Pourquoi faire un mastère journalisme en alternance ?

Actualité publiée le 30 mars 2022

Dernier cycle d’un parcours universitaire spécialisé, le Mastère en Journalisme est devenu incontournable pour obtenir un profil intéressant aux yeux des recruteurs du secteur. Ces derniers privilégient à ce titre les candidats ayant suivi une formation en alternance : pourquoi ?

Mastère Journalisme en alternance : une formation complète

Suivre un mastère, c’est finaliser sa formation professionnelle universitaire. Axé vers l’apprentissage d’un métier, un mastère spécialisé en journalisme qui se déroule selon le rythme de l’alternance permet d’étudier toutes les facettes du secteur. À ce titre, il comprend plusieurs modules d’apprentissage :

– Le journalisme écrit, le journalisme TV, le journalisme radio et le journalisme web.

– La constitution d’une culture journalistique.

– La découverte et la maîtrise des outils informatiques professionnels.

C’est à l’occasion d’un Mastère en Journalisme que les étudiants sont amenés à choisir une option de spécialisation. Ce choix leur permet de s’expertiser dans une discipline journalistique : photo, mode, magazine, politique ou encore sport. Si le mastère bénéficie de la modalité de l’apprentissage en alternance, l’étudiant aura la possibilité de suivre un stage véritablement orienté vers sa filière de prédilection au sein d’une structure spécialisée.

L’alternance est une modalité d’apprentissage axée par la pratique et ayant pour objectif l’acquisition de compétences techniques. Un Mastère Journalisme en alternance propose ainsi à ses étudiants d’acquérir des savoir-faire opérationnels, afin qu’ils soient formés à l’exercice d’un métier.

L’alternance : obtenir des contacts et construire son expérience professionnelle

L’alternance est une excellente solution pour financer une partie de ses études. Elle permet ainsi de pouvoir étudier au sein des plus prestigieux établissements reconnus par la profession. C’est aussi une méthode qui permet aux étudiants d’apprendre au contact des professionnels et de se constituer un carnet d’adresses.

Pour de nombreux étudiants en mastère de journalisme, l’alternance permet de participer régulièrement à des projets pratiques de groupe. C’est ainsi que de nombreux étudiants se rencontrent et proposent des projets qui peuvent s’inscrire dans une dynamique professionnelle : création d’une chaîne, naissance d’un journal, etc.

À l’issue d’un Mastère Journalisme en alternance, les étudiants sortants de ce type de formation trouvent aisément du travail. Leur insertion professionnelle est plus aisée : ils connaissent parfaitement les dynamiques du monde du travail du secteur du journalisme et font preuve de véritables compétences qui les rendent immédiatement opérationnels.

C’est ce que propose l’ISFJ à ses étudiants en Mastère Journalisme : apprendre au contact des professionnels afin de se construire un bagage théorique et pratique garantissant de trouver un emploi à l’issue de ses études.

Il est vivement conseillé de suivre un mastère en alternance pour faire carrière dans le monde du journalisme. Afin de faire le bon choix, optez pour une formation au sein d’un prestigieux établissement spécialisé.

Actualité publiée le 28 mars 2022

Le journaliste politique est un expert de la politique, il explicite les décisions des pouvoirs publics et leur impact sur le quotidien des Français. Ses connaissances approfondies des dynamiques culturelles, sociales et politiques à l’international lui permettent d’expliquer les évolutions sociétales dont il est le témoin. Exerçant au cœur des bouleversements d’une société, quel est le rôle du journaliste politique ?

Journaliste politique : fournir un contenu de qualité

Le journaliste politique peut exercer au sein d’une rédaction papier, d’une émission audio ou sur les plateaux TV. Désormais, il intervient aussi sur les web TV reconnues par les professionnels de l’information où il divulgue du contenu hautement qualitatif.

