment devenir journaliste web ? 

Visuel - comment devenir journaliste web

Devenir journaliste web : maîtriser les fondamentaux de l’information 

 

Internet est reconnu par les experts du journalisme comme un média de l’information au même titre que la presse écrite ou la télévision. À ce titre, écrire pour le web requiert les mêmes compétences de haut vol que de produire pour les médias traditionnels de l’information. 

Devenir journaliste web, cela signifie donc : 

– Savoir écrire vite et bien, dans le respect des normes de rédaction professionnelle, en employant un vocabulaire adapté à son sujet, son lectorat et son canal de diffusion. 

– Savoir enquêter sur sa thématique, rechercher ses sources, les croiser, vérifier l’information que l’on transmet et assurer un relais objectif de l’actualité. 

– Bien connaître le web, ses dynamiques, ses contraintes en termes de journalisme et ses leviers de développement pour l’information professionnelle. 

– Savoir produire pour le web : articles, vidéo, podcasts, web TV, etc. À ce titre, devenir journaliste web requiert de maîtriser l’ensemble des canaux de diffusion du net et des formats prédominants sur la Toile. En effet, les journalistes web sont généralement autonomes dans la création, la production et la retouche de leurs contenus. 

Naturellement, le journaliste web peut choisir de s’expertiser dans une filière : scientifique, mode, politique, et travailler au sein d’une rédaction digitale spécialisée. Dans ce cas de figure, il lui faudra avoir suivi une formation spécialisée, afin de compléter ses connaissances en journalisme avec des apports spécifiques de sa discipline. 

 

Quelle formation pour devenir journaliste web ?

 

Il est conseillé de ne pas chercher une formation qui contient uniquement des apprentissages du journalisme web, mais bien un cursus complet qui offre une vision globale et technique du domaine de l’information professionnelle. Idéalement, pour devenir journaliste web, il faut donc suivre un cursus universitaire complet et post-bac spécialisé dans le journalisme. 

La formation doit comprendre des enseignements techniques classiques : presse écrite, méthodes d’enquête journalistique, conception d’émissions de radio ou encore culture générale du journalisme. Ces apports doivent être complétés par des modules d’apprentissages spécifiques au journalisme web : maîtrise des réseaux sociaux, presse digitale, maîtrise des outils PAO et même photojournalisme. 

Le web étant un univers très variable et en pleine construction, il est vivement préconisé de favoriser une formation au sein d’un établissement reconnu par les experts du journalisme et qui offre de suivre son cursus selon la modalité de l’alternance. Suivre des stages au sein des rédactions spécialisées dans le web journalisme permet en effet de véritablement comprendre les dynamiques sur le terrain et de se construire un carnet d’adresses professionnelles. 

L’ISFJ propose un PGE Journalisme en cinq ans qui s’articule autour de deux cycles : un Bachelor et un Mastère. À l’issue de leur formation, les étudiants de l’établissement peuvent parfaitement devenir journalistes web. 

Devenir journaliste web, c’est également prendre conscience des enjeux de sa spécialité : œuvrer pour un espace internet sain au regard de l’information, lutter contre les fake news et accompagner l’essor de la presse digitale professionnelle.

ENGRAINAGES : ÉDITION 2022 – 2023

Actualité publiée le 6 décembre 2022

Visuel - EngrainaGES 2022 -2023

La théorie c’est bien, mais la pratique c’est encore mieux. L’Institut Supérieur de Formation au Journalisme ne fait pas exception à cette devise bien connue du Réseau GES. Alors, pour pousser toujours plus loin leur créativité, l’ISFJ invite ses étudiants à un concours d’entreprenariat : EngrainaGES. Les inscrits seront en compétition avec 14 500 étudiants venus des quatre coins de la France. 

 

EngrainaGES : l’heure des présentations 

 

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, EngrainaGES   est un concours d’entreprenariat   mis en place en 2013. C’est, en quelques mots, une formation accélérée de création d’entreprise : de son idéation   à sa concrétisation. Avec votre groupe, vous disposez de 5 mois jours pour jours pour rendre un projet abouti, prêt à être lancé sur le marché. Pour participer, rien de plus simple : il suffit d’être en 3e, 4e ou 5e année dans une école du Réseau GES / Eductive, ou bien, d’être diplômé.e d’une des trois dernières promotions. Une occasion idéale pour les étudiants de l’ISFJ   de collaborer avec d’autres écoles et de grossir les rangs d’EngrainaGES. 

 

Étapes du concours et deadlines : le récap. 

  1. 15 janvier 2023: date limite d’inscription  au  concours. Vous devez avoir remis le nom et la description de votre projet ainsi qu’une présentation des membres de l’équipe. 