Son travail est soumis aux règles déontologiques du journalisme, il propose un contenu exempt d’erreur ou de propos calomnieux, qui respecte la vie privée des personnes qu’il cite. Bien souvent, le journaliste politique intervient à des moments clés de l’actualité, il est au cœur des bouleversements d’une société, qu’il doit relater, et expliquer objectivement. Par exemple, lorsqu’il élabore un reportage ou un article, il doit impérativement y faire figurer tous les arguments et les points de vue sur son sujet sans les dénaturer. Il est cependant libre quant au choix de l’ordre d’apparition de ces éléments.

Le journaliste politique travaille au sein d’un journal comme salarié, en tant que pigiste ou encore en indépendant. Quelles que soient ses modalités d’exercice, il est constamment attendu de lui qu’il effectue un travail de vérification de ses informations et de ses sources et qu’il suive une méthode d’investigation professionnelle avant de publier ses travaux.

Comment devenir journaliste politique ?

Grâce à une formation spécialisée, à la pratique et à son expérience professionnelle, le journaliste politique s’est constitué un carnet d’adresses de choix. Ses contacts comportent des hommes politiques, des directeurs de cabinet, le nom des responsables des services de communication de divers gouvernements, etc.

Pour être en mesure de relater un événement de l’actualité politique et d’en expliquer la portée et les conséquences, il bénéficie d’une solide culture générale et géopolitique. Il maîtrise par exemple les rapports entre les acteurs publics et peut analyser l’information avec un regard critique de connaisseur.

Afin de se construire un bagage de connaissances et de compétences suffisamment solide pour exercer comme journaliste politique, les étudiants désireux de travailler dans le secteur doivent suivre une formation au sien d’un établissement spécialisé. Les spécificités du métier de journaliste politique requièrent de se former au sein d’un cursus en alternance.

À l’ISFJ, les étudiants bénéficient d’une pédagogie premium et de cours pris en charge par des enseignants issus du monde professionnel. Ils actualisent constamment le contenu de leurs interventions et proposent des modalités de mise en pratique innovante. Le mastère de l’établissement, très axé sur le développement de compétences opérationnelles et comprend une option de spécialisation en journalisme politique.

Le journaliste politique endosse un rôle capital dans la préservation de la démocratie en fournissant un travail hautement qualitatif qui permet de jeter un œil objectif sur les bouleversements des sociétés contemporaines.

Actualité publiée le 24 mars 2022

Le boom du numérique et des plateformes d’information en ligne ont fortement impacté le secteur de la presse écrite. Si elle se relève désormais, et trouve des solutions intéressantes pour se numériser, à quoi correspond le futur de la presse à l’ère du digital ?

Presse et digital : les dérives du tout numérique

Le raz-de-marée du numérique inquiète les professionnels et les adeptes de la presse écrite. Le digital, qui bénéficie d’un intérêt croissant de la part du public, a déjà démontré des conséquences et des dérives inquiétantes en termes d’information viable et de qualité.

C’est que les actualités en ligne donnent l’illusion de la gratuité : le lecteur ne paie pas directement une somme au journal. Quant à la presse format papier, disponible sur abonnement ou en kiosque, elle nécessite de s’acquitter d’une somme pour lire son article. Cependant, l’information digitale a un prix, que s’acquittent les annonceurs ou les géants du web. Il s’agit donc en majeure partie d’un contenu orienté, dont les conséquences sur la liberté et la démocratie sont colossales.

Le régulateur entame donc un chantier de légalisation de la presse en ligne, afin d’atténuer les effets néfastes des journaux digitaux non-reconnus. Sérieusement ébranlée par le tsunami digital, la presse écrite reste très vivante et fait preuve d’initiatives innovantes et séduisantes afin de se positionner en ligne.

Presse et essor du digital : les enjeux pour le milieu professionnel

La presse doit impérativement accélérer sa digitalisation afin de répondre aux mutations des sociétés actuelles et aux attentes du public.

On voit les plus grandes rédactions de la presse écrite développer une offre en ligne de leur journal. Le contenu est alors payant, sous forme d’abonnement et est élaboré en cohérence avec l’offre papier. Les deux canaux de diffusion proposent alors la même qualité de contenu de manière cohérente et réfléchie.

Ainsi, lorsque l’on surfe sur le site d’un grand journal, une petite partie des articles est en libre-lecture. Le reste est verrouillé et ne peut être accessible qu’après un abonnement au journal. Il en va de même pour le média radio, qui investit le digital avec le format podcast, et rencontre un franc succès. Il en va de même pour les chaînes TV au contenu informatif : se développent les programmations en replay ou les interactions en direct sur les réseaux sociaux.

Longtemps opposés, la presse et le digital doivent désormais trouver des dynamiques communes et collaboratives. C’est pour cette raison que les étudiants désireux de faire carrière dans le journalisme suivent des formations qui intègrent les enseignements du numérique. À titre d’exemple, l’ISFJ offre un parcours complet en journalisme, du bachelor au mastère qui permet de développer des compétences opérationnelles en journalisme web, conception de magazine digital et d’émission web notamment.

L’avenir de la presse se trouve dans le digital, et non dans le refus du numérique et l’opposition aux mutations de la société. Pour parvenir à digitaliser ses activités, la presse écrite doit s’appuyer sur de jeunes collaborateurs capables de proposer un contenu de haute qualité journalistique sur les médias en ligne.

Actualité publiée le 22 mars 2022

Le journaliste scientifique met en forme une information technique via des outils de la presse écrite, audio, TV ou web. En tant qu’expert scientifique, il peut exercer dans le milieu médical, les sciences physiques, les mathématiques ou encore la finance.

Journaliste scientifique : une mission de vulgarisation

Sa principale mission est de rendre l’information scientifique accessible et explicite. Il doit donc expliquer clairement son sujet, tout en conservant la qualité journalistique et rédactionnelle de son contenu.

Il collecte les informations, les vérifie et les traite. Sa mission de décryptage de l’information nécessite qu’il produise un contenu de haut niveau informatif étayé d’une analyse critique et pertinente. Le journaliste scientifique effectue ainsi une veille constante de son secteur afin de tout savoir des avancées de la science.

Cependant, il ne doit pas perdre de vue qu’il a une mission pédagogique : il transmet une information et l’explicite. Son objectif est d’informer autant que de permettre à son public de développer ses connaissances scientifiques. Il ne peut donc pas simplifier à l’extrême son propos, au risque de perdre de la matière et de la qualité. Il lui faut aussi respecter la complexité de sa discipline et accepter de ne pas énoncer des vérités définitivement établies, la science tant un domaine en constante évolution, des découvertes sont faites chaque jour.

Connaître la science et relever des missions de journaliste aguerri

Le journaliste scientifique doit ensuite diffuser son propos. Lorsqu’il rédige le contenu de son article ou de son intervention TV/radio, il doit impérativement garder à l’esprit qu’il intervient auprès d’un public de non-initiés. Par exemple, s’il prépare un sujet sur le nucléaire, il devra intégrer des définitions sur le noyau, l’atome, les molécules, etc. Afin d’être intelligible à tous, le journaliste scientifique fait donc preuve d’excellentes qualités de rédaction, sait intervenir sur un plateau de télévision ou encore comment poser sa voix à la radio.

Les missions du journaliste scientifique s’inscrivent dans le cadre déontologique de la charte de Munich. Ce professionnel délivrera donc une information fiable et véridique, obtenue suite à un travail d’investigation qui n’a pas eu recours à des pratiques déloyales. Ses publications respecteront aussi l’être humain, la vie privée et seront exemptes de propos diffamatoires.

Il est possible d’exercer comme journaliste scientifique à la suite d’études en mathématiques, physique ou biologie. Il faut dans ce cas faire preuve d’excellentes qualités de rédaction.