  1. 30 janvier 2023 : date limite de remise des premiers livrables soit le logo, la “cover page” qui résume le projet et une présentation vidéo. Attention, à cette étape du concours, une première sélection a lieu. Les résultats seront annoncés le 10 février. 

  1. 10 mars 2023 : c’est l’heure de la remise du “mini deck”. C’est la partie descriptive du projet. Doivent apparaître : la définition de l’offre et du marché occupé ainsi que la stratégie commerciale adoptée. C’est aussi le jour de la seconde sélection, résultats annoncés le 20 mars. 

  1. 10 avril 2023 : livraison de la partie finances du business plan. Quel est le modèle économique choisi, le prix de vente de votre produit, le coût de fabrication et de production, les objectifs de ventes sur les 3 prochaines années, le montant des investissements de départ, la rentabilité future, des résultats prévisionnels ?  Toutes ces informations sont à donner dans le but de passer la troisième sélection. Les résultats seront communiqués le 20 avril. 

  1. 15 mai 2023 : c’est la dernière étape à passer. Là, il vous faudra remettre et présenter votre business plan complet. Dossier auquel il faudra ajouter : le plan de la trésorerie et le plan de financement. Vous aurez 15 minutes pour présenter le projet à l’oral, devant un jury. 

  1. Fin mai : annonce des résultats finaux. 

 

Édition spéciale 

 

Après 11 saisons consécutives, EngrainaGES arrive encore à innover. Parmi les nouveautés 2022 – 2023 : un tout nouveau site web ! Repensée entièrement pour les participants, la plateforme EngrainaGES offre une fluidité dans la gestion des dossiers et de la remise des livrables. Mais EngrainaGES ne s’arrête pas là. En effet cette année la finale ne se déroule pas n’importe où. Elle prend place dans la célèbre Station F, véritable berceau des startups depuis 2017. Située en pleine Halle Freyssinet, dans le 13e arrondissement, la Station F ne compte pas moins de 34 000 m2, tous consacrés à l’innovation entrepreneuriale. 

Pour faire court : EngrainaGES vous offre 5 mois de challenge et de formation accélérée pour monter votre propre business plan d’entreprise. Le rendu final sera prêt à entrer directement sur le marché. D’ailleurs, les vainqueurs reçoivent du matériel ainsi qu’un soutien financier et moral pour lancer leur entreprise. EngrainaGES permet aussi et surtout d’étoffer son carnet d’adresses avec des experts de tout horizon, opportunité non-négligeable pour de jeunes journalistes de l’ISFJ.

Alors, pour tenter sa chance, c’est par là : inscription à la saison 11. 

Qu’est-ce que l’AFP ?

Actualité publiée le 30 novembre 2022

Qu'est-ce que l'AFP ?

L’AFP, l’Agence France-Presse, est une structure du journalisme professionnel en charge de la vérification des actualités diffusées au public. Garante de la viabilité de l’information et de leur véracité, c’est un organisme central pour le maintien des démocraties de par le monde. Zoom sur un symbole du journalisme professionnel. 

 

L’AFP : l’indépendance avant tout 

 

Juste après Associated Press et Reuters, l’AFP est la première agence de presse généraliste francophone au monde. En 2019, l’organisation fêtait ses 75 ans. Rappelons que l’AFP est née en opposition aux abus du contrôle nazi sur l’information française sous l’occupation. En effet, l’Office Français de l’Information est démantelé au profit de l’AFP dès août 1944. Attention, l’AFP qui succède à l’OFI en 1944 est la version moderne de l’institution, qui avait été créée par un entrepreneur privé en 1835. La nouvelle AFP souhaite s’émanciper de tout pouvoir et s’assurer une indépendance totale. 

L’Agence France-Presse garantit la liberté de l’information.Elle vérifie les faits et s’assure qu’ils proviennent de sources libres et d’un travail d’enquête professionnel. Par ailleurs, pour mener à bien cette mission, l’AFP bénéficied’un statut unique en France. Elle ne peut en aucun cas être régie ni par l’État ni par une entreprise privée. 

 

L’AFP : un futur menacé ? 

 

Les professionnels de l’information s’inquiètent de l’éventuelle perte de liberté de l’AFP. Depuis la loi de 1957, l’institution jouit d’un statut à part, lui permettant de s’affranchir du contrôle de l’État ou de quelque organisme privé ou public que ce soit. 

Or, la tendance à la privatisation dans le secteur du journalisme inquiète, notamment en raison des problèmes financiers que rencontre l’institution. En effet, l’AFP, comme de très nombreuses rédactions, connaît des difficultés en raison de la perte d’audience de la presse écrite. Entre 2014 et 2018, l’agence a perdu plus de 10 millions de chiffre d’affaires. Il lui a donc fallu, et c’est heureux, diversifier ses pôles d’intervention. On a alors vu l’AFP intervenir au format vidéo et Internet, ce qui l’a aidé à accroître ses revenus et à conserver son indépendance. 

Pour soutenir l’indépendance financière de l’AFP un plan de transformation a été proposé. Très contesté en raison du grand nombre de départs volontaires qu’il comprend, il n’a pas encore été pleinement mis en place. 

 

Quelles sont les missions d’intérêt général de l’AFP ?

 

Afin de garantir des orientations claires, l’AFP s’est dotée d’une charte, qui présente ses missions : 

– Fournir une information exacte, impartiale. 

– Rechercher la vérité objective des faits et ne divulguer que des informations vérifiées. 

– Conserver son indépendance et sa liberté politique. 

– Défendre la liberté d’expression et le droit des journalistes en protégeant, notamment, les personnes travaillant pour elle. 

– Rejeter toute forme de discrimination. 

 

Ce document fondateur de l’AFP s’accompagne d’une seconde charte listant les bonnes pratiques éditoriales et déontologiques. Ces documents sont le fondement même d’un journalisme éthique et responsable, qui permet de garantir le maintien de régimes politiques basés sur la liberté et la véracité de l’information. 

Pour bien comprendre le fonctionnement et l’importance de l’AFP dans le journalisme professionnel, il faut suivre une formation spécialisée au sein d’un établissement reconnu dans le milieu du journalisme, à l’instar de l’ISFJ. 

L’AFP, c’est un véritable bastion contre la diffusion des fake-news et l’utilisation de l’information à des fins personnelles et dangereuses politiquement.

Quels sont les nouveaux métiers du journalisme ?

Actualité publiée le 22 septembre 2022

Le digital a fait son entrée dans le journalisme, bouleversant l’intégralité du secteur et allant jusqu’à créer de nouveaux métiers. Zoom sur ces jeunes professions et des formations pour faire carrière à son tour dans le « nouveau journalisme ». 

 

Journalisme et digital : zoom sur deux nouveaux métiers 

Les évolutions technologiques au développement ultra-rapide ont entraîné l’apparition de nouveaux métiers dans le journalisme : 

– Le journaliste blogueur. Ce professionnel écrit sur son propre canal de diffusion. Très indépendant, il est en mesure de maintenir à lui seul une ligne éditoriale très personnelle. Cette liberté, qui souvent séduit les lecteurs internautes, peut parfois se trouver être un obstacle pour le journaliste blogueur qui souhaite se faire reconnaître dans le métier ou encore obtenir sa carte de presse. Attention aussi aux profils qui écrivent des articles orientés, uniquement guidés par l’opinion du bloguer qui n’indique pas clairement qu’il s’agit d’un avis personnel. Dans ce cas de figure, la communauté des journalistes professionnelle peut refuser de considérer le journaliste blogueur comme un membre à part entière de la profession, en raison de ses manquements à la déontologie du journalisme. 

– Le Datajournaliste. Nouveau-né dans le secteur, le data journaliste est activement recherché par les rédactions TV, écrite ou web. Cet expert des données est chargé de traiter les informations en la possession de sa rédaction et d’en titrer des visuels explicatifs. Concrètement, il transforme une information en diagramme ou en affiche visuelle simple à comprendre pour l’audience à laquelle il s’adresse. Dans le cadre de son travail, il effectue naturellement une veille du secteur et une enquête de fond. Il peut aussi être amené à collaborer avec des développeurs, des statisticiens ou encore des graphistes afin d’élaborer son rendu.   

 

Comment se former et exercer l’un des nouveaux métiers du journalisme ? 

Pour se former à un des métiers du journalisme, il faut suivre un cursus double, permettant de : 

– Développer les compétences nécessaires afin d’être en mesure de produire un article journalistique de qualité : enquête sur le terrain, rédaction et techniques du journalisme. 

– Utiliser, maîtriser et produire pour le digital. À ce titre, la formation doit comprendre des apprentissages du web et du numérique. Il peut s’agir de savoir intégrer des éléments du numérique à un secteur plus traditionnel : par exemple numériser les fichiers audio d’une émission de radio. Ou comprendre le nouveau journalisme 2.0 : journalisme web, animation et création d’une web radio, etc. 

L’ISFJ offre un parcours Journalisme du Bachelor au Mastère qui se déroule selon la modalité de l’apprentissage en alternance. Grâce à ses options de spécialisation et à sa pédagogie de projet, l’établissement offre à ses étudiants de rapidement trouver un emploi au sein du journalisme. Ils peuvent exercer dès l’issue de leur cursus dans les nouveaux métiers ou les emplois plus traditionnels du milieu. 

Les nouveaux métiers du journalisme vont continuer leur essor et l’on verra rapidement de nouvelles spécialités émerger. 

200