Les étudiants désireux de suivre une formation de journalisme doivent choisir un établissement spécialisé. Ce cursus doit permettre de construire toutes les compétences permettant de mener à bien les missions d’un journaliste généraliste : vérification des sources, qualités rédactionnelles, etc. Les étudiants désireux de faire carrière dans la sphère de l’information scientifique choisiront une option de spécialisation en journalisme scientifique, comme ce qui est proposé au sein de l’ISFJ.

Les missions du journaliste scientifique ne peuvent être menées à bien que suite à une formation de haut niveau académique et pratique spécialisée.

Actualité publiée le

Un documentaire prend la forme d’un court, moyen ou long-métrage qui vise à diffuser un message ou une information. Film de qualité, il requiert un haut niveau de production audiovisuelle et du contenu journalistique de fond. Sa forme doit correspondre aux objectifs du journaliste qui élabore le projet, à son audience cible et à son sujet. Quelles sont les étapes de la réalisation d’un documentaire professionnel ?

Étapes préliminaires de la réalisation d’un documentaire : bien se préparer

Il est conseillé de ne pas négliger les étapes de pré-production du film, qui sont celles qui définissent les limites du projet, ses objectifs et son contenu. Avant d’organiser le tournage proprement dit d’un documentaire, il faut en écrire le script, ou le scénario.

Le scénario requiert, pour son élaboration, de déterminer certains points :

– Choisir un thème pour son documentaire et une problématique à laquelle la production va tenter de répondre. Parfois, dans le cadre universitaire ou professionnel, les sujets peuvent être imposés aux journalistes. Si le choix est libre, il est recommandé d’opter pour un thème enthousiasmant, innovant et source de motivation.

– Faire le point sur le matériel de tournage.

Étape centrale de la réalisation d’un documentaire : le script

L’étape de production du script d’un documentaire est intimement liée au travail d’investigation nécessaire à la construction du contenu du film. En effet, le scénario et ce qu’il cherche à montrer au spectateur évoluent en parallèle.

Ainsi, les journalistes spécialisés dans le documentaire initient cette phase de pré-production en regroupant un maximum d’informations sur leur sujet : coupures de presse, dossiers, autres sources audiovisuelles, etc. Ils peuvent aussi déterminer de quel contenu ils auront besoin et prévisualiser des interviews ou des plans d’enregistrement d’une localisation spécifique, par exemple.

Réalisation de documentaire et étapes de post-production

Les documentaires audiovisuels nécessitent de passer par plusieurs étapes de post-production avant d’être diffusés au public. Ces phases permettent de monter entre-elles les différentes séquences du film, d’améliorer la qualité de l’image (faire la balance des couleurs ou retravailler la lumière). Nécessaires, ces étapes de post-production suppriment les bruits indésirables, donnent du corps à la voix des témoins et permettre d’atteindre un niveau de rendu professionnel. Elles contribuent grandement à instaurer l’ambiance voulue par le journaliste, en intégrant des musiques, en proposant des transitions spécifiques, etc.

Désormais, les journalistes professionnels sont formés à la maîtrise des outils logiciels de la post-production. Ils sont ainsi en mesure de produire intégralement en autonomie leur documentaire, en proposant un travail de grande qualité tant sur le plan technique et visuel que sur le contenu informatif.

Bien comprendre les différentes étapes de la réalisation de documentaire, s’y essayer et s’entraîner pour les maîtriser pleinement est au programme de la formation Journalisme de l’ISFJ.

Les étapes de la réalisation d’un documentaire nécessitent de regrouper un travail journalistique de fond, une recherche esthétique et des compétences techniques en audiovisuel.

Actualité publiée le 18 mars 2022

Le journaliste reporter, ou journaliste reporter d’images, est un expert de l’information. Il a suivi un cursus spécifique afin de remplir toutes les missions attendues de lui : lesquelles sont-elles et comment s’est-il formé ?

Pourquoi le journaliste reporter a-t-il des missions pluridisciplinaires ?

Le journaliste reporter est un professionnel de l’information qui exerce sur le terrain. Il intervient au cœur de l’actualité et produit en autonomie des reportages complets et de haut niveau qualitatif. Il cumule donc plusieurs casquettes et doit faire preuve d’un bagage de compétences pluridisciplinaires afin de mener à bien sa mission principale.

En premier lieu, il doit savoir sélectionner les bons sujets. Il dispose pour ce faire d’une excellente culture générale, journalistique et spécifique à son domaine de prédilection (sport, culture, politique, mode, etc). Sa mission de journaliste garant de l’information nécessite qu’il sache mener un véritable travail d’investigation, qui respecte de stricts critères de qualité. C’est aussi lui qui définit son angle d’attaque, le contenu de son reportage ainsi que la manière de mener ses interviews.

Ses missions nécessitent aussi qu’il démontre d’un profil pluridisciplinaire, car le journaliste reporter peut proposer du contenu de forme diverse : reportage télévisé, documentaire, article, etc.

Travaillant en autonomie, il doit naturellement pouvoir prendre en main toutes les étapes de production de ses reportages. Il sait donc préparer ses projets et les mettre en forme quel que soit le média de diffusion. À ce titre, il maîtrise les logiciels professionnels de post-production ou encore les méthodes du MOJO.

Journaliste-reporter : les missions d’un expert de l’information

Le reporter est avant tout un journaliste conscient de son rôle et de ses impératifs qualitatifs dans la production de ses reportages. Il doit donc veiller à transmettre une information viable et véridique de manière claire et compréhensible pour tous. Dans le cadre de son travail, il remplit ses missions en ayant à l’esprit les contraintes éditoriales et financières de son employeur.

Enfin, il inscrit ses missions journalistiques dans un cadre de référence qui respecte certains principes déontologiques, comme le respect de l’autre, le refus de recourir à des pratiques déloyales, etc.

Enfin, sa mission d’expert de l’information nécessite qu’il effectue une véritable enquête journalistique. Il doit multiplier les sources et présenter tous les points de vue à propos de son sujet. S’il est responsable de l’ordre d’apparition des arguments de son reportage, le journaliste les présente de manière objective.

Acquérir toutes les compétences journalistiques pour mener à bien les missions d’un journaliste-reporter s’effectue à l’occasion d’une formation pratique et professionnalisante. Ces cursus sont proposés par des établissements d’enseignement spécialisé, qui offrent des modalités d’études pratiques et orientées vers l’apprentissage du métier de journaliste.

Au fil de son parcours universitaire, l’étudiant peut décider de se spécialiser au moyen de modules optionnels. L’ISFJ propose à ce titre un PGE complet qui bénéficie de la pédagogie premium de l’établissement et de la modalité de l’apprentissage en alternance.

Pour devenir reporter, il est important de suivre des stages en immersion aux côtés de véritables journalistes afin de développer tous les savoir-faire nécessaires à l’exercice du métier

Actualité publiée le 17 mars 2022

Entre grandes révolutions sociétales, luttes pour la liberté, respect des droits humains et garantie de la vérité, l’histoire du journalisme est jalonnée d’événements mouvementés. Au fil des ans, la discipline a beaucoup évolué et le journalisme est désormais confronté à un nouveau bouleversement : l’entrée du digital dans la vie des particuliers.

Histoire, débuts et évolutions du journalisme

Il est possible de considérer que le journalisme a pris sa source originelle dans la naissance de l’imprimerie. Jusqu’alors, les nouvelles étaient propagées de centres urbains en villages par les troubadours. L’invention de Gutenberg offre au journalisme de nombreuses possibilités d’évolution en rendant le tirage papier rapide et facile.

Si l’imprimerie permet la diffusion écrite des informations, elle ne marque pas encore la naissance du journalisme à proprement parler. Il faut attendre les évolutions politico-sociales ultérieures pour voir apparaître une caractéristique centrale du journalisme : la liberté d’expression. Ainsi, le XVIIIe siècle marque une grande évolution pour la discipline : la presse écrite acquiert l’intérêt du public et le développement de l’économie moderne ouvre la voie à de grandes révolutions intellectuelles et sociales.

Le développement des technologies permet ensuite de proposer des tirages en très grande quantité, jusqu’au boom de l’an 2000 et le développement fulgurant des nouvelles technologies. Après le premier journal télévisé français, en date du 29 juin 1949, le domaine fait face à une évolution sans précédent : l’arrivée d’Internet dans tous les foyers.

Évolution du journalisme : dates importantes

Il est possible de retracer les évolutions historiques du journalisme au moyen de quelques dates clés :

– 1881 : loi affirmant et protégeant le principe de la liberté de la presse.

– 1896. Le Petit Parisien publie le premier article journalistique qui relate un événement d’actualité : « la bataille des confettis ».

– 1918 : rédaction de la première charte des devoirs des journalistes, qui sera complétée en 1971.

– 1921 : premiers journaux parlés à la radio.

– 1938 : premier reportage photo avec la bataille du Rio Segre par Robert Capa.

– Années 2000 : essor du journalisme en ligne.

Comment et pourquoi tout comprendre des récentes évolutions du journalisme ?

L’histoire et les évolutions du genre journalistique sont actuellement marquées par la démocratisation des technologies de l’Internet. Réseaux sociaux, journaux en ligne, blogs et plateformes connectées deviennent une source et un support de l’information très appréciés du public.

Le journalisme doit donc se réinventer à la lumière de cette évolution technologique et sociétale. La communauté des professionnels cherche alors à se former afin de tout comprendre des interactions, des enjeux et des conséquences des liens entre journalisme et technologies numériques.

L’ISFJ offre à ses étudiants un apprentissage qui comprend l’étude des évolutions du journalisme, ainsi que des occasions de découvrir le milieu professionnel grâce à des stages en alternance.

Le journalisme est marqué par des évolutions quotidiennes. Désormais instantanée, l’information en ligne doit être pleinement comprise et appréhendée par les professionnels du secteur.

Actualité publiée le 15 mars 2022

Analyser l’actualité, c’est un travail essentiel du journalisme, qui relaie l’information et en garantie la qualité. Comment font les journalistes professionnels afin de procéder à cette étude technique dans un monde où le flux d’information est colossal ?

Suivre et analyser l’actualité : une garantie contre les fake news

Les journalistes professionnels ont un véritable regard critique sur le monde et l’actualité. Ils effectuent en effet une veille constante de leur secteur, qui les pousse à analyser tous les éléments des nouvelles mondiales.

Ce travail d’étude du contenu informatif est crucial afin de proposer une information fiable, véridique et exemple d’erreurs. Face aux dérives d’Internet en la matière, à la prépondérance des fake news et à leur danger pour la démocratie, le rôle des journalistes dans l’analyse de l’actualité est absolument essentiel.

Naturellement, ils ne peuvent pas dédier des heures entières à lire quotidiennement tous les journaux, ni à écouter ou regarder des reportages. De nos jours, leur analyse de l’actualité se base aussi sur les flux et les échanges en ligne au moyen d’outils techniques. Il existe des sites de veille, qui proposent de faire le tri dans la masse d’informations du net. Si leur travail d’écrémage est d’une grande aide, il ne se substitue pourtant pas à l’analyse et à l’intervention des professionnels de l’information.

Analyser l’actualité : disposer d’outils de professionnels

Les journalistes professionnels utilisent des instruments leur permettant d’être très efficaces dans leur analyse de l’actualité.

– Ils sont abonnés aux dépêches de l’AFP (Agence France-Presse). Cela constitue une excellente source d’information et de matière pour leurs reportages. Les journalistes de l’organisation, répartis dans plus de 150 pays, fournissent jour et nuit des articles, photos et vidéos dont la qualité et la véracité sont reconnues.

– Les journalistes professionnels construisent un maillage de relations et de sources qui leur permettent d’analyser correctement les actualités. C’est un outil incontournable au travail journalistique, unique et personnalisé : un journaliste politique a des contacts dans les cabinets ministériels, un expert en culture a de nombreuses connaissances dans le monde artistique, etc.

– Ils savent étudier le flux d’échanges et dénicher les justes informations sur les réseaux sociaux. À ce titre, ils se constituent un fil d’actualité sur-mesure, dont ils connaissent la véracité des sources et la fiabilité des informations.

Dans le cadre de leur travail de l’analyse de l’actualité, les journalistes professionnels se soumettent à un certain nombre d’obligations déontologiques : respect de l’humain, de la vie privée et refus de recourir à des pratiques illégales, à la calomnie ou au harcèlement, etc.

Les étudiants désireux de faire carrière comme journaliste se forment à l’occasion de leur parcours universitaire à la manipulation et la maîtrise de tous les outils d’étude de l’actualité. En intégrant l’ISFJ, ils sont ainsi amenés à proposer de véritables analyses d’articles, à suivre l’actualité et à produire des contenus de haut niveau qualitatif.

Le rôle de garant de la véracité et de la qualité de l’information qui incombe au journaliste professionnel passe par une bonne analyse de l’actualité.

Actualité publiée le 10 mars 2022

Le documentaire d’investigation est un genre journalistique qui a beaucoup de succès : c’est un format qui plaît au public et acquiert l’intérêt des diffuseurs. Sur les chaînes TV, c’est même un gage d’audimat : France 2, a réuni il y a peu 3,6 millions de téléspectateurs à l’occasion d’une programmation sur l’évasion fiscale. Comment faire pour proposer à son tour un documentaire d’investigation de qualité ?

Quelles sont les étapes d’élaboration d’un documentaire d’investigation ?

Les documentaires d’investigation occupent des cases de programmation des chaînes audiovisuelles de plus en plus importantes. Cela explique qu’il s’agit de contenus filmiques de très haute qualité. Pour produire un documentaire d’investigation, il faut donc être en mesure de regrouper des compétences journalistiques et des savoir-faire techniques en audiovisuel.

Afin de réaliser un bon documentaire d’investigation, il faut apporter une attention toute particulière aux étapes préparatoires du projet. La première chose à faire, c’est déterminer un objectif et des questions de problématiques qui trouveront des réponses au fil du film.

À cheval entre audiovisuel et journalisme, le documentaire d’investigation requiert qu’un scénario précis soit écrit, puis suivi par les équipes techniques. Dans le cas d’une enquête filmée, le scénario prend la forme d’un sujet ou d’une thématique. Cette étape se couple à une véritable enquête journalistique de fond.

Il faut ensuite préparer le matériel de tournage proprement dit : caméras, micros ou encore drone pour les éventuelles prises de vue aériennes. Les équipes formées aux techniques de l’audiovisuel se chargent ensuite des étapes de post-production. Ils montent les diverses images qui composent le documentaire d’investigation afin de lui donner une trame linéaire qui suscite l’intérêt et retouchent les éléments visuels ou sonores qui le nécessitent.

Le documentaire d’investigation : un exercice technique

Le documentaire d’investigation est un genre journalistique technique et complexe : il requiert d’avoir de solides compétences en journalisme, de disposer d’un budget suffisant pour les étapes de production et de ne pas avoir peur des différentes pressions exercées afin d’empêcher les enquêtes.

C’est pour cette raison que seuls les journalistes professionnels et leurs équipes techniques sont en mesure de réaliser de bonnes enquêtes filmées. En effet, c’est à l’occasion d’un cursus en journalisme que les professionnels se forment aux méthodes de conception et de réalisation du documentaire d’investigation.

À titre d’exemple, l’ISFJ intègre dès le cycle de Bachelor Journalisme des éléments propres à rendre ses étudiants aptes à mener de véritables enquêtes. Les apprentissages proposés leur permettent de réaliser des reportages d’investigation dans le cadre de projets pratiques de niveau professionnels.

Grâce à la pédagogie de projet de l’établissement, les étudiants sont en mesure de mettre en pratique leurs connaissances en réalisation documentaire à l’occasion de stages en alternance. Cette modalité leur permet de suivre une session d’apprentissage de plusieurs mois au sein d’une rédaction spécialisée et de contribuer à la création d’un véritable documentaire d’investigation.

Le documentaire d’investigation a le vent en poupe : entre production audiovisuelle de qualité et enquête journalistique de fond, il suscite l’intérêt du public et prend une place centrale dans le paysage audiovisuel français.

Actualité publiée le

Aucun reportage ne saurait être produit sans une voix-off en fond pour soutenir certains éléments, en mettre en lumière d’autres et expliciter des faits plus difficiles à saisir. Une bonne voix-off est essentielle pour un professionnel qui souhaite faire carrière dans le journalisme TV.

Voix-off : élément crucial du journalisme audiovisuel

Le rythme et la diction spécifique d’une voix-off permettent de donner tout son sens à un reportage, un documentaire ou à une actualité. Adopter un ton qui convient au support audiovisuel qui est commenté est essentiel afin de délivrer une information sérieuse et de qualité.

En effet, les images qui composent un reportage sont mises en lumière par les explications d’une voix-off. Son rôle est ainsi de guider la compréhension des spectateurs. Elle doit donc rester mesurée, secondaire ( ne pas investir l’espace complet du reportage) et demeurer plaisante à l’oreille.

La voix-off est donc maîtrisée par le journaliste au même titre qu’un autre outil de travail. Elle est placée au second plan et de laisser parler les images au maximum. C’est pour cela que les journalistes adoptent un ton et une ponctuation identique, parfois à la limite de l’exagération.

La voix-off se distingue du commentaire journalistique, qui est un exercice à part entière. Le commentaire en journalisme comprend quatre catégories : l’édito, le billet, la critique ou la chronique. La voix-off ne vise pas à donner l’avis du journaliste, mais bien à étayer un sujet afin de le rendre plus facile à comprendre.

Une sélection stricte des voix-off

Voix-off est en réalité un métier à part entière, qui requiert des compétences uniques dans des domaines vastes : publicité, documentaires, bandes annonces ou doublage.

Le caractère codifié, identique et unique des voix-off dans le monde du journalisme s’explique par la volonté des rédactions de laisser la place à l’image et au sujet du reportage. Ainsi, les journalistes professionnels prennent des cours afin de savoir comment placer leur voix et moduler leur ton et leur diction pour obtenir une voix-off adaptée à tous les supports audiovisuels du journalisme.

Ces modules d’apprentissages sont généralement contenus dans les programmes de formation des cursus spécialisés. Par exemple, les étudiants désireux de faire carrière dans le journalisme télé peuvent choisir de suivre des enseignements qui leur permettent de s’entraîner à trouver leur voix-off.

C’est pour cette raison que les étudiants en journalisme suivent une formation universitaire en alternance. Cette modalité d’apprentissage leur offre de se former au contact des professionnels du secteur. Guidés par les journalistes plus expérimentés, ils apprennent de leurs erreurs et ajustent leur travail afin de trouver la juste voix-off.

Au sein du Bachelor Journalisme de l’ISFJ et dès la première année, les étudiants sont amenés à découvrir le journalisme TV. À l’occasion de ce module de formation, ils s’entraînent à la voix-off et aux commentaires journalistiques sur image. Cet enseignement est repris et approfondi en cycle Mastère pendant deux ans, véritable occasion de se former au niveau professionnel.

Développer sa voix-off est une des compétences de base requises des journalistes professionnels de la part des rédactions TV.Tout savoir sur les voix-off et commentaires journalistiques